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mardi 20 novembre 2012

La perte d'un parent...


Je vieillis. Comme tout le monde. Résultat : la mort surviendra de plus en plus souvent, autour de moi. Parfois sans attente. Vers 18 h 05, hier soir, j’ai reçu le pire « texto » de ma vie. Pour les plus vieux, j'ai reçu un message sur texte sur mon « téléphone à poche ». La mère d’une amie est décédée. En mon sens, elle est trop jeune pour perdre sa mère. Puis j’avais les yeux pleins d’eau en la revoyant. Dans mes souvenirs. C’est ce à quoi on s’accroche, nos souvenirs. Puis j’ai pensé à elle et à son père. Le réflexe est évident par la suite. C’est une chaine de réflexion préprogrammée. J’ai imaginé mes parents, renforçant la boule que j’avais dans la gorge. Après mon cours, je roulais en direction de L’Ancienne-Lorette. Puis j’ai vu la lune dans le ciel, en demie. J’ai écrit à mon amie Jonathan RaskFan Ce soir, le ciel est tout à toi, mon amie Laura. Si tu sors dehors, tu verras; une moitié de la lune s'est éteinte... Mais elle brille encore! J’étais atterré et surtout, peiné. Mon amie est toute petite. Un grain de sel sur deux pattes. Mais je la connais bien. Je la sais forte. Et dorénavant, elle deviendra guide. Guide de son père, sur qui elle devra veiller. Et vise versa. En s’unissant, on devient plus fort. Aujourd’hui, elle m’a dit qu’elle avait regardé la lune, puis salué sa mère. Peut-être que ce sera ça, son souvenir. Eh bien Laura, saches que la lune ne cessera jamais de briller. Qu’elle te surveillera toujours, jour et nuit. Puis que si tu l’as regarde en versant quelques larmes, celles-ci sècheront une fois le sol touché puis se rendront jusqu’à elle. Sans le voir, elle te sourira, à nouveau…

Amicalement, Jonathan

lundi 19 novembre 2012

Les signes de la vie.


 

Je suis du genre à croire aux signes de la vie? Vous pas? Il faut les saisir lorsqu’ils surviennent. D’abord, il a y eu celui où Sébastien Patry, ex-gérant du IGA Paquette, a engagé une demoiselle du nom d’Annie Poulin. Elle n’a travaillé qu’une semaine ou deux seulement. Mais ce fut suffisant pour me faire prendre conscience que je pouvais faire un baccalauréat en communication à Trois-Rivières. Chose que j’ai faite! Puis dernièrement, j’ai référé un de mes amis de Trois-Rivières au magasin où je travaille. Ils l’ont engagé, mais il n’a pas beaucoup travaillé. Nous nous sommes croisés cinq fois, tout au plus. Puis il m’a dit quelques phrases clés. Pas moins d’une semaine ou deux plus tard, il a été embauché pour une compagnie pharmaceutique, et moi, l’imitant, au service des caisses populaires. Aurais-je postulé si Evans n’était pas revenu dans le décor, l’histoire de quelques semaines? Probablement pas. Voilà l’occasion de troquer mes pantalons de travailleur et mes souliers à cap d’acier pour l’habillement veston-chemise-cravate. Peut-être qu’un jour, c’est à lui que j’irai dire MERCI devant quelques bières au Gambrinus de Trois-Rivières. Nos chemins se séparent à nouveau, cher ami, mais saches que ce fut apprécié. Puis tu me disais que « tu m’en devais une » parce que je t’avais trouvé un emploi, en besoin de cause, dans la Vieille-Capitale. Aujourd’hui, tu peux te féliciter : mission accomplie.

samedi 3 novembre 2012

Devenir une meilleure personne

Je ne sais pas qui fait quoi. Par contre, je sais ce que je voudrais devenir. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes ont autant de haine à l'intérieur. D’où vient cette attitude destructive, de tous propos ou de toutes réputations? J’apprends à devenir une meilleure personne en décelant le bon du mauvais. En décelant qui je dois côtoyer et qui je dois cesser de côtoyer. Puis ne pensez pas que je vais rester là, sans rien faire, sans bouger. Je réfléchis. Je fonce. Je ne recule pas souvent. Je suis comme le vif chat qui attend, patiemment, sans broncher. PUIS BANG! Il saute d’un bond sur la ficelle qui l’agace. Parce que comme lui, bien des choses m’agacent. Mais je dois rester fort. Mes parents ont tenté de m’éduquer dans le positif. Toujours garder une attitude positive. J’essaye, mais ce n’est pas toujours rose. Il n’est pas rose, il est vert. Je mange un suçon d’Halloween. Je ne l’ai pas couru, cette semaine. J’ai pris une année sabbatique. D’ailleurs, ça fait plusieurs années que je ne cours plus Halloween. Puis entre vous et moi, l'expression « courir l'Halloween » me parait bien banale. Les gens marchent dans les rues. Bref, quand on vieillit, on cède notre place aux plus jeunes. Puis nous, on court après le temps. On court aussi après tant de réponses que l’on recherche, à partir de tant de questions que l’on se pose. Lentement, mais surement, je battis des rêves. Pour le moment, il me reste des trucs à comprendre. Et plus tard, j’irai les réaliser. Bientôt, qui sait? Moi, je commence à savoir…