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vendredi 8 juin 2012

Floride Jour 5 et 6




Voilà c’est fait! Nous sommes allés à Miami aujourd’hui. D’abord, nous avons été nous promener à Hollywood Beach, sur le boardwalk. Nous avons trouvé un bon restaurant avec service chaleureux pour nous accueillir. Les filles avaient pris des calzones bien garnis, Simon a surmonté le défi de dévorer sa pizza 16 pouces et j’ai essayé la poutine « USA made ». Elle était composée d’une sauce style « gravy », mais c’était très bon. N’essayez pas de trouver des poutines aux États-Unis, encore moins de la sauce barbecue traditionnelle. Nous sommes entrés dans un immense magasin de souvenirs aux abords de la plage. Nous y avons vu des crabes vivants avec carapaces décorées et Simon s’est trouvé un chapeau. Nous avons d’ailleurs pris quelques photos cocasses avec chapeaux. Bref, un bien bel après-midi! Nous avons vécu nos premiers instants pluvieux, mais nous étions en automobile. Bingo! C’est Julie qui a dû composer avec des pluies torrides au volant du bolide noir. Ensuite, direction Miami! Nous sommes arrivés tôt au stade pour nous stationner, discuter, relaxer et magasiner mon chandail des Marlins No.7 Jose Reyes. Les alentours du stade n’attireront pas beaucoup de visiteurs. Ce dernier est situé dans le quartier Little Havana, qui se veut un peu « ghetto ». Puis le toit du tout nouveau Marlins Park s’est fermé pour nous faire bénéficier de l’air climatisé. Le stade, de l’extérieur comme de l’intérieur, est de toute beauté. Un projet de fortune initié par Joffrey Loria et David Samson. Les deux associés qui, croyait-on à l’époque, devaient sauver les Expos de Montréal. Hélas, c’est mission accomplie pour eux dans le sud de la Floride. Pour le match, ce fut une tout autre histoire. Une brillante performance du lanceur local, Josh Johnson (2 points mérités et 9 retraits au bâton), mais ce fut insuffisant. L’attaque des Marlins n’a réussi que deux maigres coups surs. À noter les dossiers de 0 en 4 pour les trois premiers frappeurs de la formation : Jose Reyes, Omar Infante et Hanley Ramirez. C’est encore une fois Julie qui nous a sortis du trafic d’après match. Une balade d’environ 45 minutes entre Miami et Pompano. Demain, on retourne à la plage. Mais cette fois-ci, je me suis acheté un parasol pour sauver ma peau d’indien. Ah oui, les files n’ont pas encore réussi à nous battre aux cartes!

Comme prévu, le jour 6 s’est amorcé à la plage par une température douteuse. Mais bon, il fallait satisfaire madame Kate. Brulé vif, j’ai essayé mon nouveau parasol et j’ai mis deux chandails. Soleil 1, Joe 1. Je n’ai quand même pas pu résister à la tentation de me baigner et de « freesbeeser ». Chanceux, direz-vous, les nuages orageux sont passés tout juste derrière nous. Puis de jeunes adolescents se sont dirigés vers nous à pas de course. Un homme nous a confirmé qu’un lamantin nageait près de la plage. Je me suis donc joint au groupe pour le suivre pendant cinq minutes, caméra en main. Il s’agit d’une taille assez impressionnante pour une bête de l’océan. Finalement, c’était cette bête amicale que nous avions déjà vue lundi, ce qui explique que Kate n’a pas été dévorée sur le champ. Après un excellent diner dans un restaurant chinois, qui disons-le, vous sert une suffisante portion pour la modique somme de 5.50 $, nous avons été magasiné à Sunrise, en Floride dans un centre d’achat gigantesque, situé devant l’aréna des Panthers de la Floride. Encore une fois, les hommes ont volé le spectacle côté achat de vêtements. Julie n’a pu résister à la tentation d’acheter et Kate a sauvé sa réputation d’acheteuse compulsive, avec tous deux, un morceau de linge dans le dernier magasin au programme. Du côté masculin, on peut dire que nous avons une nouvelle garde-robe; deux dans le cas de Simon! Puis nous sommes revenus au condo vers les 22 h. Les filles nous ont préparé de succulentes pâtes aux crevettes et aux champignons. Le tout bien arrosé de vin. Nous (les hommes) avons encore gagné les deux parties de cartes pour porter notre dossier à cinq victoires et aucun revers. Kate maintient toujours que l’équipe féminine doit remporter un match avant le départ pour Québec. Dans mon cas, j’ai commencé à perdre ma peau partout dans le visage. Il n’y a rien comme le plaisir que nous avons pour nous faire oublier les petits désagréments. Au lit!

mercredi 6 juin 2012

Floride Jour 3 et 4




Hier, c’était journée de plage pour tous à Pompano Beach. Plusieurs surprises nous attendaient. Nous nous sommes présentés sur le sable chaud vers les 11 h et nous avions un large périmètre de repos que pour nous. Ce n’était pas très achalandé pour un lundi matin. D’abord, nous nous sommes baignés à plusieurs reprises et il faut mentionner que la température de l’océan était apparente à celle d’une piscine à ce temps-ci de l’année. C’était parfait pour quelqu’un de frileux (rien ne spécifie que je parle de moi). Puis nous avons sorti le frisbee pour coordonner les deux sports. Disons que contre le vent, ce n’est vraiment pas facile (parlez-en au biceps de Simon). Puis tantôt éloigné de la plage, Simon, dans un calme serein nous à dit : « Il faut sortir de l’eau, mais ne paniquez pas, ça ne semble pas être un requin! » Il venait de voir une grosse ombre à ses côtés et après vérification, ça ne venait pas du ciel. La proie la plus rapprochée du périmètre bestial était ma conjointe Kate. Elle devait donc rester calme et revenir tranquillement vers nous. Puis la gigantesque chose, que j’ai baptisée le « carnassier », est passée tout près d’elle. On ne saura jamais s’il s’agissait d’un bébé lamantin ou de la tortue noire de Pompano beach, mais ce fut quelques secondes d’inquiétude.

Cette journée de plage fut très éprouvante physiquement, plus précisément au plan des brulures corporelles. Depuis 48 h, nous tenons obligatoirement des séances de massage; alternance Aloes pour le corps et Solarcaine soulageant. Je suis probablement le plus mal en point, dans une tenue « homardesque » devant comme derrière. Nous avons fait notre épicerie quotidienne, question de mieux nous équiper côté collations, repas et alcool. On se promène entre l’épicerie du coin et le Wal-Mart, qui ici, contient une immense section alimentaire.

Le jour 4 se voulait plus calme. Sous une apparence de pluie, nous sommes allez magasiner au Wal Mart et au Marshalls. Ce sont les hommes qui sont ressortis les mains pleines de vêtements. Oui, c’est difficilement croyable! On accuse les filles de nous avoir forcés à dépenser autant : qui dit vrai? Puis ce sont les hommes qui ont préparé le souper. Il fallait bien préserver cette réputation d’hommes parfaits! Puis après souper, nous sommes allés digérer sur le court de tennis. Avec un 30-35 degrés ressenti, ce n’est pas évident de se courir de gauche à droite (parlez-en aux hommes qui sauvaient les coups ratés des femmes). Bref, il est l’heure d’aller au lit puisque demain, Miami nous attend! Et surtout, le match des Braves d’Atlanta face au Marlins de la Floride. Le match est présenté dans le nouveau stade des Marlins, avec toit rétractable et climatisation.

dimanche 3 juin 2012

Jour 1 et 2 : Floride ! Floride !


Ils sont fous. Mais de qui s’agit-il? Nous, hélas. Il était 5 h hier lorsque nous avons pris notre envol. Quoique le mot envol est probablement inapproprié dans les circonstances puisque c’est en voiture que nous sommes venus en Floride. Plus précisément dans le Centre-Sud de l’état, à Pompano Beach. Le confort était garanti puisque nos amis ont loué une Sonata 2013, noire, avec toit ouvrant et comme caractéristique principale d’être neuve. Disons que Trois-Rivières-Floride, on appelle ça un « méchant baptême de feu ». Puis elle est équipée de l’air climatisée, disons-le, essentielle pour notre survie. Le compteur indiquait 27 heures de route. Il faut donc ajouter les temps d’escales, principalement les repas et les à-côtés pour moi et Simon. Incroyable, vous diraient les dames! Deux grands enfants qui chignent à chaque affiche de McDonald’s que nous rencontrons. Les filles devraient comprendre que nous carburons au café et au lait frappé. Dommage qu’on ne puisse arrêter à chaque « Ronald » puisque nos breuvages se vident trop rapidement. Le petit D’Joe D’Joe qui poursuit la tradition des longs voyages. Avec plusieurs noms d’endroits, je leur concocte des devinettes dans le but de leur faire trouver la réponse. Heureusement, on s’en lasse à mi-chemin. Tout ça lorsque je n’ai pas la bouche ouverte à chaque endroit de renom que l’on croise : par exemple, New York, New Jersey, Philadelphie, Baltimore. Puis comment oublier ce bouchon de deux heures à Washington, un samedi soir, gracieuseté des réparations. Nous avons cessé la première étape de notre périple après 20 h de voiture, soit vers 1 h du matin. Nous avons réveillé le préposé de l’hôtel au repos, pris une chambre, défilé tout à tour dans la douche et on se couche au plus vite. Disons qu’on se demande encore si nous pouvons vraiment appeler ça une salle de bain. J’ai vu de plus grands garde-robes. Puis très tôt, le cadran se dépêche de vous rappeler qui faut reprendre la route. Peut-on vraiment dire « une nuit à l’Hôtel » ou devrait-on dire « un court roupillon » ou un simple « acte de présence ». Bref, on se reposera plus tard les amis!
Puis la deuxième journée se déroule plus rapidement. Du moins, à mon avis. Parce qu’on avait hâte d’arriver au condo, de s’asseoir devant un souper bien mérité et de célébrer à l’aide de différents breuvages qui devraient, que dis-je, qui contiendront un certain pourcentage d’alcool. Puis on traverse les états à vive allure : la Caroline du Nord, la Caroline du Sud et la Georgie (sans doute la moins plaisante). Puis s’en suit enfin la Floride! Mais attention, nous sommes loin de la destination visée. Il faut franchir entre autres Jacksonville et Daytona Beach. Il nous reste 2 h de trajet et le tour sera joué. Terminés les fastfoods, les rotations de sièges dans la voiture et les sodokus interminables. Terminés les recherches aléatoires de stations de radio, les changements de positions corporelles (assises ou « évachées ») et les roupillons de 15 minutes. Fini la surveillance des panneaux routiers, les conseils du GPS et les consultations du trajet, finement préparés par C.A.A.
Place à la relaxation, au soleil, à la piscine, à la plage, à la « bonne bière » pour les hommes et au « petit vino » pour les dames. Le tennis, le roller-blade, la visite de Miami. Au programme, un match de la Ligue de baseball majeur (MLB)  entre les Braves d’Atlanta et les Marlins de la Floride dans un tout nouveau stade. S’il pleut, ce sera sans conséquence puisqu’il est doté d’un toit rétractable et l’endroit est climatisé. Bon, les filles voudront probablement magasiner? D’accord, d’accord. Why not?
Bientôt, nous pourrons dire « nous y voilà enfin ». Mes amis vous le diraient, ces vacances sont méritées. Nous avons travaillé fort ces dernières 48 h. Un beau travail d’équipe. Facile à dire parce que nous sommes la meilleure équipe. De la vantardise? Non, du réalisme. Pur et simple.  C’est ça s’entourer d’amis extraordinaires. Téteux? Non, réaliste, encore. Amusons-nous et profitons-en avant de devoir reprendre le chemin du retour. Ce jour-là, ce sera le retour de la chasse au McDo.