Les
feuilles rougissent, puis tombent. Ma mère doit être heureuse! Ma mère, c’est
ça qui l’impressionne. Son cœur rayonne de joie quand arrive l’automne. Elle se
précipite en voiture pour aller marcher dans le Parc national de la Mauricie ou encore à la Vallée du
parc de Shawinigan, où le centre de ski se transforme en féerie de couleurs. Ahhhhh
que c’est beau! Je suis en cours à l’Université Laval. Et par la fenêtre, je
vois un joli arbre, orangé et jaune, déjà. Puis le matin, lorsque je sors très
tôt, ça sent l’automne. Son odeur est agréable. Plus encore, elle me redonne le
sourire quand je pense à celui qu’elle procure à ma mère. Je m’ennuie d’aller
parcourir les sentiers avec elle, puis de lui demander de m’acheter le fameux
jus de pommes réel. Le brun! Le seul sentier que je parcours maintenant, je le
fais en « rollerblade ». Il sépare le boulevard qui mène à mon
stationnement et mon université. D’ailleurs, les feuilles au sol me nuisent, mais
à quoi bon en faire un plat? Mes yeux, eux, ne s’en déplaisent pas. Bref, je
retourne à ma besogne. Toi, maman, prends congé cet après-midi et pars sillonner
tes sentiers. Puis souris, en pensant que le petit Jonathan est là derrière comme dans le temps, à
bruiter les feuilles avec ses tout petits pieds. Puisqu’il s’y trouve, pas
loin, en pensées…
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mercredi 26 septembre 2012
lundi 24 septembre 2012
Prompt rétablissement
Non, je ne vous parle pas de moi
qui est assis en classe à 17 h 15 précise, alors que mon cours ne débute qu’à 18
h 30. Hélas, oui, je suis seul en classe, ça me permet de relaxer après une
journée de travail plutôt chargée. Je parle de mon « bon vieux chum »
Sébas, alias Sébastien. Tout allait bien pour lui si nous reculons le temps d’une
centaine d’heures. Il était avec moi et notre ami Simon en voyage « d’hommes »,
ou de baseball, si vous préférez que je précise. Nous avions mis le cap sur la
ville de Détroit, dans l’état du Michigan. Les Athletics d’Oakland étaient les
visiteurs. Un voyage parfait, se résumant par de nombreux rires, de la bonne
bière froide (ou devrais-je dire des?), une visite du centre-ville sous une
pluie fine et une pizza beaucoup trop grande pour trois personnes. Un voyage
entre trois « chums » beaucoup trop court, mais si agréable. Bref, le
calme avant la tempête pour notre ami Sébas. En effet, pas moins de quatre
jours plus tard, c’est son courage et sa ténacité qui l’attendaient au
déjeuner. Puis comme un guerrier, il a pris la direction du Centre hospitalier
de St. Mary vers les six heures ce matin. Bref, il subissait une opération à la
mâchoire. Puis s’en suivront de la douleur et des maux de tête. Puis le
lendemain, d’autres douleurs et d’autres maux de tête. Et ainsi de suite. Mais
il est fait fort. Il va vite se remettre sur ses pieds. Nous, tout ce qu’on
peut faire, c’est de lui apporter du support moral et de lui souhaiter bonne
chance. C’est ce à quoi servent de bons amis. Ce matin, en déjeunant, j’ai eu
une pensée pour lui. Puis qui sait, probablement qu’il me rendra l’appareil
dans un avenir pas si lointain. Ainsi va la vie qui va! On se revoit bientôt Boubou;
pour suivre les séries du baseball majeur.
lundi 17 septembre 2012
It’s coming
« It's coming », comme diraient les Anglais. Samedi soir, vers minuit, mon téléphone
intelligent m’annonçait une température avoisinant les 0 degré sur le grand
Québec. Je suis sorti vérifier et j’ai senti la froidure de l’automne qui
voulait se faufiler chez moi. Hélas, nous y sommes. Nous avons vécu un
formidable été. Il est presque possible de compter les jours de pluie sur les
doigts d’une main. Peut-être deux, me direz-vous, mais la chaleur était au
rendez-vous. Bref, l’automne demeure une très belle saison. Non seulement
par la beauté de ses couleurs, mais aussi pour son agréable odeur. C’est à la
fois particulier et plaisant, mais aussi annonciateur de durs moments que nous
devrons traverser. Parce que l’hiver, c’est parfois un dur combat. Tant sur le
plan physique que moral. Mes amis blaguent souvent à propos du vent de Québec
et de sa température plutôt prenante, tant en été qu’en hiver. Je vais devoir
avouer qu’ils n’ont pas tort. Maintenant, allez sortir vos vestes puis vos
gants. Sortez les pantalons de pyjama et préparez le café chaud; succès garanti pour une
soirée confortable. À bientôt.
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