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lundi 29 novembre 2010

Il est tellement grand et courageux

Anthony Calvillo est le meilleur quart-arrière de tous les temps selon plusieurs personnes. Du moins, assurément un des meilleurs. Et il détient quelques records de la Ligue canadienne qui le prouve. Cependant, depuis quelques semaines, Anthony nous a démontré du grand football. Durant la Finale de l’est et hier, ce fut la même histoire. Calvillo devait composer avec un inquiétant problème de santé. Nous l’avons vu inquiet et ému durant la conférence de presse. Il devra être opéré à la gorge, plus précisément à la glande thyroïde. Il vit avec cette inquiétude depuis trois mois, mais n’a jamais laissé voir quoi que ce soit. Et il a gagné quand même. Nous avons tous déjà composé avec des inquiétudes et continué de faire nos trucs, nos devoirs ou même travailler, la tête remplie d’idées qui ne sont pas toutes roses. La blessure pourrait mettre un terme à la carrière de Calvillo, déjà vieillissant. Anthony est un grand. Il a gagné l’an dernier malgré le récent cancer de sa femme et a gagné cette année, avec ses préoccupations au niveau de la santé. Il ne reste qu’à lui souhaiter qu’aucune tumeur ou autre ne s’y trouve. Mais vous grands amateurs de sports, n’oubliez jamais qu’Anthony Calvillo est un des plus grands athlètes sportifs qu’aura connu Montréal et un exemple de courage et de détermination…

dimanche 28 novembre 2010

La crampe au cerveau! OD/ ALS/ MARTIN MATTE

Les amateurs d’Occupation double, eux, n’ont pas eu de crampe au cerveau. Ils ont élu les vrais vainqueurs et ceux qui le méritaient. Drôle de coïncidence, Charles habitait à dix minutes de la demeure de Nathalie. Ils pourront maintenant habiter ensemble. C’est à parier qu’ils vont revendre le condo et rester dans la vieille capitale de Québec.
La vraie crampe au cerveau est venue du quart-arrière Darian Durant, des RoughRiders de la Saskatchewan. En toute fin de match, son équipe avait une chance de remonter le terrain. Il aurait dû prendre le sac du quart, puisque sa passe improvisée « in the no man's land » s’est retrouvé dans les mains des Alouettes. Il s’agit d’une deuxième Coupe Grey de suite pour Montréal. Tout un défilé à prévoir mercredi.
Il était bon de voir Martin Matte à l’émission Tout le monde en parle. Il n’a pas changé et nous l’aimons avec son style particulier. Son histoire touchante sur la pauvreté de sa famille, finalement fausse, nous a bien fait rire. Il s’était même fait une propre carte dans laquelle il se lançait un jardin de fleur. C’est la France qui attend son arrivée sous peu et je vous jure que le Québec va s’ennuyer de Martin. La vente de billet sera féroce à son retour. Mais bon, nous sommes un pays, désolé de ce petit lapsus, une province riche en humoristes. Ce fut une agréable soirée de zapping. Tout est bien… qui a bien fini! Bonne nuit.

Vous posez vous ces questions?

Mon père s’appelle Gilles et ses frères s’appellent Maurice et Jacques. Je les soupçonne d’être propriétaires du Jack & Jill et de la Taverne chez Moe. Qui a décidé que la couleur de l’Halloween serait orange? Probablement qu’il y une commandite d’Ultramar derrière tout ça. À quel âge les hommes commencent à mettre du Clamato dans leur bière? Ont-ils le sentiment de culpabilité de ne pas manger assez de légumes? Travaillez-vous dans le public? Je me demande à quelle heure du jour de je peux commencer à dire bonne fin de journée et à quelle heure je peux souhaiter aux clients une bonne soirée. Il devrait avoir une loi écrite là-dessus. Arrêtez d’associer le lapin aux carottes. Bugs Bunny n’est qu’un dessin animé. Le lapin ne digère pas la carotte, il est donc préférable de lui donner de la salade, du chou ou des fruits. Alice, c’est ma lapine et elle est bien contente! Qui a décidé d’appeler son club de hockey les Penguins de Pittsburgh? Un pingouin nous donne davantage l’impression d’un animal doux et affectueux et les filles vous diront : « Oh que c’est cute! » Qui a décidé que le sapin serait l’effigie décorative de Noël? Pourquoi le mythe invoque que les gens détestent leur belle-mère alors que la mienne frôle la perfection? On dit que Dieu a créé toute créature? Voulez-vous bien me dire pourquoi il a créé le chien saucisse? Il devait être bien saoul dans un après-midi de barbecue chez son beau-frère. Je me demande quel âge a monsieur Burns. Il existe le secret de la Caramilk. Comment mettre le caramel à l'intérieur du chocolat? Moi je dis au chercheur : « Heil, on sait pas plus comment ils le mettent dans les Rolo!!! » Bonne journée.

samedi 27 novembre 2010

Week-end chargé!

D’abord hier, le Canadien de Montréal a pris congé. Alex Auld a joué comme un gardien substitut, mais le pauvre joue une fois par mois alors ont peut comprendre qu’il avait l’air rouillé. Le CH s’est buté à un Ondrej Pavelec en grande forme. Il est maintenant au troisième rang de la NHL avec une moyenne de buts alloués de 1.68 et un pourcentage d’efficacité de .946. Ce soir, Montréal recevra la visite des Sabres de Buffalo. Carey Price (laissez-le devant le filet par pitié!!) sera de retour devant la cage des siens. Vous pouvez prévoir une victoire de 4 à 1.
Tim Thomas ne lâche pas. Malgré son deuxième revers seulement en temps réglementaire, il est au premier rang de la NHL avec une moyenne de 1.56 et un pourcentage d’arrêts à.951. Il faut cependant prévoir que Tukkaa Rask sera devant la cage des Bruins dimanche. Ces derniers rendront visite à Atlanta.
Parlant de dimanche, les Alouettes seront présents à Edmonton pour y disputer leur neuvième Coupe Grey en douze ans. Nous allons espérer en gagner une troisième sur neuf. Vous serez nombreux à zapper la finale d’Occupation double, mais faites attention pour ne pas manquer la fin de la partie de football. C’est souvent dans les derniers instants que ça se décide. Bon week-end de télé !

vendredi 26 novembre 2010

Conseils - Trucs

Il est tout près de 23 h. Je suis brulé, d’autant plus que je viens de voyager Repentigny aller-retour, Québec de nuit et je suis revenu à Trois-Rivières en peu de temps. Nous avons refait Québec une deuxième fois. De quoi pouvons-nous parler? Des choses à ne pas faire. Essayons de trouver des trucs. Bon, si vous êtes découragés je vous conseillerais de ne pas sauter en bas d’un pont. L’eau est bien trop froide. Allez dans un bar de danseuse avec deux de vos amis et choisissez un bar où il n’y a pas de portier. Entrez-y nu et regardez la face des gens. Ne faites pas de lait frappé avec des peanuts concassées, un cornichon et des betteraves. La raison est simple : les peanuts font trop de bruits et peuvent endommager les lames. Voulez bien me dire ça change quoi de dire Bretzel ou Pretzel : « C’pas mangeable de toute façon! » Offrez une poutine sans frites à votre mère et demandez-lui de trouver l’erreur. Si elle vous répond que la sauce n’est pas barbecue, dîtes lui qu’elle est dans les patates! À celui qui vous dira : Paris ne s’est pas fait en un jour, prenez le temps de lui répondre : wow! Merci, ceci sera excellent pour améliorer mon savoir. Dans mes trois plus grands souhaits demeurera celui-ci : rencontrer Papa-tissier, le père de Ti-Biscuit!

jeudi 25 novembre 2010

Entrevue Hugo : Derrière les caméras, dans Occupation Double

Je suis curieux alors je pose plusieurs questions, importantes ou non. Je peux vous glisser quelques détails en rafale. Il est dur de dormir avec des lits si près, surtout si quelqu’un ronfle. Si les garçons nomment le nom d’une fille, les lumières s’allument automatiquement. C’est un bon tour à jouer à ceux qui dorment. Les garçons ne côtoient pas souvent les filles, sauf lors d’activités ou de cocktails. Le reste de la journée, ils sont confinés dans la maison ou dans le spa. Il n’y a ni télévision, ni livre, ni radio, ni internet. Les voyages qui semblent durer une semaine à télévision ne durent que 48 h. Les activités y sont nombreuses et très condensées. Les garçons ont eu un cours de maquillage avant le début d’OD et peuvent se maquiller pour les biens de la caméra. Par contre, c’est plutôt rare qu’ils y prennent du temps pour le faire. Les soirées de cocktails sont « bar open » et ils y font leurs propres consommations. Il avoue s’être fait plusieurs Téquilas avec Amélie. Dans la maison, c’est une personne (appelée la nounou) qui vient les avertir des activités à venir ou qui vient chercher leur liste d’épicerie. Les hommes s’amusaient à cuisiner en gang. En terminant, je lui ai posé la question qui m’intriguait depuis deux ou trois semaines. Ils vous cachent où lors de l’élimination? Il faut user de patience puisque les participants sont isolés dans des condos pendant deux semaines. Il n’y a que des jeux de tables, aucune console vidéo, mais une télévision. Hugo a eu le temps de visionner une trentaine de films. Il a passé la semaine à l’intérieur avec une autre nounou qui veille à ce que les participants ne sortent pas, sauf pour une promenade sur la galerie.
La patience est une vertu et un prix bien peu payé pour deux mois de plaisir et d’émotions. Merci à Hugo pour cette entrevue et bonne chance dans tes projets. Reste toi-même, c'est-à-dire un maudit bon « jack ».

mercredi 24 novembre 2010

Hugo : Occupation double : Suite/ Expérience et vedettariat

2e partie
Mine de rien, Hugo a adoré son expérience et ne regrette en rien son aventure en Colombie-Britannique. Je lui ai demandé son opinion personnelle à propos du concept des voyages : « C’est certain que dans mes premiers objectifs, quand j’ai su que je participerais à OD, je voulais voyager. Je voulais aller en Europe et mon vœu a été exaucé. J’ai passé un très beau voyage en Irlande. J’ai grandement apprécié mes activités aussi. » Il m’a aussi dit qu’une telle expérience télévisuelle l’a fait grandir. Ça leur permet de repousser leurs limites et de se « dégêner » avec autrui. Il était important pour lui de garder une belle image et de rester soi-même. Si vous connaissiez Hugo, vous reconnaitriez l’honnêteté et l’image du bon gars qu’il dégage. Je lui ai demandé comment il entrevoit les prochains mois et le fais d’attirer des regards à chaque sortie publique : « Je ne m’attendais pas à tant d’ampleur. Surtout dans les bars par exemple. Mais bon, ça fait partie de la vie et ça ne me dérange pas. » Il a aussi spécifié que ses meilleurs amis sont importants et que lui ne changera pas pour autant. Il en est parfait ainsi. Il a aussi l’intention de revoir Charles à sa sortie d’Occupation double. Ils ont développé une belle amitié. Probablement grâce au jeu de mini golf qu'ils ont improvisé dans la maison et que Charles a réussi!
3e et dernière partie : * Ce que vous ne saviez pas sur l’émission (à lire demain)

mardi 23 novembre 2010

Entrevue avec Hugo, ex-membre d’Occupation double

Un très bon garçon! Simple, attentionné et généreux de ses réponses. Il faut dire que je connais Hugo depuis longtemps. Il a travaillé avec moi à Trois-Rivières. Et il n’a pas changé. Nous avons passé une heure agréable à discuter de son expérience et de l’émission en tant que telle. D’abord, Hugo Boivin est présentement inscrit à la maitrise en science comptable, à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Ne vous inquiétez pas, il a étudié pendant tout l’été et a simplement retardé son stage au mois de janvier. Sa présence à Whistler n’affectait en rien son cheminement scolaire. C’est un de ses amis qui l’a incité à s’inscrire à Occupation double (OD). Il a bien paru dès la première entrevue. La première audition est très expéditive et dure environ cinq minutes. Ensuite, il a dû se présenter à une deuxième audition. Il y avait trois juges pour sélectionner les candidats et il a tenu à spécifier ceci : « Les trois juges ne cherchent pas à choisir les gens selon différents traits de personnalité. Ils ne tentent pas de sélectionner un gars tendre, un gars drôle et un gars timide. Il ne cherche pas la diversité et ils y vont vraiment selon leur sentiment. » Hugo a d’abord refusé de remplir son formulaire de participation pour OD et il n’a pas répondu avant la date limite. Il est plutôt allé se détendre dans le sud après un été fort occupé. Par contre, il recevait des appels sur son téléphone provenant de Montréal. Ce n’est qu’à son retour qu’il a décidé de répondre au téléphone et c’est le directeur de l’émission lui-même qui tenait à lui parler. Après une bonne discussion, le jeune homme a donc accepté de se rendre à Whistler.
Ceux qui ont vu l’émission de sélection savent le concept. Des dix garçons présents, cinq d’entre eux étaient sélectionnés par les filles. Il était déçu du retranchement, ne sachant pas qu’il aurait une deuxième chance. Il s’est donc présenté devant les filles qui devaient choisir trois des cinq hommes restants. Sans pouvoir leur parler, que d’un simple coup d’œil, elles devaient choisir et il a été le premier sélectionné. À l’intérieur, Hugo a terminé en troisième place. Il a été lui-même tout au long de son séjour et il a joué franc-jeu. D’abord, il y eu Joêve qui le défendait lors des éliminations. Lors d’une activité, ils ont passé de bons moments ensemble. Il a mentionné : « Sur le coup, je pouvais me voir en couple avec cette fille, mais avec le recul, pas vraiment. Elle me disait qu’elle me défendait et qu’elle m’appréciait. Mais je ne suis pas non plus un gars qui a le coup de foudre facile. ---. Je savais que cette activité était ma dernière chance. » Je lui ai demandé s’il y avait deux clans dans la maison, comme l’émission le laissait pressentir : « Exactement, il y avait deux clans. Je suis très près de Charles et on pouvait tout se confier. Et Terry était près de Jimmy. Mais n’allez jamais croire que les gars se haïssaient. Donc l’expression deux clans n’est pas dite négativement. Les gars s’entendaient bien comme si nous étions dans un camp de vacances. » Il m’a confirmé avoir dû jouer le tout pour le tout lors de sa dernière semaine alors qu’il parlait avec Judith durant une soirée de cocktail. Personne n’a vraiment joué de jeu de stratégie selon lui. Jimmy joue un jeu en quelque sorte puisqu’il ne révèle pas sa vraie identité. Les auditeurs savent que Jimmy est danseur nu depuis plus de deux ans. De plus, je lui ai demandé s’il croyait avoir une chance de gagner après avoir atteint le top-3 et il a été très franc : « Non Joe! Je savais que je ne finirais pas et que je n’étais pas le coup de cœur de personne. Quand Magalie est sortie, je lui ai même dit que je serais le prochain. »
À lire demain la suite : Expérience et vedettariat
+ * Ce que vous ne saviez pas sur l’émission (à lire demain)

La chronique « C’tu moi où? »

J’avais plusieurs questions existentielles qui me venaient en tête sur la route Québec/Trois-Rivières. Faisons un petit tour d’horizon ensemble. « C’tu moi ou » manger du yogourt Activia, ça ne me fait pas danser dans ma cuisine? Mais « batinsse » que ça régularise bien mes selles. « C’tu moi ou » ça doit être plaisant habiter Kuujjuaq? Ta conjointe te demande : « Que fais-tu? » et toi de répondre en mettant tes skis et tes bottes sur le poêle à bois : « Je réchauffe mon équipement cinq minutes pour qu’il soit chaud avant d’aller faire la maudite épicerie. » « C’tu moi ou » le seul point en commun qui réunit Val-d'Or, Dollard-des-Ormeaux et St-Luc de Vincennes, c’est l’argent? « C’tu moi ou » ramener Mario Langlois à la radio sportive et dénicher Mario Tremblay, c’est une « mozus » de bonne idée? « C’tu moi ou » Josh Gorges est tout un guerrier? Encore hier, il s’est fait frapper par-derrière à la suite d’un dégagement. Il perd son casque et se refait frapper. Son visage embrasse la baie vitrée, mais il réussir à sortir la rondelle. « C’tu moi ou » tous les chemins mènent à Rome, c’est faux! Je vais prendre les six prochains mois pour partir en Italie et faire construire un beau grand labyrinthe sur la frontière au nord de Rome. Vous m’en redonnerez de nouvelles… À ce soir avec une petite entrevue exclusive?

lundi 22 novembre 2010

Satisfaisant.

Ce fut une journée simple, mais relaxante. Du moins sur le plan physique. C’est toujours plaisant de prendre un spa avec le beau sol blanc et une neige lente qui tombe. Cet après-midi, j’ai pelleté l’entrée avec Stéphane tout en discutant. Et ce soir, nous avons fait à souper à cet homme et Bon Dieu qu’il était heureux. Rien de compliqué. Je l’ai apporté avec moi à l’épicerie du coin et il se sentait impliqué. C’est le colocataire dont mon frère s’occupe depuis plus de dix ans. Il est maniaco-dépressif, mais bien contrôlé. Un maudit chic type. C’est comme un grand enfant et ce soir, il souriait avec un sourire d’enfant. Et il en a redemandé une deuxième assiette. Évidemment, ma conjointe a triché en faisant une de ses spécialités : ses côtes levées. J’avais allumé le foyer et nous avions chacun notre table de salon pour manger tranquillement devant la télévision. Un moment simple, mais tellement généreux. Pour lui, un grand moment.
Sports : le Canadien s’est assis confortablement sur une maigre avance de 2 à 0 et les Flyers sont revenus de l’arrière pour l’emporter 3 à 2. Disons qu’un joueur des Habs n’a jamais lâché lui : Carey Price (encore) a réalisé plus de 40 arrêts ce soir.
Parlant de phénomène, Steven Stamkos vient de marquer son 20e but lors de son 21e match. Il se dirige vers une saison de 80 buts. Ce jeune homme n’a pas fini de nous en mettre plein la vue et son gilet est déjà brodé avec celui de Sidney Crosby pour les Jeux olympiques de 2014. Ah non, j’oubliais! Nous allons mourir en 2012.

Ce n’est pas le choix qui manque!

Ce soir, vous allez sortir la zapette de télé! Préparez vos poignets et reposez vos mains une bonne partie de la journée. D’abord, vous serez nombreux à regarder Occupation double avant le hockey. Une petite demie-heure pour vous divertir. De plus, nous attendons avec impatience l’élimination de la deuxième fille. La finale s’annonce corsée s’il ne reste que les deux couples à compter de demain. Ensuite, vous devez changer de postes, car il y aura de l’action pendant le match Canadiens-Flyers, prise 2. La semaine dernière, le match s’est terminé dans la discorde et plusieurs joueurs orangés cherchaient à s’en prendre au jeune, mais dynamique P.K. Subban. Le capitaine des Flyers, Mike Richards, a même prévenu Subban de se calmer et d’attendre d’acquérir un certain respect avant de s’en prendre à tout ce qui bouge. Il y aura des règlements de compte ce soir et de l’action à profusion. Carey Price sera dans le filet du Canadien et Brian Boucher sera d’office devant la cage des Flyers. Plus loin sur votre chaine télévision, il y aura un autre match haut en couleur. Les Bruins de Boston visitent le Lightning à Tampa Bay. Les matchs du Lightning sont souvent à caractère offensif, et loin d’être défensif. Et les Bruins ont toute une offensive. Ce match pourrait bien se terminer 4 à 3 ou 5 à 4. Tout dépendamment de la prestation de Tuukka Rask, vous pourriez avoir droit a une avalanche de buts. Le seul point négatif, c’est que le Lightning évolue sans Simon Gagné et Vincent Lecavalier, tous deux blessés. Bonne soirée!

dimanche 21 novembre 2010

Savourez-vos moments spéciaux

Je suis certain que vous allez savoir ce que je veux dire. Il y a de ces journées qui sont planifiées depuis longtemps et qui vous permettent de mettre la « Switch à off ». Elles vous permettent de faire le vide pendant 24 h et de tout oublier. Sauf une chose bien sûr : vous amuser. Même le cadran à 7 h ne vous dérange pas. Parce que cette journée vous appartient pour faire le vide. Aujourd’hui en était une! Nous sommes allés chercher « mononcle » à Repentigny et nous nous sommes rendus au Stade olympique pour y voir la finale de l’Est du football canadien. Les Alouettes recevaient les Argonauts de Toronto. Bien installés sur notre siège une heure avant la partie, nous faisons le tour de la place du regard. Nous relaxons avant de vivre de grosses émotions. Une bière et un « roteux » en main. À notre gauche et à trois bancs de nous viennent s’installer deux jolies dames. Puis le temps passe et arrivent deux hommes louches. Pas trop de classe, les dents pourries ou manquantes et les odeurs nauséabondes. Le bonheur est assombri, mais l’important, c’est que ces deux hommes soient heureux d’être là. Et vient l’entrée des joueurs sur le terrain. 58 021 spectateurs debout et les frissons vous parcourent tout le corps, de la tête aux pieds. C’est inévitable. Le premier quart ainsi que tout le match fut l’histoire des Alouettes. Nous avons eu de tout : un touché par la bombe, un touché par interception et un touché sur un retour de dégagement. Il y avait de tout : des femmes, de la bière et de la joie. Il ne manquait qu’un petit plateau d’ailes de poulet. C’était un match diversifié à tout point de vue et un match à sens unique pour nos oiseaux. Résultat : ils tenteront de remporter une deuxième Coupe Grey la semaine prochaine à Edmonton.
Ces journées de plaisirs purs ne sont pas si fréquentes dans un mode de vie accéléré, entremêlé d’études et de travail. Il faut donc en profiter. Et j’étais heureux de passer une journée sportive avec mon père, tout sourire. Je riais en regardant « mononcle » qui scrutait les meneuses de claques avec ses longues-vues. Et le quatuor était complété d’un de mes meilleurs amis proches et lui aussi semblait fier de vivre ces moments-là. Le bonheur peut parfois être simple et à portée de main. Il suffit de profiter de chaque petit moment qui vous appartient. Voici une petite chanson à écouter. Du moins, n’écoutez que les deux premiers couplets :

http://www.youtube.com/watch?v=XvyMG0z0FZY

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Alouettes, Charest, Rouge et Or

Jean Charest a maintenant 200 000 signatures contre lui, qui demande sa démission. Il a dû se défendre de plusieurs scandales et de plus histoires, non pas toutes prouvées. Voilà que le Québec entier en a assez.
Cet après-midi, ce sera la finale de l’EST dans la Ligue canadienne de football. Les Argonauts de Toronto rendront visite aux Alouettes de Montréal. C’est à prévoir que les Als vont dominer ce match et qu’on va surement reporter une deuxième Coupe Grey consécutive. Anthony Calvillo a encore des réserves malgré son âge avancé. Allons-y d’une prédiction de 38-22 pour les oiseaux. J’ai bien hâte d’être au Stade olympique, réunissant plus de 50 000 spectateurs. Le toit ne tiendra pas la route!
Dans la Ligue universitaire, c’est le Rouge et Or de l’Université Laval de Québec qui a remporté les grands honneurs. Ce n’est pas une surprise, bien que la victoire fut difficile à aller chercher. Ils l’ont emporté 13 à 11 face aux Mustangs de l’Université western. Ce sera une sixième visite pour Laval à la Coupe Vanier.

samedi 20 novembre 2010

Ca-Rey! Ca-Rey! Ca-Rey!

Encore une victoire et encore par blanchissage. Il faut s’entendre sur un point : nous sommes loin des huées du premier match préparatoire. L’homme derrière le masque a travaillé fort et présentement, il est au sommet de sa forme. Ce soir, il a abaissé sa moyenne de buts alloués sous les 2.00 et vient d’augmenter son pourcentage d’arrêts au-delà des .930. Le Canadien a gagné 2 à 0 contre les pauvres Leafs. Pauvres parce que cette équipe fait pitié du côté de l’attaque. Phil Kessel doit se sentir seul au monde et Brian Burke pourrait bien regretter ce geste à voir aller le jeune Tyler Seguin (que les Bruins ont repêchés avec le premier choix des Leafs). D’autant plus que Boston a encore le premier choix de Toronto au prochain encan de 2011. Carey Price a donc obtenu la première étoile. Le très productif Jeff Halpern a obtenu le but de la victoire et le but d’assurance est venu de Michael Cammalleri. Pour Mickey-Mike, il s’agissait de son sixième but de la campagne. Bien que Price fasse maintenant oublier les prouesses de Jaroslav Halak, Lars Eller progresse tranquillement, mais ne produit pas. C’est évident que le CH aurait dû un obtenir un ailier de renom pour Halak, mais disons que la masse salariale ne l’aurait peut-être pas permis. Scott Gomez a encore obtenu de bonnes chances sans réussir quoi que ce soit. Il faudra être patient dans son cas. La prochaine escale : Philadelphie lundi. Laissez faire L’auberge du chien noir et Virginie parce que ce match vous en mettra plein la vue. Le dernier affrontement s’est terminé dans le tumulte, avec les commentaires désobligeants de Mike Richards envers P.K. Subban.

Quelle vie... un père exemplaire

C’est un père de famille formidable. Aujourd’hui, je remplissais le papier de toilette dans l’allée d’épicerie pour la huitième fois en 1 h. Et j’ai tendu l’oreille droite à la conversation qu’avaient un père et une dame. Et il y avait sa petite fille dans le panier d’épicerie, assise avec un appareil photo numérique. Elle s’amusait. Et le père lui, racontait à la dame que sa fille était trisomique. Ça doit être très difficile comme parents de devoir composer avec la maladie de son jeune enfant. Il racontait à la dame tout ce que lui et sa femme ont vécu ces dernières années. Il a dû lâcher son emploi pendant plus d’un an pour s’occuper de sa fille et pour les nombreuses visites à l’hôpital. Il racontait tous les suivis de sa fille. Elle avait des autistes avec elle dans son entourage. Ce jeune père de famille est doté d’une force incroyable. Mais plus encore, il parlait avec une telle fierté et un tel encouragement. Ce père est doté de tout un courage. Personne ne souhaite que son enfant soit handicapé. Et lui ne s’est jamais laissé abattre. Aujourd’hui, elle est autonome. Et bientôt, elle commencera l’école. Je pense sincèrement que d’écouter de telles conversations nous fait grandir intérieurement. Sa petite fille à la chevelure blonde est magnifique et son visage ne laisse paraître aucun signe de la maladie. Ses parents semblent extraordinaires et ce père de famille a raison d’être fier. Il y aura d’autres moments difficiles et il a dit : « Les moments difficiles, elle en aura à tout âge. Mais nous serons toujours présents pour elle. » Je le répète… il a raison d’être fier!

vendredi 19 novembre 2010

Hélas… Ils sont fous!

Faisons le tour de deux ou trois nouvelles qui méritent mention.
D’abord, vous savez que les mineurs chiliens se font inviter partout et se voient offrir plusieurs cadeaux ou voyages. Évidemment, cette situation fait des jaloux. Parfait! Que ceux-là viennent me voir et nous allons les envoyer 69 jours sous terre sans garantie de survie.
La construction du nouveau pont à Montréal achève. Les conducteurs automobiles ont hâtes. Ça leur fera une option supplémentaire pour sacrer pendant des heures.
Ensuite, si vous êtes un vrai sportif, et vieux comme moi, vous avez connu la belle carrière de Pat Burns. Il a connu du succès partout où il a passé. Il est décédé de son cancer aujourd'hui vers 18 h. Il réussissait à gagner avec des alignements douteux, notamment à Boston et à Toronto. C’est un grand homme de hockey qui nous a quittés.
Les femmes battues sont nombreuses en Haïti. Une femme de 29 ans a décidé de quitter son mari, elle qui était violentée par celui-ci. Il est venu se venger en lui jetant au visage de l’acide provenant de la batterie d’une auto. L’image est à glacer le sang. Nous évoluons dans un monde où la violence est selon moi beaucoup trop présente et où trop de gens sont dérangés mentalement. Cet homme mériterait plus qu’une peine d’emprisonnement. C’est incroyable à quel point il faut être malade pour poser un tel geste.
Dans ma chronique d’hier, je vous disais que les Canadiens allaient battre Nashville, mais je vous disais aussi : « ne sait-on jamais ce qui peut arriver? » L’ex-Canadien, Francis Bouillon en a décidé autrement. Il a parié un gros montant dans le vestiaire sur la victoire des siens et a lui-même contribué en récoltant deux points. Ce petit gars-là frappe, joue bien défensivement et à un cœur gros comme la terre. Bob l’avait laissé partir, préférant Jaroslav Spacek et ayant signé un trop long contrat avec Roman Hamrlik. Dommage. Il faut aussi noter la performance du géant, Pekka Rinné.

jeudi 18 novembre 2010

Maladie noire... le Cancer!

Le cancer est sournois et frappe partout, souvent et en tout temps. Nous sommes tous touchés, de proche ou de loin, par cette maladie et elle rôde, quelque part dans notre entourage. J’ai donc écrit un petit poème qui va comme suit :

LE CANCER

Maladie noire, maladie cynique
Maladie destructrice, anéantisse
Non pas que d’un seul être
Mais de son univers propre

Elle frappe, sans crier garde
Forte, féroce, sous l’écorce
Jamais visible, irréductible
Creuse, dans les profondeurs
Installe la peur… puis il se meurt

Pourquoi s’acharner, ravager
Éliminer autrui, par millier
Frapper quiconque, ne s’y attend
Sans regret, sans repentir
Tuer, exterminer, faire souffrir
Pour ton plaisir, anéantir et jouir

Maladie noire, noire de haine
À mon tour, je te veux morte
Impuissante, faible, inerte
Comme ceux que tu désertes

Cesse de dominer, surprendre
Cesse de détruire, d’exister
À ton tour, meurs, lentement
Souffrant, tristement, agonisant
… comme tous ces gens, périssant

Êtes-vous des frères? Des frères hostie!

Deux frères, deux Kostitsin. Ah!, la bonne vieille époque du film Slap Shot et ses répliques mémorables qui nous ont marqués. Et Reggie Dunlop qui demande aux trois frères : « êtes-vous des frères? » et eux de répondre sarcastiquement, en trouvant la question ridicule : « des frères hostie (rire), êtes-vous des frères, bin voyons donc ». Ce soir, il y aura un duel entre frères. Ce sera le retour de Sergei Kostitsin au Centre Bell et cette fois, il portera l’uniforme des Prédateurs de Nashville. Il sera opposé à son frère Andrei. Sergei se plaint déjà de son temps d’utilisation avec sa nouvelle équipe et devrait plutôt agir que de parler. L’homme qui, jadis, avait des soirées bien arrosées ne recevra peut-être pas un accueil bien chaleureux ce soir. Ce sera aussi le retour du défenseur Francis Bouillon, lui aussi membre des Preds. On s’entend qu’une visite de Nashville, en temps normal, n’exciterait pas « grand poils de jambe. » Mais le match aura un peu plus de couleurs avec la présence de deux anciens Canadiens et la rivalité frère contre frère. Carey Price sera devant le filet, lui qui parcoure une impressionnante séquence avec seulement trois buts alloués à ses quatre derniers matchs. Il sera opposé au géant, Pekka Rinne (saison difficile : 4-5-2, moyenne de 3.06 et un bas pourcentage d’arrêt de .904). Juste pour suivre le duel de Kostitsin, ça vaut la peine de regarder le match ce soir. Pour ce qui est du classement, le deux points penche du côté de Montréal… mais ne sait-on jamais?

mercredi 17 novembre 2010

Vous ne la connaissez pas? Je vous la présente

En connaissez-vous des gens de caractère? Moi j’en connais plusieurs et ils/elles sont faits/tes forts/tes. Moi je suis de ceux qui sont difficiles à relever une fois au tapis. Quand je tombe, je me lamente au sol longtemps. Un petit échec peut me tracasser des jours, mais généralement, je me relève. Il faut s’entourer de gens qui sont forts. Ils deviennent alors des modèles sur qui nous baser et ils deviennent des exemples à suivre. La personne qui me vient en tête est vraiment exceptionnelle. Disons que dans les deux ou trois dernières années, elle a eu sa part de coups durs. Mais elle se relève toujours aussi aisément. Et elle repart. Elle repart sur une autre piste. D’abord, elle a essuyé un premier refus en 2008 pour se qualifier au doctorat en psychologie. Et puis en 2009, ce fut la même réponse comme le disent si bien les Allemands : « Denied ». Mais pendant six mois, elle a travaillé d'arrache-pied pour réussir au deuxième essai. Des heures et des heures investies pour recevoir la même réponse. Et ne venez pas douter de son dossier : on parle de quelques B ici et là, et le reste vacille entre A- et A+. Et pendant ces six mois, elle a amélioré de ces quelques notes B par des notes de A. Mais le résultat fut le même. Nous pouvons crier à l’injustice parce que cet établissement scolaire « chéri » accepte des étudiants venant de partout, avant même de privilégier ses propres étudiants. Ils ont pourtant rempli vos coffres pendant quatre longues années et déboursé plusieurs beaux dollars. Ne reculant devant rien, elle a tenté sa chance dans un nouveau programme, et encore une fois, ce fut négatif. Maintenant étudiante dans une autre grande ville, elle avait une seule et unique opportunité de revenir en Mauricie pour y faire un stage. Coup de théâtre, encore! L’établissement en question refuse de donner le poste à une étudiante stagiaire de première année. La tâche serait trop lourde selon eux. Le verdict fut identique : refusé! Tous ses refus sont survenus dans une courte période de temps, mais elle ne recule pas. Au contraire, elle se relève encore, plus facilement et plus puissante. Ils en ont fait une personne plus forte. Tous ces échecs la font grandir. Nul ne doute qu’elle trouve sa voie. Le système pourrait continuer de s’en prendre à elle, mais il perd son temps. Parce qu’on sait qu’en fin de compte, c’est elle qui va gagner. Et ses rêves ne sont pas brisés : au contraire, il ne fait qu’en créer des nouveaux. Je t’aime.

Sauvetage in extremis!

Une fillette de trois ans est tombée au fond d’un puits. Les secours sont aussitôt intervenus. D’abord, des gens ont attaché une caméra au bout d’un câble et ont descendu l’objet d’improvisation à caractère intelligent au fond du puits. Constatation : la fillette est toujours en vie. Ils ont fait ni une ni deux pour se regrouper et trouver un plan d’action avec des câbles pour remonter la jeune fille. Le sauvetage aura duré tout près de six heures et aujourd’hui, elle pourra retrouver sa vie normale. Miraculeuse, sans l’ombre d’un doute, elle peut remercier le ciel s’il est croit en Dieu, mais surtout, la nature humaine. L’humain est reconnu pour causer bien des dommages sur le plan environnemental, écologique ou social. Mais lors de graves évènements ou de graves tragédies comme celle-ci, l’humain se regroupe et travaille en équipe. Ce n’est pas que l’instinct qui refait surface, mais aussi une notion de solidarité. Dans de telles situations, il faut réfléchir ensemble, lancer des plans d’action et surtout, lutter contre le temps. La petite fille, quant à elle, ne peut qu’attendre et souhaiter une deuxième chance de vivre. Après s’être entendus sur le plan de sauvetage le plus plausible, les héros ont hissé des câbles et remonté la fillette. Et elle vit à nouveau. Elle a droit à un deuxième souffle. Regagne ton domicile et retourne jouer avec tes poupées. Et n’oublie jamais que la vie est chère aux yeux de tout être humain, mais si fragile…

mardi 16 novembre 2010

Match Canadiens Flyers : PRICE-LESS

Un affrontement Habs-Flyers comme nous les aimons. Et comme dans le bon vieux temps. C’était tout un match de hockey. D’abord, il faut parler de Carey Price. Après une semaine sans faille, le jeune gardien a été spectaculaire encore ce soir. Ses déplacements sont rapides et il était bien positionné plus souvent qu’autrement. La différence avec la saison dernière est flagrante : chaque tir et chaque arrêt lui paraît si facile. Il s’élève présentement parmi l’élite de la Ligue nationale de hockey (NHL) et c’est ce que la direction du Canadien attendait de lui. Reste à voir s’il pourra être constant et répéter ses exploits en séries éliminatoires. Ce dernier a terminé la soirée avec un total de 41 arrêts. Il a évidemment reçu la première étoile de la rencontre. Il faut souligner le travail de Brian Gionta (1 but 2 passes) et son agréable séquence de 8 points en 5 parties au côté du magicien Tomas Plekanec et de Michael Cammalleri.

Il y a eu plusieurs bonnes mises en échec et d’autres douteuses. Les adversaires étaient les Flyers après tout! C’est pourquoi Maxim Lapierre a voulu régler le cas de Darrol Powe, mais disons que les « POW » sont venus se terminer sur la tête de Maxim.  Ensuite, il y a eu les différentes prises de bec et les altercations avec P.K. Subban. Le jeune adore créer un peu de zizanie et il n’a fait qu’ajouter de la couleur dans un match incroyable. Les affrontements contre Philadelphie sont intéressants depuis quelques années, entre autre parce qu’ils ont éliminé le Canadien à deux reprises. Depuis, une rivalité s’est crée et ce soir, il y avait de tout dans ce match. Dommage pour ceux et celles qui ont manqué le spectacle. Je vous conseille de vous diriger vers le salon pour écouter le match Canadien Express à 23h.

Quelle tragédie!

J’écris à partir de la tragédie qui s’est produite en Chine, il y a quelques jours.
Vous vous levez par un beau matin de novembre, et vous déjeunez, normalement. Un petit bec à votre fille, puis un petit bec à votre garçon. On termine avec un bon baiser à la femme qui vous est chère. Hop! On embarque dans l’auto et on se dirige vers une autre journée de travail. La routine, toujours la routine. Sauf que celle-ci aurait dû être différente. Bien installé à votre bureau, les heures passes. Tranquillement. Puis vient un son, celui auquel on ne s’y attend jamais. Vous vous situez au vingtième ou trentième et quelques étages et le feu s’est déclenché dans l’immeuble. D’abord, il y a un vent de panique et lorsque vous apprenez qu’il est impossible de descendre, c'est l’anéantissement. Vous êtes une centaine à crier. Tout autour, que des visages pétrifiés, apeurés, désespérés. Dehors, ce sont les flammes, et un ciel gris. Les minutes vous paraissent des heures. La boucane est tellement lourde que le beau ciel bleu n'est plus. La noirceur soudaine n'est qu'un simple avertissement. En une dizaine de minutes, vous avez maintenant une réelle vision de l'enfer. Malheureusement. Et les secours ne pourront pas atteindre le toit. Maintenant, vous devez faire abstraction de ceux qui vous entourent et prendre une décision. La pire de votre vie. Le choix de votre mort. Certes, nous voudrions tous choisir notre mort et choisir une mort douce, sans douleur, sans souffrance. Mais aujourd'hui, vous êtes perdu dans le ciel et vous devez choisir une mort atroce. Deux choix s'offrent à vous. Ni un ni l'autre vous fera gagner, hélas. Je choisi la mort subite et je plonge; ou je choisis une mort lente, terrible, brûlé de haut en bas, de l'extrémité de mes pieds jusqu’à mon dernier cheveux. Aucun être humain sur terre n’aurait souhaité ça. Au moins 53 personnes ont perdu la vie. Et des centaines d’autres un être cher.

lundi 15 novembre 2010

Chronique : Tu t’aperçois que tu es vieux quand...

Le temps fil à toute allure et en vieillissant, nous sommes de plus en plus occupés. Donc plus nous sommes occupés, plus le temps passe vite. C’est une roue qui tourne! On se rend compte qu’on vieillit par de simples détails. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu deviens oncle ou tante. Tu t’aperçois que tu es vieux quand Alexandre Despatie commence à parler de retraite. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu atteints l’âge des agents libres dans le sport moderne. Tu t’aperçois que tu es vieux quand monter les marches t’essouffle. Tu t’aperçois que tu es vieux lorsque le café entre dans ta vie. Tu t’aperçois que tu es vieux quand ton chien ou ton chat devient ton meilleur ami. Tu t’aperçois que tu es vieux quand les autres te disent que tu as quelques cheveux gris et que tu le nies en disant que ce sont là des signes de sagesse. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu lis les Publisacs. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu magasines pour une acheter une loupe. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu cherches une « tite laine » pour te couvrir le soir. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu t’achètes un rasoir pour les poils de nez et pour les poils d’oreilles. Tu t’aperçois que tu es vieux quand courir devient une corvée, surtout si tu ne rattrapes pas le jeune bambin de trois ans. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu appelles ta blonde « ta douce ». Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu commences à mettre du sel et du poivre partout. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu magasines une grosse voiture et que la priorité devient le confort des bancs. Tu t’aperçois que tu es vieux quand le Nintendo64 a quasiment l’âge de son nom. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu perds de vue tes oncles/tantes et tes cousins/cousines. Tu t’aperçois que tu es vieux quand tu trouves répugnant de mettre du beurre d’arachides et des bananes sur tes « toasts ». Mais n’oublie jamais la devise suivante : reste jeune de cœur et les tiens sauront l’apprécier. Bonne journée.

dimanche 14 novembre 2010

Tout un PARTY de Noel IGA!

Une ambiance du tonnerre, un décor attentionné, très bien préparé pour accueillir la majorité des 130 employés, certains accompagnés d’autre pas. D’abord le tapis rouge, la photo d’entrée et prenez place tous et toutes. C’était, il faut le dire, toute une soirée de dixième anniversaire du IGA Marché Paquette. Nous devrions les remercier pour la soirée, mais aussi pour les nombreux prix qui ont su combler plusieurs d’entre nous. Il y avait tous ces hommes, sur leur 36, et toutes ces femmes, chics et belles. Certains et certaines ont mis des heures à se préparer devant le miroir, à sacrer et à recommencer. D’autres ont joué de chance et réussi le tour de force en moins de dix minutes. Ce fut un excellent repas, puis le Tigala. La boisson qui coule à flot, et les discussions ici et là. Et puis le groupe de musique n’a pas déçu, option différente du fameux D.J. habituel. Et puis la danse, encore au rendez-vous et toujours gage de succès. Bref, la plupart sont retournés chez eux sourire aux lèvres et ont déjà hâte à 2011. D’autres ont quitté difficilement, faute d’abus de boisson. D’autres ont quitté plus tristement, sachant que c’était le dernier chapitre pour eux…
Et j’en fais partie. La page se tournera après 6 ans de service. Mais aussi 6 ans d’amitié avec Olivier Belzile et Éric Champagne. Le fameux trio Daniel Alfredsson, Dany Heatley et Jason Spezza sera séparé sous peu. C’était une dernière occasion de fêter en contexte d’emploi et puis vient le coup de minuit, pour te rappeler que toute bonne chose à une fin. Pour ne nommer qu’eux, puisqu’on laisse aussi d’autres amis derrière soi, je ne me gêne pas pour vous dire comment je vous apprécie et comment le temps passait plus vite avec vous. Et surtout, comment je suis fier de vous avoir connu… Espérons que nous aurons la chance de nous revoir!

Échanger Andrei Markov?

Markov s’est blessé à nouveau hier soir, dans une superbe victoire de 7 à 2 du Canadien face aux Hurricanes de la Caroline. En début de saison, durant un bulletin sportif, la question avait été soulevée : serait-il venu le temps d’échanger Andrei Markov? D’abord, il y a eu l’éclosion rapide de P.K. Subban. Ensuite, Andrei se trouve en fin de contrat. Il était question de ses récentes blessures, particulièrement lors des deux derniers printemps, soit pendant les séries éliminatoires. Et hier, encore! Le genou, encore! Voilà qu’on parle d’une autre absence probable de trois mois. Outre sa fragilité, Markov demeure tout un défenseur. Mais à bientôt 32 ans, sera-t-il capable de demeurer en santé après trois ans de malheur? L’échanger à grosse valeur pourrait signifier l’acquisition (enfin) d’un gros ailier pour jouer avec Gomez et Gionta. Pierre Gauthier pourrait-il même acquérir un jeune défenseur dans la transaction ou Yannick Weber (22 ans) est enfin en voie d’éclore? (Ligue américaine 11 points, 13 matchs et 7 buts). Évidemment, s’il est absent pour un autre trois mois, il peut être difficile d’échanger Andrei. Cependant, si on regarde sa valeur marchande, je crois qu’il serait possible de mettre la main sur un excellent attaquant. C’est une question qui traversera peut-être l’esprit de M. Gauthier dans les prochaines semaines.

jeudi 11 novembre 2010

Un Québécois débarque à Montréal!

Et tout un! Michael Bournival a le cœur gros comme la terre et est un Québécois pure laine originaire de Shawinigan. Il a fait partie de l’édition des Cataractes qui a perdu en grande finale de la Ligue junior majeure du Québec(LHJMQ) il y a deux ans, aux mains des voltigeurs de Guy Boucher. Michael avait 16 ans. Maintenant âgé de 18 ans, on parle même de lui comme possible représentant de l’équipe Canada, qui habituellement, vise les joueurs de 19 ans. Bournival a tellement de racines de leader en lui qu’il est capitaine des Cats. Il fut le choix de troisième tour de l’Avalanche du Colorado à l’encan 2010. Ryan O’byrne a été victime d’un surplus de défenseurs et ne s’est peut-être pas développé comme prévu a Montréal. Malheureusement, nous pourrions nous souvenir  de lui que pour son but inscrit dans son propre filet ou pour l’histoire de la sacoche. Bournival a de grandes habiletés défensives et peut jouer les trois positions. Il est capable de marquer des buts, et surtout, il est Québécois! Dieu sait que les gens de Montréal en veulent davantage dans l’organisation et Bournival ne devrait pas décevoir les siens. Maintenant, il faudra être patient. C’est un projet à long terme, voir 3 ou 4 ans. Il va jouer deux autres saisons dans la LHJMQ (incluant celle-ci) et peut-être une saison dans la Ligue américaine de hockey. Mais comme le dit le vieux dicton, tout vient à point à qui sait attendre!

Bruins-Canadiens : Prise 1

C’est ce soir qu’aura lieu le premier affrontement entre les Bruins de Boston (8-3-1) et les Canadiens de Montréal (9-5-1). D’abord, mardi soir, le CH a offert toute une performance face aux Canucks de Vancouver et Roberto Luongo. Un match sans faille ou presque accompagné de deux ou trois bijoux de Carey Price et le tour était joué. Hier, les Bruins ont à leur tour offert toute un spectacle de hockey, en troisième période. Dominés 4 à 2 après deux périodes, et ce, grâce à Tim Thomas (plusieurs arrêts clés/ 46 lancers), les Bruins ont marqués à cinq reprises en troisième pour l’emporter, à Pittsburgh, par la marque de 7 à 4. Tim Thomas domine la NHL avec un dossier de 8-0-0, une moyenne de buts alloués de 1.39 et un pourcentage d’efficacité à .959, mais ce soir, il se pourrait bien que ce soit Tuukka Rask devant le filet. Rask a été solide samedi face aux Blues de St-Louis. Tim Thomas devrait être au repos puisque Boston parcours une séquence de trois matchs en quatre soirs, et parce qu’il a reçu tout près de 50 lancers hier soir. Logiquement, Thomas a une carrière difficile face au CH (opposant de ce soir) et un succès monstre face à Ottawa (opposant de samedi). Du côté de Montréal, la présence de Carey Price est confirmée. Comme c’est le cas depuis quatre ou cinq saisons, un affrontement entre ces deux équipes devrait être très enlevant. On ne peut pas dire que la rivalité entre les deux équipes soit aussi prenante que celle entre le CH et les Nordiques de l’époque. Cependant, depuis quelques années (remontant entre autre Komisarek et Lucic), la rivalité entre Boston et Montréal est une des plus belles à voir pour les amateurs et chaque match regorge d’intensité.

Vous remarquerez qu’au Québec, nous comptons plusieurs partisans des Bruins. Vous remarquerez donc que lorsque vous avez un partisan des Bruins dans votre entourage, entremêlé par la rivalité qui existe sur la patinoire entre les deux équipes, vous changez votre vision du jeu en tant que spectateur. Peut-être même inconsciemment, vous allez suivre le classement de plus près et même regarder les résultats des Bruins lorsque ceux-ci jouent. C’est ça la beauté du sport, qui fait en sorte que, vous ne regardez pas un match Canadiens-Sabres ou un match Canadiens-Stars de la même façon que vous regardez un match Boston-Canadiens. Il ne me reste plus qu’à vous souhaitez un BON MATCH!

mercredi 10 novembre 2010

Se plaindre le ventre plein…

J’ai lu l’article dans le journal sur l’état présent en Haïti et je peux vous dire qu’on se plaint le ventre plein. Dans les prochains jours et les prochaines semaines, nous allons pleurer pour quelques flocons de neige, pour le déneigement, pour le froid glacial (surtout à Québec  le matin). Nous allons vite souhaiter le retour de l’été, et la sortie des shorts et des t-shirts. Mais aussitôt, nous recommencerons à brailler à propos de tout et de rien : la chaleur intense, les canicules, les glissades d’eau trop chères pour une famille de quatre, la pluie et encore la pluie.
C’est incroyable de faire une rétrospective de ce qui nous fait damner et ce qui s’est passé en Haïti depuis le tremblement de terre. La reconstruction est lente, et encore des milliers de gens sont regroupés, dans des campements de ferraille et toile qu’ils ont improvisés. Ils ne se doutaient probablement pas qu’il s’agirait d’une improvisation mixte, qui a pour titre « cet abri vous sera utile pour trop longtemps et deviendra l’enfer pour plusieurs d'entre vous ». Pourquoi l’enfer? Parce que la population vit des moments atroces. Le Choléra frappe comme une pandémie et a fait plus de 500 morts. Et elle se propage rapidement. Les campements sont trop rapprochés et les gens vivent dans l’insalubrité, dans la malnutrition et la maladie s’installe. La maladie a refait surface après 100 ans et la peur est installée partout, et la panique aussi. Il y aura malheureusement d’autres victimes, hélas. C’est dans de tels évènements que je me dis parfois… c’est vrai qu’on se plaint le ventre plein, mais batinsse que je l’aime mon… Québec!

La chronique Comment fais-tu…

Nous allons analyser quelques situations, loufoques ou bien ordinaires. D’abord, comment fais-tu pour être fier de toi quand tu passes tes journées à rabaisser les autres pour te remonter? Comment fais-tu pour habiter avec 50 chats et te faire chasser pour insalubrité, alors que même ton évier était bouché depuis des mois? Comment fais-tu pour tromper ta blonde ou ton chum avec son/sa meilleur/e ami/e? Comment fais-tu pour demander des escargots sur ta pizza? Comment fais-tu pour aller au cimetière après minuit sans suer? Comment fais-tu pour avoir comme équipe favorite les Ducks d’Anaheim? Comment fais-tu pour ne pas espérer le retour des Nordiques de Québec? Comment fais-tu pour manger avec des ?%%? de baguettes sans sans ne rien échapper? Comment fais-tu pour dormir que 3 ou 4 h, rendu à 30 ans? Comment fais-tu pour réussir à jouer sept soirs en ligne la même pièce de théâtre? Comment fais-tu pour passer une journée avec ta copine dans des magasins de linges? Comment fais-tu pour ne pas aimer Louis-José Houde? Comment fais-tu pour être gêné de dire à tes meilleurs amis comment tu les aimes? Comment fais-tu pour manger des pâtes alimentaires sans les accompagner d’une « tite » tranche de pain? Comment fais-tu pour ne pas avoir l’air fou lorsque tu oublies tes clés d’autos en dedans de la voiture? Tu mets un double des clés dans ton porte-monnaie. Et si tu oublies aussi ton porte-monnaie dans l’auto? Sort un « support » de ta poche de jean. Comment fais-tu jouer à la cachette à deux joueurs? Et terminons avec celle-ci : Comment fais-tu pour lire le blogue de Joe Cossette : c’est facile… http://joek7.blogspot.com/

Carey Price surclasse Roberto Luongo

Price avait déjà une légère avance sur Luongo cette saison avec une moyenne de 2.45 et une efficacité de .911 comparativement à Robertooooo qui présentait une moyenne de 2.75 et .une efficacité de .909. Eh bien Carey a brillé hier pour mériter son deuxième jeu blanc de la campagne. Price connaît un fort début de saison et le jeune cerbère n’avait pas le choix. Il suffit de repenser au départ de Jaroslav Halak pour se souvenir des attentes que les « fans » avaient envers Carey. Et le jeune gardien répond bien. Il a été bon plus souvent qu’à son tour étant même choisi le joueur du mois d’octobre à Montréal, et ce, voté par les amateurs. Même dans les défaites du CH, il a souvent brillé pour garder le Canadien dans le match. Hier, face aux Canucks, il a été à la hauteur des attentes et très solide à plusieurs reprises, notamment sur un mauvais changement de trio des Canadiens. Il a dû bloquer de la jambière droite un tir bas de Dan Hamhuis. Il a dû se signaler sur un échappé à trois contre un et a été spectaculaire en fin de match, alors qu’il restait moins de dix secondes à jouer. Il faut le mentionner, Carey Price a vraiment amélioré son jeu, et surtout, sa vitesse de déplacement et sa vitesse de mitaine et de bloqueur.
Une étoile est née? Non, l’étoile existait déjà, elle ne fait que prendre tranquillement sa place dans le firmament…

mardi 9 novembre 2010

Vous devez connaitre Jeff Skinner

Jeff est un jeune hockeyeur. Samedi, vous devriez le voir pour la première fois de sa carrière au Centre Bell et il sera à surveiller. Alors que tous attendaient Taylor Hall, Tyler Seguin, Jordan Eberle ou Magnus Paajarvi, c’est Jeff Skinner qui est en train de voler le « show ». Skinner est né le 16 mars 1992, en Ontario. Il est donc permis de rêver de le voir un jour représenter Team Canada pendant les Jeux olympiques. Bien qu’il soit petit (5 pieds 10 pouces), Jeff connaît un début carrière incroyable. Il fut le septième choix total du dernier repêchage de 2010 et a vite impressionné la direction des Hurricanes durant le camp d’entrainement. Il faut savoir que l’an dernier, à Kitchener (OHL), il a marqué 50 buts en 64 matchs et totalisé 90 points. Ce soir, la Caroline a battu les Oilers d’Edmonton par la marque de 7 à 1. Jeff Skinner a continué son bon travail avec une récolte d’un but et deux mentions d’aide. En 15 parties, il compte maintenant 6 buts et 9 passes, pour un total de 15 points.
Il est petit, mais il a tout pour réussir. Le coup de patin, les mains et l’atout le plus important : le cœur, pour travailler soir après soir et la passion du hockey… Petit train ira loin!

Maxim Lapierre n'est pas une solution...

Présentement, Jacques Martin essaye tout ce qui est possible d'essayer avec ce qu'il a en main et c'est normal pour un entraineur-chef. Après Tom Pyatt, Travis Moen et Lars Eller, voilà que ce soir, c’est Maxim Lapierre qui pivote le deuxième trio du CH. D’abord, bon nombre de gens ne sont pas d’accord avec le fait de séparer Andrei Kostitsyn du premier trio pour essayer de relancer le deuxième trio. Cela coïncide avec la séquence d’une victoire en quatre matchs du Canadien. Il ne faut pas oublier que monsieur K. avait un de ses meilleurs débuts de saison en carrière au côté de Michael Cammalleri et de Tomas Plekanec. Revenons à nos moutons, et réfléchissons. Jacques Martin doit faire des essais, mais le problème demeure irrésolu. Les Pyatt, les Moen et les Lapierre sont de bons joueurs de troisième trio, des joueurs d'énergie et qui sont sur la patinoire pour leur habileté défensive. Ce n’est vraiment pas une solution sur le deuxième trio. Lars Eller démontre de belles choses, mais n’est pas encore prêt pour ce rôle. Martin devra donc se rabattre sur Benoit Pouliot, qui a déjà rempli ce rôle avec succès ou peut-être même donner la chance à Max Paciorrety. Peut-être que ce dernier pourrait faire le travail, question de ne pas retourner à Hamilton.

La triste morale de cette histoire, c’est que Montréal a échangé son meilleur joueur, la vedette de l’an dernier, Jaroslav Halak, sans recevoir d’ailier qui serait déjà établi et prêt à remplir le filet adverse. Pourquoi? Parce que des grosses signatures comme Jaroslav Spacek et Roman Hamrlik sont venues hanter le CH empêchant la direction d’aller chercher un gros joueur talentueux. La masse salariale est ainsi déjà trop occupée… Hélas!

Larry... Un grand départ!

Larry Smith nous quitte après 12 ans de loyaux services. Il quittera son poste le 31 décembre 2010. Il a occupé le poste de président de 1997 à 2001 et de 2005 à 2010. Larry a remporté une coupe Grey et selon moi sauver le football au Québec. Il a su ramener le coeur des partisans à ce sport intense, que l'on avait malheureusement perdu au fil des ans. Mais Larry a fait encore plus pour le football! Il a ramené la passion du football dans les instituts au niveau secondaire, collégial et universitaire. C'est aussi lui qui a sorti nos « oiseaux » du « dôme » olympique, alors que les Alouettes évoluaient devant de minces foules et celles-ci, dispersées dans une atmosphère terne qui se dissipait dans tout ce béton. Il a migré les Alouettes vers le stade Percival-Molson et il a, au fil des ans, agrandi cette magnifique place de 20 000 à 25 000 sièges.

Nous allons nous souvenir de Larry, un grand homme de football, un grand homme d'affaires. Et puis nous souvenir saison après saison que sans son implication, la passion du football ne serait peut-être pas aussi présente au sein d'une province, qui aujourd'hui, en fait son deuxième sport d'appartenance...

lundi 8 novembre 2010

Nous y voilà!

Nous avons reculé l’heure et les matins sont si noirs, si sombres. Et les journées sont si courtes. Dès l’heure de passé à table pour le troisième et dernier repas, la noirceur a repris la place du timide soleil d’automne et celui-ci continue de briller, hélas, ailleurs… Je suis sorti ce matin et nous y sommes : le givre s’est installé dans les vitres et la froidure de novembre s’est installée partout dans l’automobile : sur la portière, sur le volant et sur mes sièges. Il faut s’y faire puisque le tout durera un long cinq mois. Voilà revenu le temps de démarrer la voiture cinq minutes à l’avance, bien que ce ne soit pas recommandé écologiquement. La majorité d’entre nous ne s’y arrête même pas; c’est le confort personnel qui prime sur notre environnement déjà très amoché. Viendra ensuite les mois d’hivers, ceux pour lesquels notre routine matinale doit prévoir un bon dix minutes de jeu, pour « déblayer » la sortie et ensuite son automobile. Les joies de l’hiver font partie de notre coin de pays. Bien que nous maugréons face à cette saison blanche, pour rien au monde nous ne changerions ce mode de vie. Il faut même se compter chanceux d’être canadiens et d’avoir la chance de traverser quatre saisons qui possèdent toutes et chacun leur petit cachet. Sommes-nous encore plus chanceux d’être québécois, certes, mais ceci fait parti d’un autre débat. Mais nous sommes, année après année, préparés à faire face à l’hiver et nous devrions en être fiers. Parce que l’hiver aussi c’est la vie. Les petites joues rouges d’enfants qui jouent dehors pendant tout l’après-midi. La boucane qui émerge des cheminées ou des bouches des patineurs, qui eux, s’accaparent les nombreux lacs et rivières pour aller prendre l’air. Et cet air est pur. Froide, mais pure! Et la beauté de la neige. S’asseoir tout près de la fenêtre avec une bonne couverture chaude et regarder tomber tous ces milliers de flocons là-dehors, qui s’agencent les uns à travers les autres pour nous faire sourire. Ne venez pas me dire que nous ne sommes pas choyés. Il faut savoir profiter du beau de l’hiver et ne jamais oublier la chance que nous avons… Et que le soleil chaud reviendra à son tour… de toute façon!

Sports : Prévision de la semaine du CH (8-14 Nov)

Le Canadien disputera trois matchs cette semaine. D'abord mardi, les Canucks de Vancouver seront en ville. Ils sont installés au troisième rang dans l'ouest avec un dossier de 8-3-2. Ce ne sera pas facile pour le CH si on tient compte des récents succès des gardiens québécois face à la troupe montréalaise. Roberto Luongo devrait être devant le filet, malgré une sortie ordinaire samedi (4 buts sur 28 lancers). Il faudra absolument surveiller les deux jumeaux Sedin, encore réguliers comme une horloge (16 points chacun) et surtout Daniel, qui compte déjà 9 buts.

Jeudi, le Canadien jouera à Boston, pour un premier de six affrontements. Il faudra battre le cerbère des Bruins, Tim Thomas, qui revient en force après une opération à la hanche. Présentement, il domine la ligue nationale avec une moyenne de 1.04 et un dossier sans faille de 7-0-0. Les Bruins ont la meilleure défensive de la LNH présentement et se situe 1er/2e à ce chapitre pour une troisième saison consécutive. Ils ont trois solides lignes d'attaque capable de marquer des buts.

Samedi, la troupe de Jacques Martin sera de retour au Centre Bell pour un match plus calme. Le CH affrontera la Caroline (présentement 7-7-0). Cepdenant, il ne faut pas oublier les succès des Canes face à Montréal, depuis la saison 2002 jusqu'à tout récemment. Il faudra voir lequel des deux Cam Ward se présente au rendez-vous : l'étincelant gardien ou le Cam Ward « ordinaire ». Il sera intéressant de voir pour la première fois à l'oeuvre à Montréal la meilleure recrue jusqu'à présent cette saison, Jeff Skinner (5 buts 7 passes en 14 matchs). Le jeune homme âgé de seulement 18 ans fut le premier choix des Hurricanes cet été, soit le septième au total. Il faudra aussi avoir à l'oeil la vedette ces Canes, Érik Staal (6 buts, 11 points en 14 matchs) et Érik Cole, qui est toujours dangereux contre le Canadien (présentement 8 points en 14 matchs).

Prévision simplice : 1 victoire (CAR), 1 revers et 1 revers (VAN) en fusillade (BOS)

Les poissons agonisants !

Je me suis levé, j’ai fermé le cadran… dans ma routine habituelle, je suis monté; les yeux à moitié fermés, contournant les serviettes sur la corde à linge et les bas et les chandails qui reposaient sur le sol. Une fois mon café en marche, je passe à la salle de bain, train-train quotidien. Pour ensuite revenir verser mon café, tartiner ma rôtie (les Québécois aiment bien dire « beurrer ») et ouvrir mon journal. Le matin, j’ai moins d’une heure alors on lit les sports.

Puis avant de partir, manteau sur le dos, je me suis agenouillé. J’ai pris deux ou trois petites minutes pour regarder mon aquarium, sachant depuis déjà deux jours, qu’allait se terminer le parcours de l’un des miens. Il était là, devant moi, dans le coin inférieur gauche, sur le devant de la vitre. Et puis j’ai cogné et il s’est débattu, mais très faiblement, pendant moins d’une seconde, dans ces derniers soubresauts. Soudain, un 2e poisson de même grosseur gisait aussi au ras des roches, multicolores, et dans la même position, à bout de souffle. Au bruit, lui aussi surpris, s’est débattu pour une de ses dernières fois. Tout un hasard, deux de mes poissons, les deux plus petits. Croyez-le ou non, il a rejoint l’autre… et ils étaient côtes à côtes… agonisants...

Comme je suis un être imaginatif, j’ai fait comme il m’arrive souvent de faire, et je me plongé à l’intérieur des poissons, de l’autre côté de la vitrine. Un peu pour m’imaginer ce qu’est leur vie sous-marine… mais cette fois-ci, je voyais une belle histoire.

       Je voyais le petit rouge qui rejoignait le petit blanc, dans un élan qui lui demanda probablement le restant de ses forces… en guise de solidarité et d’amour sûrement… Du coup, cette mort devenait si belle…
Le message était clair « Je t’ai finalement rejoint pour maintenant pouvoir m’éteindre à tes côtés »

Je me suis relevé, je suis sorti, fermé à clefs… dans l’auto j’ai pris deux minutes pour replonger dans mon histoire. Nous devons mourir qu’une seule fois, et trop de morts sont injustes ou parfois trop subites. N’est-ce pas la mort tant souhaitée que de mourir à côté de ceux qu’on aime, de vivre nos derniers moments ensembles… mais encore mieux, comme ce matin avec mes deux poissons, de mourir avec l’amour de notre vie pour que ni elle ni moi n’ayons le mal de vivre… celui de devoir continuer sans l’autre…

Longue vie à tous!

Jonathan Cossette

Sports : Encore une commotion cérébrale!

Hier, les Bruins ont forcé la prolongation dans les derniers instants du match, face aux Blues de St-Louis. Par la suite, ils ont perdu le match en fusillade, mais aussi David Krejci. C'est le joueur de centre des Blues, T.J. Oshie qui est venu mettre en échec Krejci au centre de la glace et le coup était très légal. Krejci a donné contre la baie vitrée et a par la suite croulé au sol. Cependant, le problème demeure la fragilité des joueurs. Déjà cette saison, il y a eu une bonne quinzaine de commotions cérébrales dans la LNH. À Boston, Marc Savard est déjà sur la touche en raison de symptômes d'après commotion mais se rapproche d'un retour au jeu. David Krejci s'absentera pour au moins une semaine. Le hockey est devenu tellement rapide et les joueurs sont de gros gabarits. Il est donc évident que les commotions cérébrales demeureront un risque important dans le monde du hockey professionnel. C'est une triste réalité...