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mercredi 26 septembre 2012

Je me souviens, mère


Les feuilles rougissent, puis tombent. Ma mère doit être heureuse! Ma mère, c’est ça qui l’impressionne. Son cœur rayonne de joie quand arrive l’automne. Elle se précipite en voiture pour aller marcher dans le Parc national de la Mauricie ou encore à la Vallée du parc de Shawinigan, où le centre de ski se transforme en féerie de couleurs. Ahhhhh que c’est beau! Je suis en cours à l’Université Laval. Et par la fenêtre, je vois un joli arbre, orangé et jaune, déjà. Puis le matin, lorsque je sors très tôt, ça sent l’automne. Son odeur est agréable. Plus encore, elle me redonne le sourire quand je pense à celui qu’elle procure à ma mère. Je m’ennuie d’aller parcourir les sentiers avec elle, puis de lui demander de m’acheter le fameux jus de pommes réel. Le brun! Le seul sentier que je parcours maintenant, je le fais en « rollerblade ». Il sépare le boulevard qui mène à mon stationnement et mon université. D’ailleurs, les feuilles au sol me nuisent, mais à quoi bon en faire un plat? Mes yeux, eux, ne s’en déplaisent pas. Bref, je retourne à ma besogne. Toi, maman, prends congé cet après-midi et pars sillonner tes sentiers. Puis souris, en pensant que le petit Jonathan est là derrière comme dans le temps, à bruiter les feuilles avec ses tout petits pieds. Puisqu’il s’y trouve, pas loin, en pensées…

lundi 24 septembre 2012

Prompt rétablissement



Non, je ne vous parle pas de moi qui est assis en classe à 17 h 15 précise, alors que mon cours ne débute qu’à 18 h 30. Hélas, oui, je suis seul en classe, ça me permet de relaxer après une journée de travail plutôt chargée. Je parle de mon « bon vieux chum » Sébas, alias Sébastien. Tout allait bien pour lui si nous reculons le temps d’une centaine d’heures. Il était avec moi et notre ami Simon en voyage « d’hommes », ou de baseball, si vous préférez que je précise. Nous avions mis le cap sur la ville de Détroit, dans l’état du Michigan. Les Athletics d’Oakland étaient les visiteurs. Un voyage parfait, se résumant par de nombreux rires, de la bonne bière froide (ou devrais-je dire des?), une visite du centre-ville sous une pluie fine et une pizza beaucoup trop grande pour trois personnes. Un voyage entre trois « chums » beaucoup trop court, mais si agréable. Bref, le calme avant la tempête pour notre ami Sébas. En effet, pas moins de quatre jours plus tard, c’est son courage et sa ténacité qui l’attendaient au déjeuner. Puis comme un guerrier, il a pris la direction du Centre hospitalier de St. Mary vers les six heures ce matin. Bref, il subissait une opération à la mâchoire. Puis s’en suivront de la douleur et des maux de tête. Puis le lendemain, d’autres douleurs et d’autres maux de tête. Et ainsi de suite. Mais il est fait fort. Il va vite se remettre sur ses pieds. Nous, tout ce qu’on peut faire, c’est de lui apporter du support moral et de lui souhaiter bonne chance. C’est ce à quoi servent de bons amis. Ce matin, en déjeunant, j’ai eu une pensée pour lui. Puis qui sait, probablement qu’il me rendra l’appareil dans un avenir pas si lointain. Ainsi va la vie qui va! On se revoit bientôt Boubou; pour suivre les séries du baseball majeur.

lundi 17 septembre 2012

It’s coming

« It's coming », comme diraient les Anglais. Samedi soir, vers minuit, mon téléphone intelligent m’annonçait une température avoisinant les 0 degré sur le grand Québec. Je suis sorti vérifier et j’ai senti la froidure de l’automne qui voulait se faufiler chez moi. Hélas, nous y sommes. Nous avons vécu un formidable été. Il est presque possible de compter les jours de pluie sur les doigts d’une main. Peut-être deux, me direz-vous, mais la chaleur était au rendez-vous. Bref, l’automne demeure une très belle saison. Non seulement par la beauté de ses couleurs, mais aussi pour son agréable odeur. C’est à la fois particulier et plaisant, mais aussi annonciateur de durs moments que nous devrons traverser. Parce que l’hiver, c’est parfois un dur combat. Tant sur le plan physique que moral. Mes amis blaguent souvent à propos du vent de Québec et de sa température plutôt prenante, tant en été qu’en hiver. Je vais devoir avouer qu’ils n’ont pas tort. Maintenant, allez sortir vos vestes puis vos gants. Sortez les pantalons de pyjama et préparez le café chaud; succès garanti pour une soirée confortable. À bientôt.