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mercredi 28 mars 2012

Ce n'est qu'un début


Levez-vous et proclamez-vous devant le soleil levant, même si ce matin, la neige est de retour. Ne faut-il pas rappeler que nous avions joué aux cartes sur le patio la semaine dernière? Et ce, vêtu d'un court chandail, bières à l’appui! Et revoilà cette neige, la plupart du temps rebaptisée « la marde blanche » par plusieurs Québécois. Il faut récupérer le balai que nous avions mis au rancart ou dans le coffre arrière. Ce matin, il fallait être brave pour sortir du lit, tôt, et fermer les yeux sur ce lit blanc de neige qui recouvre le sol. Tôt pour les amateurs mordus de baseball! C’est le début de la saison et le match est présenté au Japon. Mon équipe (les Athletics d’Oakland) y affronte les Mariners de Seattle. Un rituel que respecte chaque année la Ligue de baseball majeure, mieux connu sous son acronyme anglais MLB. Une longue saison de 162 matchs et d’une durée de sept mois au menu. Bon nombre d’entre vous ont décroché au départ de nos Expos, hélas. Je ne vous blâme pas. Moi je serai encore là demain à l’aube, à 5 h, heure du Québec, pour voir à l’œuvre l’ancien lanceur des Expos de Montréal, Bartolo Colon. Mais bon, je serais peut-être au lit si mon équipe n’y jouait pas. Bonne saison!


mardi 20 mars 2012

Un voyage dans le temps

Succès théâtral de Mississippi Othello

L’action commence dès votre introduction à l’Amphithéâtre Hydro-Québec, du pavillon Alphonse-Desjardins, de l’Université Laval. Comme imposant décor, une énorme façade de maison blanche vous plonge directement dans l’ambiance du Mississippi. Puis sur le pavé se berce Big Daddy (René Cossette), un des acteurs principaux de cet ouvrage dramatique, soit Othello, réadapté au Mississippi. De glace, son regard engendre sur vous un léger sentiment de malaise, effleurant celui de la peur. Scénario adapté par la troupe de théâtre Les Treize de l’Université Laval, Mississippi Othello nous replonge à cette époque où l’esclavage régnait. Big Daddy, père de Desdémone (Simone Gagné-Raynauld) et de Iago (David Bouchard), possède une entière confiance en Othello (Vladimir Joseph), le leader de son équipe d’esclavage qui s’occupe de son champ de coton. Puis voilà le danger : sa fille (blanche) tombe amoureuse d’Othello,   « le nègre de service », comme Big Daddy se plaît de lui rappeler à maintes occasions. De toute évidence, cette situation se veut inacceptable à cette époque. Puis le Gouverneur (David Dumais) est un invité de renom à la fête de Desdémone. Il est accompagné de sa femme (Martine Brassard) et son fils Rod (Hugo Dulac), qui devient le principal prétendant de Desdémone. Puis tout au long de l’histoire, Iago jouera le rôle de trouble-fête. Par son talent de manipulateur, il va créer la zizanie entre les différents partis, refoulant un amour profond pour sa sœur. Un spécialiste dans l’art de monter les gens les uns contre les autres. Il faut ajouter une mention toute spéciale aux marionnettistes, un moment de la pièce très réussi avec le souci du détail et très diverstissant, qui personnifie le conte raconté par Othello.

Réalité
Bien déçus ceux qui souhaitaient une fin à l’eau de rose comme nous avons l’habitude d’en voir dans les bons vieux films américains. Il s’agit tout de même d’une pièce du dramaturge anglais William Shakespeare et par le fait même, d’un scénario qui laisse de côté les clichés et qui mise sur l’authenticité de l’époque. Alors à l’éclosion de son amour secret, Desdémone est immédiatement reniée par son père. Elle est pendue au champ par son amoureux Othello, aveuglé par la jalousie. Celui-ci aura d’abord battu à mort son meilleur ami, Cassio (Ismail M’bonigaba), qu’il croyait amoureux de sa douce. Puis il ne faudra que quelques secondes avant que Big Daddy abatte son plus fidèle serviteur. Une fin époustouflante et inattendue, qui vous laissera sans mot. Nous aurions pu entendre une mouche voler à travers ce silence de stupéfaction.
L’expérience
Le metteur en scène, Maxime Robin, y a mis beaucoup d’attention, entre autres, auprès des gens du choeur qui sont transformés en comédiens. Bien dissipés dans le décor et maquillés en esclaves, ils sont bruits et chansons. La variation du jeu de Vladimir Joseph (Othello) est excellente, oscillant de la colère au calme. L’expérience de René Cossette (Big Daddy) est palpable tout au long de la pièce. Son rôle entremêlé d’arrogance, de colère et de domination est livré à point. Simone Gagné-Raynauld (Desdémone) nous transmet son sentiment amoureux. Et que dire du rôle de David Bouchard (Iago), le manipulateur acharné et détestable? Il est interprété à la perfection du début à la fin. Un très beau retour dans l’Histoire et une très belle complicité sur scène! Bref, une fière chandelle à toute la production.






mardi 13 mars 2012

Endors-toi petit

Bud Selig a fait plaisir aux fans! Il a décidé d’ajouter une cinquième formation par association en séries éliminatoires. Mais peut-on vraiment dire « en séries » ou les partisans ont été endormis?

Les deux équipes qui termineraient avec le meilleur dossier et ne terminant pas au sommet de sa division devraient s’affronter dans un match suicide. Donc, l’actuel meilleur deuxième et le meilleur troisième. Puis le gagnant de cette rencontre pourrait accéder aux séries. On peut voir ce changement comme le fait de disputer un match ultime pour déterminer quelle sera la quatrième équipe à participer aux séries. Je n’appelle donc pas ça « une équipe de plus en séries » monsieur Selig, mais plutôt une chance supplémentaire d’y accéder. Et il faut oublier la question de disputer une série complète entre les deux équipes. Ce ne serait pas idéal de voir les six autres équipes déjà classées se reposer pendant six ou sept jours. Bref, je serai probablement POUR si mon équipe termine au cinquième échelon.