Nombre total de pages vues

mardi 20 novembre 2012

La perte d'un parent...


Je vieillis. Comme tout le monde. Résultat : la mort surviendra de plus en plus souvent, autour de moi. Parfois sans attente. Vers 18 h 05, hier soir, j’ai reçu le pire « texto » de ma vie. Pour les plus vieux, j'ai reçu un message sur texte sur mon « téléphone à poche ». La mère d’une amie est décédée. En mon sens, elle est trop jeune pour perdre sa mère. Puis j’avais les yeux pleins d’eau en la revoyant. Dans mes souvenirs. C’est ce à quoi on s’accroche, nos souvenirs. Puis j’ai pensé à elle et à son père. Le réflexe est évident par la suite. C’est une chaine de réflexion préprogrammée. J’ai imaginé mes parents, renforçant la boule que j’avais dans la gorge. Après mon cours, je roulais en direction de L’Ancienne-Lorette. Puis j’ai vu la lune dans le ciel, en demie. J’ai écrit à mon amie Jonathan RaskFan Ce soir, le ciel est tout à toi, mon amie Laura. Si tu sors dehors, tu verras; une moitié de la lune s'est éteinte... Mais elle brille encore! J’étais atterré et surtout, peiné. Mon amie est toute petite. Un grain de sel sur deux pattes. Mais je la connais bien. Je la sais forte. Et dorénavant, elle deviendra guide. Guide de son père, sur qui elle devra veiller. Et vise versa. En s’unissant, on devient plus fort. Aujourd’hui, elle m’a dit qu’elle avait regardé la lune, puis salué sa mère. Peut-être que ce sera ça, son souvenir. Eh bien Laura, saches que la lune ne cessera jamais de briller. Qu’elle te surveillera toujours, jour et nuit. Puis que si tu l’as regarde en versant quelques larmes, celles-ci sècheront une fois le sol touché puis se rendront jusqu’à elle. Sans le voir, elle te sourira, à nouveau…

Amicalement, Jonathan

lundi 19 novembre 2012

Les signes de la vie.


 

Je suis du genre à croire aux signes de la vie? Vous pas? Il faut les saisir lorsqu’ils surviennent. D’abord, il a y eu celui où Sébastien Patry, ex-gérant du IGA Paquette, a engagé une demoiselle du nom d’Annie Poulin. Elle n’a travaillé qu’une semaine ou deux seulement. Mais ce fut suffisant pour me faire prendre conscience que je pouvais faire un baccalauréat en communication à Trois-Rivières. Chose que j’ai faite! Puis dernièrement, j’ai référé un de mes amis de Trois-Rivières au magasin où je travaille. Ils l’ont engagé, mais il n’a pas beaucoup travaillé. Nous nous sommes croisés cinq fois, tout au plus. Puis il m’a dit quelques phrases clés. Pas moins d’une semaine ou deux plus tard, il a été embauché pour une compagnie pharmaceutique, et moi, l’imitant, au service des caisses populaires. Aurais-je postulé si Evans n’était pas revenu dans le décor, l’histoire de quelques semaines? Probablement pas. Voilà l’occasion de troquer mes pantalons de travailleur et mes souliers à cap d’acier pour l’habillement veston-chemise-cravate. Peut-être qu’un jour, c’est à lui que j’irai dire MERCI devant quelques bières au Gambrinus de Trois-Rivières. Nos chemins se séparent à nouveau, cher ami, mais saches que ce fut apprécié. Puis tu me disais que « tu m’en devais une » parce que je t’avais trouvé un emploi, en besoin de cause, dans la Vieille-Capitale. Aujourd’hui, tu peux te féliciter : mission accomplie.

samedi 3 novembre 2012

Devenir une meilleure personne

Je ne sais pas qui fait quoi. Par contre, je sais ce que je voudrais devenir. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes ont autant de haine à l'intérieur. D’où vient cette attitude destructive, de tous propos ou de toutes réputations? J’apprends à devenir une meilleure personne en décelant le bon du mauvais. En décelant qui je dois côtoyer et qui je dois cesser de côtoyer. Puis ne pensez pas que je vais rester là, sans rien faire, sans bouger. Je réfléchis. Je fonce. Je ne recule pas souvent. Je suis comme le vif chat qui attend, patiemment, sans broncher. PUIS BANG! Il saute d’un bond sur la ficelle qui l’agace. Parce que comme lui, bien des choses m’agacent. Mais je dois rester fort. Mes parents ont tenté de m’éduquer dans le positif. Toujours garder une attitude positive. J’essaye, mais ce n’est pas toujours rose. Il n’est pas rose, il est vert. Je mange un suçon d’Halloween. Je ne l’ai pas couru, cette semaine. J’ai pris une année sabbatique. D’ailleurs, ça fait plusieurs années que je ne cours plus Halloween. Puis entre vous et moi, l'expression « courir l'Halloween » me parait bien banale. Les gens marchent dans les rues. Bref, quand on vieillit, on cède notre place aux plus jeunes. Puis nous, on court après le temps. On court aussi après tant de réponses que l’on recherche, à partir de tant de questions que l’on se pose. Lentement, mais surement, je battis des rêves. Pour le moment, il me reste des trucs à comprendre. Et plus tard, j’irai les réaliser. Bientôt, qui sait? Moi, je commence à savoir…

mercredi 31 octobre 2012

À l’an prochain!

Toc Toc Toc : joyeuse Halloween, les enfants! Il est tout près de 23 h. C’est terminé pour Halloween 2012. Dommage, dans plusieurs régions, la pluie est venue nuire au spectacle. Mais quel spectacle? Celui-là où de nombreux petits enfants sont si beaux, avec leur déguisement. Voilà, il est venu le temps d’aller manger vos cueillettes. Pas trop de sucre, tout de même! Puis les majestueuses couleurs noires, blanches et orangées céderont la place au rouge et au vert. Ce sera au tour de Noël de prendre les rênes sur le tapis rouge des festivités annuelles. Ho Ho Ho! Le plus beau moment de l’année s’en vient. Visuellement et acoustiquement. Les chansons de Noël : hourra! Les sapins, les cadeaux et la neige. Les rires et les pleurs aux premières tombées de flocons blancs. Féerie dans les foyers, sur les balcons. Dans nos cœurs. Chère Halloween, à l’an prochain!

dimanche 28 octobre 2012

Québec ou Trois-Rivières?


 

Bonsoir Québec! Je viens de m’asseoir. Grosse journée de travail, encore. Je viens de m’ouvrir une bière. Il y a du football de la NFL à la télévision. Puis je voulais te parler, Québec! Tu dois te douter que notre relation ne roule pas sur l’or. Lorsque je marche sur ton pavé, que je sillonne tes trottoirs cimentés, que ton gazon chatouille ma peau, je ne sens pas cette sensation d’appartenance. Probablement que ma tête est ailleurs. Puis avec l’école et mon travail, des temps libres, je n’en ai pas plus ici qu’à Trois-Rivières. Mon frère pourrait en témoigner. Peut-être que tu ne le sais pas, toi, Vieille-Capitale, mais je suis un amateur de sports. Je suis un mordu de hockey et de baseball, entre autres. Je suis un fanatique! Ceux qui sont extrêmes! Il m’est arrivé de pleurer les échecs de mes équipes, ou encore les moments de joie les plus intenses. Chacun sa passion, me diras-tu? Eh bien sache que même tes équipes de sports ne m’ont pas conquis. Je n’ai ni papillons pour les Remparts, les Capitales ou encore le Rouge et Or. Ce n’est pas peu dire! Ce qui pourrait me faire pleurer aujourd’hui, c’est les kilomètres qui me séparent de mes parents et amis. Eux sont restés derrière, à espérer qu’un jour, nous reviendrons. Puis parfois, j’en viens à réaliser que mes parents vieillissent. Je suis réaliste. Et puis je me dis : « Ce n’est pas vrai qu’ils vont partir et que je vais vivre avec le remord de les avoir vu que trois ou quatre fois dans la dernière années » Je souhaiterais tant que notre relation redevienne physique, et non « téléphonnelle ». La vie est trop courte. En 2012, c’est encore pire! Mon cours se termine en avril. Sur le plan scolaire, j’aurai tout fait ce qui est en mon pouvoir. Deux diplômes collégiaux, un baccalauréat en communication et un certificat en journalisme. Mais Québec, je ne sais pas si je vais te choisir. En fin de compte, je ne sais plus où j’en suis. Québec ou Trois-Rivières? Le temps nous le dira…

samedi 27 octobre 2012

Le froid!

Fait-il froid ce soir? Probablement, ouais. Bref, le matin oui, il faut gratter nos vitres de voiture. Pour les français, je dirais qu'il faut gratter nos glaces de voiture. Encore faut-il leur expliquer le mot gratter? Je ne sais pas. Je ne sais pas quoi? Si Joe a un ''je ne sais quoi''. Bref, il se peut qu'en vieillissant, nous devenons sourd de la ''feuille''. Ou encore sourd comme une ''botte''. J'aimerais prendre un café avec l'inventeur de chacune de ces expressions. Quoi que dans son cas, il m'offrirait probablement de partager le joint. Il faut probablement être ''gelé'' pour en venir à de telles conclusions. N'allez pas croire que je viens de voir un autre jeu de mot dans cette histoire. Le joint du monsieur, l'inventeur, et la botte de foin. C'est probablement ce qu'il fûme, du foin. Donc, on deviendrait sourd comme un joint? Encore cela expliquerait-il la drôle d'attitude des vaches. Je ne crois pas non plus. Ce que je crois, c'est que j'ai besoin de sommeil.

jeudi 25 octobre 2012

Hommage à Paul Vallières


Paul Vallières nous manque. Peu importe le commis d’épicerie qui a côtoyé cette icône, ce personnage, il s’ennuie de lui. Du moins, il se souvient de lui ou d’une situation qui s’est produite en sa présence. Aujourd’hui, je suis toujours aux études. Mais j’ai aussi obtenu le poste de Paul, soit celui d’assistant-gérant dans une épicerie de la Vieille-Capitale. Puis Paul, c’est mon modèle. Un jeune hockeyeur se trouve une idole à imiter. Sidney Crosby ou même Brian Gionta. Le jeune chanteur fait pareil. Moi, dans mon emploi, c’est lui que j’essaye d’imiter, jour après jour, quart de travail après quart de travail. Non, je ne mâche pas ma gomme à la vitesse de Paul. Je ne mâche pas de gomme. D’ailleurs, cessez ces concours de mangeurs de hot dog ou de record « d’engouffreur » de sushi. Lancez plutôt le concours de mâcheur de gomme. Vous allez voir que « PoPaul » vaincra tout le monde, même sur la scène internationale. Bref, quand je me présente au travail le matin, j’essaie d’avoir sa bonne humeur. Il chialait parfois sauf qu’il souriait. Toujours. Puis il s’occupait du remplacement d’étiquettes et de commander la bière, comme moi. Nous avons des différences : lui c’est le Pepsi, moi le café. Il faut quand même avoir sa propre authenticité. Mais mon travail, je l’exécute comme lui! Comme lui me l’a montré…
Si je gagnais 50 millions, je m’achèterais un commerce. Peut-être bien une épicerie. Lui, il deviendrait gérant d'épicerie et sa femme gérante de boulangerie. Ah Manon! Puis dans la salle de pause, nous aurions la chaîne du Réseau Info Sport (RIS) pour regarder Sport 30, peu importe l’heure. Puis on installerait une table de billard et un jeu de dard. Je vous jure qu’on dinerait au magasin! Mais ça n’arrivera pas puisque je n’achète pas de billet de loterie. Bref, ne change pas Paul. Même à des centaines de kilomètres, on ne t’oublie pas. Et sache que tu nous manques…

mardi 2 octobre 2012

Été de rêve


 

Il est minuit dépassé et mon équipe, les Athletics d’Oakland, sont en avance 4 à 3 avec une manche à jouer. Cette fin de match sera celle de Grant Balfour, notre releveur numéro un qui n’a aucun sabotage depuis le match des étoiles. Que d’émotions pendant six mois, en écoutant une centaine de rencontres. Peu importe l’heure! Oakland joue plus souvent qu’autrement à 22 h, hélas. Ce serait donc un retour en séries éliminatoires pour la première fois depuis 2006. Une formation très ordinaire, qui soir après soir, joue en équipe, et dans laquelle un héros différent se lève. Il ne manque que trois retraits pour s’assurer d’une place en séries. Billy Beane, pour ceux qui ont vu le film Moneyball, did it again in 2012 !!!!

mercredi 26 septembre 2012

Je me souviens, mère


Les feuilles rougissent, puis tombent. Ma mère doit être heureuse! Ma mère, c’est ça qui l’impressionne. Son cœur rayonne de joie quand arrive l’automne. Elle se précipite en voiture pour aller marcher dans le Parc national de la Mauricie ou encore à la Vallée du parc de Shawinigan, où le centre de ski se transforme en féerie de couleurs. Ahhhhh que c’est beau! Je suis en cours à l’Université Laval. Et par la fenêtre, je vois un joli arbre, orangé et jaune, déjà. Puis le matin, lorsque je sors très tôt, ça sent l’automne. Son odeur est agréable. Plus encore, elle me redonne le sourire quand je pense à celui qu’elle procure à ma mère. Je m’ennuie d’aller parcourir les sentiers avec elle, puis de lui demander de m’acheter le fameux jus de pommes réel. Le brun! Le seul sentier que je parcours maintenant, je le fais en « rollerblade ». Il sépare le boulevard qui mène à mon stationnement et mon université. D’ailleurs, les feuilles au sol me nuisent, mais à quoi bon en faire un plat? Mes yeux, eux, ne s’en déplaisent pas. Bref, je retourne à ma besogne. Toi, maman, prends congé cet après-midi et pars sillonner tes sentiers. Puis souris, en pensant que le petit Jonathan est là derrière comme dans le temps, à bruiter les feuilles avec ses tout petits pieds. Puisqu’il s’y trouve, pas loin, en pensées…

lundi 24 septembre 2012

Prompt rétablissement



Non, je ne vous parle pas de moi qui est assis en classe à 17 h 15 précise, alors que mon cours ne débute qu’à 18 h 30. Hélas, oui, je suis seul en classe, ça me permet de relaxer après une journée de travail plutôt chargée. Je parle de mon « bon vieux chum » Sébas, alias Sébastien. Tout allait bien pour lui si nous reculons le temps d’une centaine d’heures. Il était avec moi et notre ami Simon en voyage « d’hommes », ou de baseball, si vous préférez que je précise. Nous avions mis le cap sur la ville de Détroit, dans l’état du Michigan. Les Athletics d’Oakland étaient les visiteurs. Un voyage parfait, se résumant par de nombreux rires, de la bonne bière froide (ou devrais-je dire des?), une visite du centre-ville sous une pluie fine et une pizza beaucoup trop grande pour trois personnes. Un voyage entre trois « chums » beaucoup trop court, mais si agréable. Bref, le calme avant la tempête pour notre ami Sébas. En effet, pas moins de quatre jours plus tard, c’est son courage et sa ténacité qui l’attendaient au déjeuner. Puis comme un guerrier, il a pris la direction du Centre hospitalier de St. Mary vers les six heures ce matin. Bref, il subissait une opération à la mâchoire. Puis s’en suivront de la douleur et des maux de tête. Puis le lendemain, d’autres douleurs et d’autres maux de tête. Et ainsi de suite. Mais il est fait fort. Il va vite se remettre sur ses pieds. Nous, tout ce qu’on peut faire, c’est de lui apporter du support moral et de lui souhaiter bonne chance. C’est ce à quoi servent de bons amis. Ce matin, en déjeunant, j’ai eu une pensée pour lui. Puis qui sait, probablement qu’il me rendra l’appareil dans un avenir pas si lointain. Ainsi va la vie qui va! On se revoit bientôt Boubou; pour suivre les séries du baseball majeur.

lundi 17 septembre 2012

It’s coming

« It's coming », comme diraient les Anglais. Samedi soir, vers minuit, mon téléphone intelligent m’annonçait une température avoisinant les 0 degré sur le grand Québec. Je suis sorti vérifier et j’ai senti la froidure de l’automne qui voulait se faufiler chez moi. Hélas, nous y sommes. Nous avons vécu un formidable été. Il est presque possible de compter les jours de pluie sur les doigts d’une main. Peut-être deux, me direz-vous, mais la chaleur était au rendez-vous. Bref, l’automne demeure une très belle saison. Non seulement par la beauté de ses couleurs, mais aussi pour son agréable odeur. C’est à la fois particulier et plaisant, mais aussi annonciateur de durs moments que nous devrons traverser. Parce que l’hiver, c’est parfois un dur combat. Tant sur le plan physique que moral. Mes amis blaguent souvent à propos du vent de Québec et de sa température plutôt prenante, tant en été qu’en hiver. Je vais devoir avouer qu’ils n’ont pas tort. Maintenant, allez sortir vos vestes puis vos gants. Sortez les pantalons de pyjama et préparez le café chaud; succès garanti pour une soirée confortable. À bientôt.

jeudi 2 août 2012

Yes, the Oakland Athletics made some moves at the trade deadline

Don’t think the Oakland ball club did not made any trade for keeping their 2012 playoffs hope alive. Off course, Billy Beane did not move any guy. Because this Oakland team is winning as a team, each and every night they do. But, yes, Beane made some moves at the deadline. Which one? He kept Bartolo Colon, Seth Smith, Johnny Gomes, Brandon McCarthy and Coco Crisp. I think, somehow in April, he was thinking ''those guys will be money trade in late july''. But with the A’s leading the A.L. Wildcard race, he surely changed is mind. So it’s look like, at the deadline, Billy Beane acquired (by keeping them) veteran pitchers Colon and McCarthy and veteran fielders Crisp-Gomes and Smith. Keeping this ball team together, and hopefully, trying to keep this ball team winning. Sometime, the better moves are ''not moving''...

Dernière journée en Floride


Voilà. C’était la cinquième journée de cinq. Le palpitant voyage est terminé. Je ne suis vraiment pas déçu de mon premier périple en territoire floridien, même s’il m’a fallu attendre trente ans. Nous sommes allés déjeuner au I Hop en ce vendredi. Un choix varié de menus s’offre à vous. Vous pouvez même choisir un steak avec des gaufres. Puis dans l’après-midi, nous sommes retournées à Sunrise, la ville des Panthers. Nous y avons visité un gigantesque marché aux puces, mais la chaleur était insupportable. Nous avons quand même pris le temps de faire le tour. Sur le chemin du retour, plusieurs voitures policières nous ont devancées pour prendre le contrôle de chaque coin de rue. Préparaient-ils une chasse à l’homme? Nous n’en savons rien. Nous avons pris soin de continuer par une rue secondaire. Puis de retour au condo, nous sommes allés à la piscine une dernière fois. C’était médical pour mes coups de soleil – cloche d’eau. Il nous restait donc deux choses au menu. D’abord, un arrêt au Liquor Store (A.B.C.) pour ramener de l’alcool à rabais au Québec. Puis à 20 mètres, le restaurant J. Marks, que nos amis Julie et Simon avaient déjà visités par le passé. 10 sur 10 sur toute la ligue. La bière servie dans une grande flute glacée, le serveur attentionné et très poli et les cuissons parfaites. Simon avait pris un steak médium saignant. Juju y est allé avec salade repas. Ma copine et moins avions des Burgers (elle au poulet) Hickory, accompagnés de patates douces sucrées. Bref, c’était « le repas » de la semaine! Puis en revenant au condo, il fallait se coucher tôt. Les filles devaient nous battre aux cartes et ils ont réussi à le faire à l’avant-dernier tour de la partie. Justice rendue. Elles ont bataillé fort. Premier revers pour « vilain petit chat » et « vilain petit ours ».

Bref, ce fut une très belle semaine en Floride et nous reprenons la route pour deux jours. On ramène quelque 700 photos et vidéos. Un séjour parfait entre amis, loin de notre « train-train » quotidien. J’espère que ce sera partie remise. Merci à papa Julie, alias oncle Jonathan, pour son condo ainsi qu’à madame Couillard, copropriétaire. Merci aux nuages pluvieux de nous avoir contournés et au Wal Mart à proximité. Merci aux 479 restaurants McDonald qui longent l’autoroute 95. Ce merci vient de Jonathan et Simon. Maintenant, nous devons retourner chacun de notre côté, dans un climat plus frais que nous offre le Québec. Nous retournerons à nos emplois respectifs, raconter notre semaine de vacances à nos proches, avec un large sourire qui sera provoqué par les images-mémoires de notre voyage. Toutes bonnes choses à une fin, incluant les vacances. Le plus gros remerciement revient à nos deux amis (Julie et Simon) qui ont tout organisé de A à Z et rempli leur mandat à merveille. Vous savez, ce genre d’amis que vous considérez comme des frères et sœurs. Merci!

vendredi 8 juin 2012

Floride Jour 5 et 6




Voilà c’est fait! Nous sommes allés à Miami aujourd’hui. D’abord, nous avons été nous promener à Hollywood Beach, sur le boardwalk. Nous avons trouvé un bon restaurant avec service chaleureux pour nous accueillir. Les filles avaient pris des calzones bien garnis, Simon a surmonté le défi de dévorer sa pizza 16 pouces et j’ai essayé la poutine « USA made ». Elle était composée d’une sauce style « gravy », mais c’était très bon. N’essayez pas de trouver des poutines aux États-Unis, encore moins de la sauce barbecue traditionnelle. Nous sommes entrés dans un immense magasin de souvenirs aux abords de la plage. Nous y avons vu des crabes vivants avec carapaces décorées et Simon s’est trouvé un chapeau. Nous avons d’ailleurs pris quelques photos cocasses avec chapeaux. Bref, un bien bel après-midi! Nous avons vécu nos premiers instants pluvieux, mais nous étions en automobile. Bingo! C’est Julie qui a dû composer avec des pluies torrides au volant du bolide noir. Ensuite, direction Miami! Nous sommes arrivés tôt au stade pour nous stationner, discuter, relaxer et magasiner mon chandail des Marlins No.7 Jose Reyes. Les alentours du stade n’attireront pas beaucoup de visiteurs. Ce dernier est situé dans le quartier Little Havana, qui se veut un peu « ghetto ». Puis le toit du tout nouveau Marlins Park s’est fermé pour nous faire bénéficier de l’air climatisé. Le stade, de l’extérieur comme de l’intérieur, est de toute beauté. Un projet de fortune initié par Joffrey Loria et David Samson. Les deux associés qui, croyait-on à l’époque, devaient sauver les Expos de Montréal. Hélas, c’est mission accomplie pour eux dans le sud de la Floride. Pour le match, ce fut une tout autre histoire. Une brillante performance du lanceur local, Josh Johnson (2 points mérités et 9 retraits au bâton), mais ce fut insuffisant. L’attaque des Marlins n’a réussi que deux maigres coups surs. À noter les dossiers de 0 en 4 pour les trois premiers frappeurs de la formation : Jose Reyes, Omar Infante et Hanley Ramirez. C’est encore une fois Julie qui nous a sortis du trafic d’après match. Une balade d’environ 45 minutes entre Miami et Pompano. Demain, on retourne à la plage. Mais cette fois-ci, je me suis acheté un parasol pour sauver ma peau d’indien. Ah oui, les files n’ont pas encore réussi à nous battre aux cartes!

Comme prévu, le jour 6 s’est amorcé à la plage par une température douteuse. Mais bon, il fallait satisfaire madame Kate. Brulé vif, j’ai essayé mon nouveau parasol et j’ai mis deux chandails. Soleil 1, Joe 1. Je n’ai quand même pas pu résister à la tentation de me baigner et de « freesbeeser ». Chanceux, direz-vous, les nuages orageux sont passés tout juste derrière nous. Puis de jeunes adolescents se sont dirigés vers nous à pas de course. Un homme nous a confirmé qu’un lamantin nageait près de la plage. Je me suis donc joint au groupe pour le suivre pendant cinq minutes, caméra en main. Il s’agit d’une taille assez impressionnante pour une bête de l’océan. Finalement, c’était cette bête amicale que nous avions déjà vue lundi, ce qui explique que Kate n’a pas été dévorée sur le champ. Après un excellent diner dans un restaurant chinois, qui disons-le, vous sert une suffisante portion pour la modique somme de 5.50 $, nous avons été magasiné à Sunrise, en Floride dans un centre d’achat gigantesque, situé devant l’aréna des Panthers de la Floride. Encore une fois, les hommes ont volé le spectacle côté achat de vêtements. Julie n’a pu résister à la tentation d’acheter et Kate a sauvé sa réputation d’acheteuse compulsive, avec tous deux, un morceau de linge dans le dernier magasin au programme. Du côté masculin, on peut dire que nous avons une nouvelle garde-robe; deux dans le cas de Simon! Puis nous sommes revenus au condo vers les 22 h. Les filles nous ont préparé de succulentes pâtes aux crevettes et aux champignons. Le tout bien arrosé de vin. Nous (les hommes) avons encore gagné les deux parties de cartes pour porter notre dossier à cinq victoires et aucun revers. Kate maintient toujours que l’équipe féminine doit remporter un match avant le départ pour Québec. Dans mon cas, j’ai commencé à perdre ma peau partout dans le visage. Il n’y a rien comme le plaisir que nous avons pour nous faire oublier les petits désagréments. Au lit!

mercredi 6 juin 2012

Floride Jour 3 et 4




Hier, c’était journée de plage pour tous à Pompano Beach. Plusieurs surprises nous attendaient. Nous nous sommes présentés sur le sable chaud vers les 11 h et nous avions un large périmètre de repos que pour nous. Ce n’était pas très achalandé pour un lundi matin. D’abord, nous nous sommes baignés à plusieurs reprises et il faut mentionner que la température de l’océan était apparente à celle d’une piscine à ce temps-ci de l’année. C’était parfait pour quelqu’un de frileux (rien ne spécifie que je parle de moi). Puis nous avons sorti le frisbee pour coordonner les deux sports. Disons que contre le vent, ce n’est vraiment pas facile (parlez-en au biceps de Simon). Puis tantôt éloigné de la plage, Simon, dans un calme serein nous à dit : « Il faut sortir de l’eau, mais ne paniquez pas, ça ne semble pas être un requin! » Il venait de voir une grosse ombre à ses côtés et après vérification, ça ne venait pas du ciel. La proie la plus rapprochée du périmètre bestial était ma conjointe Kate. Elle devait donc rester calme et revenir tranquillement vers nous. Puis la gigantesque chose, que j’ai baptisée le « carnassier », est passée tout près d’elle. On ne saura jamais s’il s’agissait d’un bébé lamantin ou de la tortue noire de Pompano beach, mais ce fut quelques secondes d’inquiétude.

Cette journée de plage fut très éprouvante physiquement, plus précisément au plan des brulures corporelles. Depuis 48 h, nous tenons obligatoirement des séances de massage; alternance Aloes pour le corps et Solarcaine soulageant. Je suis probablement le plus mal en point, dans une tenue « homardesque » devant comme derrière. Nous avons fait notre épicerie quotidienne, question de mieux nous équiper côté collations, repas et alcool. On se promène entre l’épicerie du coin et le Wal-Mart, qui ici, contient une immense section alimentaire.

Le jour 4 se voulait plus calme. Sous une apparence de pluie, nous sommes allez magasiner au Wal Mart et au Marshalls. Ce sont les hommes qui sont ressortis les mains pleines de vêtements. Oui, c’est difficilement croyable! On accuse les filles de nous avoir forcés à dépenser autant : qui dit vrai? Puis ce sont les hommes qui ont préparé le souper. Il fallait bien préserver cette réputation d’hommes parfaits! Puis après souper, nous sommes allés digérer sur le court de tennis. Avec un 30-35 degrés ressenti, ce n’est pas évident de se courir de gauche à droite (parlez-en aux hommes qui sauvaient les coups ratés des femmes). Bref, il est l’heure d’aller au lit puisque demain, Miami nous attend! Et surtout, le match des Braves d’Atlanta face au Marlins de la Floride. Le match est présenté dans le nouveau stade des Marlins, avec toit rétractable et climatisation.

dimanche 3 juin 2012

Jour 1 et 2 : Floride ! Floride !


Ils sont fous. Mais de qui s’agit-il? Nous, hélas. Il était 5 h hier lorsque nous avons pris notre envol. Quoique le mot envol est probablement inapproprié dans les circonstances puisque c’est en voiture que nous sommes venus en Floride. Plus précisément dans le Centre-Sud de l’état, à Pompano Beach. Le confort était garanti puisque nos amis ont loué une Sonata 2013, noire, avec toit ouvrant et comme caractéristique principale d’être neuve. Disons que Trois-Rivières-Floride, on appelle ça un « méchant baptême de feu ». Puis elle est équipée de l’air climatisée, disons-le, essentielle pour notre survie. Le compteur indiquait 27 heures de route. Il faut donc ajouter les temps d’escales, principalement les repas et les à-côtés pour moi et Simon. Incroyable, vous diraient les dames! Deux grands enfants qui chignent à chaque affiche de McDonald’s que nous rencontrons. Les filles devraient comprendre que nous carburons au café et au lait frappé. Dommage qu’on ne puisse arrêter à chaque « Ronald » puisque nos breuvages se vident trop rapidement. Le petit D’Joe D’Joe qui poursuit la tradition des longs voyages. Avec plusieurs noms d’endroits, je leur concocte des devinettes dans le but de leur faire trouver la réponse. Heureusement, on s’en lasse à mi-chemin. Tout ça lorsque je n’ai pas la bouche ouverte à chaque endroit de renom que l’on croise : par exemple, New York, New Jersey, Philadelphie, Baltimore. Puis comment oublier ce bouchon de deux heures à Washington, un samedi soir, gracieuseté des réparations. Nous avons cessé la première étape de notre périple après 20 h de voiture, soit vers 1 h du matin. Nous avons réveillé le préposé de l’hôtel au repos, pris une chambre, défilé tout à tour dans la douche et on se couche au plus vite. Disons qu’on se demande encore si nous pouvons vraiment appeler ça une salle de bain. J’ai vu de plus grands garde-robes. Puis très tôt, le cadran se dépêche de vous rappeler qui faut reprendre la route. Peut-on vraiment dire « une nuit à l’Hôtel » ou devrait-on dire « un court roupillon » ou un simple « acte de présence ». Bref, on se reposera plus tard les amis!
Puis la deuxième journée se déroule plus rapidement. Du moins, à mon avis. Parce qu’on avait hâte d’arriver au condo, de s’asseoir devant un souper bien mérité et de célébrer à l’aide de différents breuvages qui devraient, que dis-je, qui contiendront un certain pourcentage d’alcool. Puis on traverse les états à vive allure : la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Georgie (sans doute la moins plaisante). Puis s’en suit enfin la Floride! Mais attention, nous sommes loin de la destination visée. Il faut franchir entre autres Jacksonville et Daytona Beach. Il nous reste 2 h de trajet et le tour sera joué. Terminés les fastfoods, les rotations de sièges dans la voiture et les sodokus interminables. Terminés les recherches aléatoires de stations de radio, les changements de positions corporelles (assises ou « évachées ») et les roupillons de 15 minutes. Fini la surveillance des panneaux routiers, les conseils du GPS et les consultations du trajet, finement préparés par C.A.A.
Place à la relaxation, au soleil, à la piscine, à la plage, à la « bonne bière » pour les hommes et au « petit vino » pour les dames. Le tennis, le roller-blade, la visite de Miami. Au programme, un match de la Ligue de baseball majeur (MLB)  entre les Braves d’Atlanta et les Marlins de la Floride dans un tout nouveau stade. S’il pleut, ce sera sans conséquence puisqu’il est doté d’un toit rétractable et l’endroit est climatisé. Bon, les filles voudront probablement magasiner? D’accord, d’accord. Why not?
Bientôt, nous pourrons dire « nous y voilà enfin ». Mes amis vous le diraient, ces vacances sont méritées. Nous avons travaillé fort ces dernières 48 h. Un beau travail d’équipe. Facile à dire parce que nous sommes la meilleure équipe. De la vantardise? Non, du réalisme. Pur et simple.  C’est ça s’entourer d’amis extraordinaires. Téteux? Non, réaliste, encore. Amusons-nous et profitons-en avant de devoir reprendre le chemin du retour. Ce jour-là, ce sera le retour de la chasse au McDo.




mercredi 18 avril 2012

Oui, cette ville peut ravoir les Nordiques

Hier, je suis allé voir une rencontre de séries éliminatoires au Colisée de Québec. Oui, le feu amphithéâtre des Nordiques. Les Remparts de Québec y recevaient les Mooseheads d’Halifax dans un septième et ultime match. Sur chacun des bancs, il y avait un petit gadget pour faire du bruit. De quoi rendre sourd le bébé qui était assis à une dizaine de places de mon siège. Puis dès l’entrée des Remparts sur la patinoire, j’ai été subjugué. Un tel accueil de quelque 11 000 partisans, en délire, pour du hockey junior! Oui, la ville de Québec est hockey! Oui, ils sont prêts à recevoir les Nordiques de Québec. Gary Bettman aurait dû y être pour voir ça! C’est une montagne de frissons qui m’ont parcouru le corps et une poussée d’adrénaline incroyable qui a duré plus de 30-40 minutes.
À mes côtés, il y avait une charmante dame de 81 ans. Une vraie de vraie! Avec un sens de l’analyse et une rage de vaincre. J’avais peur pour sa vie. Une superbe soirée familiale et un spectacle endiablé. Les habitants de Lévis devaient ressentir l’ambiance qui régnait dans le vieux Colisée. Oui, cette ville est hockey!

mercredi 28 mars 2012

Ce n'est qu'un début


Levez-vous et proclamez-vous devant le soleil levant, même si ce matin, la neige est de retour. Ne faut-il pas rappeler que nous avions joué aux cartes sur le patio la semaine dernière? Et ce, vêtu d'un court chandail, bières à l’appui! Et revoilà cette neige, la plupart du temps rebaptisée « la marde blanche » par plusieurs Québécois. Il faut récupérer le balai que nous avions mis au rancart ou dans le coffre arrière. Ce matin, il fallait être brave pour sortir du lit, tôt, et fermer les yeux sur ce lit blanc de neige qui recouvre le sol. Tôt pour les amateurs mordus de baseball! C’est le début de la saison et le match est présenté au Japon. Mon équipe (les Athletics d’Oakland) y affronte les Mariners de Seattle. Un rituel que respecte chaque année la Ligue de baseball majeure, mieux connu sous son acronyme anglais MLB. Une longue saison de 162 matchs et d’une durée de sept mois au menu. Bon nombre d’entre vous ont décroché au départ de nos Expos, hélas. Je ne vous blâme pas. Moi je serai encore là demain à l’aube, à 5 h, heure du Québec, pour voir à l’œuvre l’ancien lanceur des Expos de Montréal, Bartolo Colon. Mais bon, je serais peut-être au lit si mon équipe n’y jouait pas. Bonne saison!


mardi 20 mars 2012

Un voyage dans le temps

Succès théâtral de Mississippi Othello

L’action commence dès votre introduction à l’Amphithéâtre Hydro-Québec, du pavillon Alphonse-Desjardins, de l’Université Laval. Comme imposant décor, une énorme façade de maison blanche vous plonge directement dans l’ambiance du Mississippi. Puis sur le pavé se berce Big Daddy (René Cossette), un des acteurs principaux de cet ouvrage dramatique, soit Othello, réadapté au Mississippi. De glace, son regard engendre sur vous un léger sentiment de malaise, effleurant celui de la peur. Scénario adapté par la troupe de théâtre Les Treize de l’Université Laval, Mississippi Othello nous replonge à cette époque où l’esclavage régnait. Big Daddy, père de Desdémone (Simone Gagné-Raynauld) et de Iago (David Bouchard), possède une entière confiance en Othello (Vladimir Joseph), le leader de son équipe d’esclavage qui s’occupe de son champ de coton. Puis voilà le danger : sa fille (blanche) tombe amoureuse d’Othello,   « le nègre de service », comme Big Daddy se plaît de lui rappeler à maintes occasions. De toute évidence, cette situation se veut inacceptable à cette époque. Puis le Gouverneur (David Dumais) est un invité de renom à la fête de Desdémone. Il est accompagné de sa femme (Martine Brassard) et son fils Rod (Hugo Dulac), qui devient le principal prétendant de Desdémone. Puis tout au long de l’histoire, Iago jouera le rôle de trouble-fête. Par son talent de manipulateur, il va créer la zizanie entre les différents partis, refoulant un amour profond pour sa sœur. Un spécialiste dans l’art de monter les gens les uns contre les autres. Il faut ajouter une mention toute spéciale aux marionnettistes, un moment de la pièce très réussi avec le souci du détail et très diverstissant, qui personnifie le conte raconté par Othello.

Réalité
Bien déçus ceux qui souhaitaient une fin à l’eau de rose comme nous avons l’habitude d’en voir dans les bons vieux films américains. Il s’agit tout de même d’une pièce du dramaturge anglais William Shakespeare et par le fait même, d’un scénario qui laisse de côté les clichés et qui mise sur l’authenticité de l’époque. Alors à l’éclosion de son amour secret, Desdémone est immédiatement reniée par son père. Elle est pendue au champ par son amoureux Othello, aveuglé par la jalousie. Celui-ci aura d’abord battu à mort son meilleur ami, Cassio (Ismail M’bonigaba), qu’il croyait amoureux de sa douce. Puis il ne faudra que quelques secondes avant que Big Daddy abatte son plus fidèle serviteur. Une fin époustouflante et inattendue, qui vous laissera sans mot. Nous aurions pu entendre une mouche voler à travers ce silence de stupéfaction.
L’expérience
Le metteur en scène, Maxime Robin, y a mis beaucoup d’attention, entre autres, auprès des gens du choeur qui sont transformés en comédiens. Bien dissipés dans le décor et maquillés en esclaves, ils sont bruits et chansons. La variation du jeu de Vladimir Joseph (Othello) est excellente, oscillant de la colère au calme. L’expérience de René Cossette (Big Daddy) est palpable tout au long de la pièce. Son rôle entremêlé d’arrogance, de colère et de domination est livré à point. Simone Gagné-Raynauld (Desdémone) nous transmet son sentiment amoureux. Et que dire du rôle de David Bouchard (Iago), le manipulateur acharné et détestable? Il est interprété à la perfection du début à la fin. Un très beau retour dans l’Histoire et une très belle complicité sur scène! Bref, une fière chandelle à toute la production.






mardi 13 mars 2012

Endors-toi petit

Bud Selig a fait plaisir aux fans! Il a décidé d’ajouter une cinquième formation par association en séries éliminatoires. Mais peut-on vraiment dire « en séries » ou les partisans ont été endormis?

Les deux équipes qui termineraient avec le meilleur dossier et ne terminant pas au sommet de sa division devraient s’affronter dans un match suicide. Donc, l’actuel meilleur deuxième et le meilleur troisième. Puis le gagnant de cette rencontre pourrait accéder aux séries. On peut voir ce changement comme le fait de disputer un match ultime pour déterminer quelle sera la quatrième équipe à participer aux séries. Je n’appelle donc pas ça « une équipe de plus en séries » monsieur Selig, mais plutôt une chance supplémentaire d’y accéder. Et il faut oublier la question de disputer une série complète entre les deux équipes. Ce ne serait pas idéal de voir les six autres équipes déjà classées se reposer pendant six ou sept jours. Bref, je serai probablement POUR si mon équipe termine au cinquième échelon.

samedi 21 janvier 2012

Que de surprises!

La beauté du football, ce sont les revirements! Le week-end dernier, la plupart des parieurs avaient d’abord mis leurs « écus » dans le camp des Saints de la Nouvelle-Orléans. Le quart-arrière doré, Drew Brees, a battu le record de Dan Marino pour le nombre total de verges par la passe en une saison (5476 verges) en plus de décocher 46 passes de touché. Ce dernier a livré une autre solide performance en amassant 462 verges par la voie des airs et en décochant 2 passes de touché. Cependant, il a été victime de 4 interceptions et ce fut insuffisant pour les Saints qui ont été battus par les surprenants 49ers de San Francisco par la marque de 36-32. Dans le camp des rouges, il aura fallu que le quart-arrière Alex Smith remonte tout le terrain dans les derniers instants du match avant de compléter une passe de 14 verges à son receveur Vernon Davis, avec 9 secondes à écouler au cadran. Le magicien n’aura complété que 24 de ses 42 tentatives de passe, mais cumulé 3 passes de touché pour mener les siens à la victoire. Pendant que les Saints cherchent encore à s’expliquer cette déception, San Francisco recevra la visite des Giants de New York.

Parlant des Giants de New York et du quart-arrière Eli Manning, il fallait se souvenir qu’ils avaient déjà joué les trouble-fêtes lorsqu’ils avaient éliminé les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, jusque-là invaincus en 18 rencontres, au Super Bowl de 2008. Juste avant la partie miracle, New York avait éliminé Green Bay à Lambeau Field. Puis le week-end dernier, ils débarquaient dans le Wisconsin pour y affronter les Packs, qui n’avaient subi qu’un seul revers cette saison et qui avaient pour principale mission de défendre son championnat de 2011. Manning s’est chargé de brouiller le tableau avec une performance de 21 passes complétées en 33 tentatives, pour des gains de 330 verges. Il aura lancé 3 passes de touché dans un gain de 37-20 des Giants sur les Packers. Il faut noter la superbe performance de la défensive new-yorkaise, qui aura muselé un des quarts-arrière de l’heure, Aaron Rodgers.

Deux des équipes favorites sont maintenant reléguées aux oubliettes et nous aurons droit à deux demi-finales très intéressantes. Outre New York qui visitera San Francisco, les Ravens de Baltimore, menés par leur défensive, rendront visite aux Patriots de la Nouvelle-Angleterre. Les Pats sont maintenant seuls au monde selon plusieurs experts, mais il faudra attendre de voir ce qui se passera sur le terrain.