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lundi 27 juin 2011

IGA : Dernier souper d’adieu avec mes boys

Tu arrives au restaurant le deuxième et tu savoures le moment. C’est une dernière réunion avec tous ceux qui t’ont fait plaisir durant les dernières années. Et puis arrivent tous tes collègues et mêmes des anciens camarades de travail. Ils sont venus pour toi sans que tu aies eu le temps de le réaliser. Vous êtes tous réunis une dernière fois sans que jamais dans la soirée tu n'aies le temps d'y penser. Trois heures qui finalement te paraissent trois minutes. Ça passe trop vite! Maintenant, mon plus grand souhait, c’est celui de me retrouver un emploi qui va me faire découvrir autant de bonnes personnes, mais c’est impossible. Même Popa Gagnon, Po-Paul mon deuxième père et Popa de Ste-Méthode y était. Béring qui vient dans sa seule demi-heure libre de la soirée et qui m’offre une bière. Po-Paul qui ne fait qu’une brève apparition au party des 50 ans de sa sœur pour venir à TON party d’adieu. N’oubliez jamais de profiter de chacune des minutes qui passent et de chaque moment qu’on vous accorde et vous en ressortirez ébahit. Et puis dans la soirée, tu les fais rire une dernière fois avec des calls bien placés ici et là. C’est ça ton histoire. C'est ça qui te distingue. Toutes ces années nourries d’énergie, non pas par la drogue ou le Red Bull mais par le rire de tes collègues, par le rire de tes amis. Ça me suffit à moi! Ce soir, j’ai fais mon dernier tour de piste les boys…

Le plus dur, c’est de leur faire une dernière accolade, un à un. Parce que tu le sais très bien que dans ce lot, il y en certains que ne reverra jamais. Eux aussi le savent. C’est pour cette raison qu’ils sont venus te rendre un dernier hommage. Il a certains collègues que tu espères revoir, c’est inévitable. Mais les occasions se feront rares parce que tous avons un destin, un chemin de vie qui se poursuit et qui malheureusement, s’avère différent pour tous et chacun. Merci les gars!

mercredi 1 juin 2011

Feel It Now!

« It’s coming », comme diraient nos voisins du bas. Des bouteilles de bière vides, il y en aura. Des graines de chips dans le divan, il y en aura. Des sueurs froides? Des émotions fortes? Assurément. Des larmes? Probable. Ça fait environ deux mois que l’on vit d’intenses sentiments en séries de fin de saison. Par les années passées, il était plutôt monotone d’écouter la série finale puisque les deux équipes ne m’intéressaient que bien peu. En 2011, c’est différent. C’est MON équipe qui est là. Au fait, la dernière fois que les Bruins de Boston y étaient, c’était en 1990 et je jouais probablement avec mes camions jaunes devant la télévision. Aujourd’hui, ils auront toute mon attention. Veut, veut pas, c’est pour cette raison que nous écoutons le hockey. C’est notre sport national et notre but premier demeure celui d’atteindre cette finale prestigieuse. Des millions de personnes la regarderont. À chaque revers et à chaque déception, il faudra se ressaisir et se dire « nous sommes rendus là où tous sportifs veulent se retrouver » et qu’il y a des choses bien pires dans la vie (juste à regarder la situation en Montérégie).

Maintenant, ne reste plus qu’à souhaiter que Boston gagne trois parties pour me rendre aux abords du TD Banknorth Garden de Boston, au cas où nous aurions de quoi fêter une quatrième victoire durant toute une nuit dans les rues et dans les nombreux bars qui longent la rue Friend street. Même le nom de la rue vous souhaite la bienvenue! Juste le plaisir d’aller écouter les matchs numéro 6 et 7 dans le Greatest Bar, entouré des miens, me ferait le plus grand plaisir du monde. Bonne série, Boston en 6.