Voilà c’est fait! Nous sommes
allés à Miami aujourd’hui. D’abord, nous avons été nous promener à Hollywood
Beach, sur le boardwalk. Nous avons trouvé un bon restaurant avec service chaleureux
pour nous accueillir. Les filles avaient pris des calzones bien garnis, Simon a
surmonté le défi de dévorer sa pizza 16 pouces et j’ai essayé la poutine « USA
made ». Elle était composée d’une sauce style « gravy », mais c’était très
bon. N’essayez pas de trouver des poutines aux États-Unis, encore moins de la
sauce barbecue traditionnelle. Nous sommes entrés dans un immense magasin de
souvenirs aux abords de la plage. Nous y avons vu des crabes vivants avec
carapaces décorées et Simon s’est trouvé un chapeau. Nous avons d’ailleurs pris
quelques photos cocasses avec chapeaux. Bref, un bien bel après-midi! Nous
avons vécu nos premiers instants pluvieux, mais nous étions en automobile.
Bingo! C’est Julie qui a dû composer avec des pluies torrides au volant du
bolide noir. Ensuite, direction Miami! Nous sommes arrivés tôt au stade pour nous
stationner, discuter, relaxer et magasiner mon chandail des Marlins No.7 Jose
Reyes. Les alentours du stade n’attireront pas beaucoup de visiteurs. Ce
dernier est situé dans le quartier Little Havana, qui se veut un peu « ghetto ».
Puis le toit du tout nouveau Marlins Park s’est fermé pour nous faire
bénéficier de l’air climatisé. Le stade, de l’extérieur comme de l’intérieur,
est de toute beauté. Un projet de fortune initié par Joffrey Loria et David
Samson. Les deux associés qui, croyait-on à l’époque, devaient sauver les Expos
de Montréal. Hélas, c’est mission accomplie pour eux dans le sud de la Floride.
Pour le match, ce fut une tout autre histoire. Une brillante performance du
lanceur local, Josh Johnson (2 points mérités et 9 retraits au bâton), mais ce
fut insuffisant. L’attaque des Marlins n’a réussi que deux maigres coups surs.
À noter les dossiers de 0 en 4 pour les trois premiers frappeurs de la
formation : Jose Reyes, Omar Infante et Hanley Ramirez. C’est encore une
fois Julie qui nous a sortis du trafic d’après match. Une balade d’environ 45
minutes entre Miami et Pompano. Demain, on retourne à la plage. Mais cette
fois-ci, je me suis acheté un parasol pour sauver ma peau d’indien. Ah oui, les
files n’ont pas encore réussi à nous battre aux cartes!
Comme prévu, le jour 6 s’est
amorcé à la plage par une température douteuse. Mais bon, il fallait satisfaire
madame Kate. Brulé vif, j’ai essayé mon nouveau parasol et j’ai mis deux
chandails. Soleil 1, Joe 1. Je n’ai quand même pas pu résister à la tentation
de me baigner et de « freesbeeser ». Chanceux, direz-vous, les nuages
orageux sont passés tout juste derrière nous. Puis de jeunes adolescents se
sont dirigés vers nous à pas de course. Un homme nous a confirmé qu’un lamantin
nageait près de la plage. Je me suis donc joint au groupe pour le suivre
pendant cinq minutes, caméra en main. Il s’agit d’une taille assez
impressionnante pour une bête de l’océan. Finalement, c’était cette bête
amicale que nous avions déjà vue lundi, ce qui explique que Kate n’a pas été
dévorée sur le champ. Après un excellent diner dans un restaurant chinois, qui
disons-le, vous sert une suffisante portion pour la modique somme de 5.50 $,
nous avons été magasiné à Sunrise, en Floride dans un centre d’achat
gigantesque, situé devant l’aréna des Panthers de la Floride. Encore une fois,
les hommes ont volé le spectacle côté achat de vêtements. Julie n’a pu résister
à la tentation d’acheter et Kate a sauvé sa réputation d’acheteuse compulsive, avec
tous deux, un morceau de linge dans le dernier magasin au programme. Du côté
masculin, on peut dire que nous avons une nouvelle garde-robe; deux dans le cas
de Simon! Puis nous sommes revenus au condo vers les 22 h. Les filles nous ont
préparé de succulentes pâtes aux crevettes et aux champignons. Le tout bien
arrosé de vin. Nous (les hommes) avons encore gagné les deux parties de cartes
pour porter notre dossier à cinq victoires et aucun revers. Kate maintient
toujours que l’équipe féminine doit remporter un match avant le départ pour
Québec. Dans mon cas, j’ai commencé à perdre ma peau partout dans le visage. Il
n’y a rien comme le plaisir que nous avons pour nous faire oublier les petits
désagréments. Au lit!