L’humain
pense parfois trop. On pense sans cesse à toute heure du jour. On pense sous la
douche, au volant de notre voiture, en marchant sur la rue, dans l’autobus, en
mangeant ou lorsque nous sommes en attente quelconque. Davantage lorsqu’on
se retrouve seul avec soi-même. La réflexion devient notre activité numéro 1.
On
planifie tout. On visualise ce que sera notre journée avant même de s’y lancer.
Parfois même la veille. Notre habillement ou nos tâches et corvées. On se
questionne même sur ce qu’on vient de faire ou sur ce qu’on s’apprête à faire.
Tout ça au lieu de vivre l’instant présent…
Trop
souvent aussi, on se demande ce que les autres peuvent penser. De nous ou d’eux-mêmes.
On visualise encore et dans la plupart des cas, fautivement. Ce que les autres pensent
de nous ou de nos gestes devient trop présent dans notre imaginaire. Tant qu’on
ne le sait pas vraiment, ça demeure de l’imagination ou de la supposition. On
se fait trop souvent de fausses idées et parfois, ça nous empêche de s’accomplir
ou de se lancer. Remarquez qu’on se fait plus souvent de fausses idées que de
fausses joies. On s’empêche de se faire plaisir ou on se prive de projet parce qu’on
réfléchit trop.
Soyez
et restez vous-même, le plus sincère qu’il vous est possible de l’être. Vivez,
quoi! Le présent est un «sacré» beau moment… Court, mais réaliste…!