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lundi 21 novembre 2011

Patrick D’Aoust un pilier des Capitales de Québec

Intensité, leadership, éthique de travail exemplaire : voilà comment ses collègues décrivent Patrick D’Aoust. Le receveur des Capitales de Québec, soit la seule équipe canadienne de la Ligue de baseball Can-AM, a reçu le titre du meilleur joueur défensif de la ligue pour la saison 2011. Il vient aussi de remporter un troisième championnat en autant de saisons.


Lors de la grande finale, les «Caps» ont eu le dessus sur les Jackals du New Jersey. Il s’agissait d’un troisième championnat consécutif pour Patrick D’Aoust et ses comparses. Cette fois-ci, l’homme masqué réalise son rêve en tant que joueur régulier, mais plus encore, en tant que pilier de l’équipe. Il était fier de son rôle : «Cette année, ma responsabilité était beaucoup plus grande et la moindre petite chose que je pouvais faire, c’était gros pour moi. N’empêche que les trois championnats demeurent tous aussi importants les uns que les autres.»


Joueur défensif de l’année


La saison 2011 s’est conclu de bien belle façon pour le numéro 6. Il a été élu joueur défensif de l’année. Pour lui, il s’agit d’un grand honneur : «Mon objectif était d’être le meilleur joueur défensif des Capitales. Recevoir ce prix au niveau de la ligue, c’était complètement inattendu. C’est certain que ça me fait plaisir puisque tout le travail que j’ai mis là-dedans me rapporte aujourd’hui.» Ses statistiques parlent d’elles-mêmes. En 73 rencontres, il a retiré 23 des 69 coureurs qui ont tenté de voler un but. Il n’a laissé passer qu’une seule balle et commis que trois maigres erreurs.


Louangé de ses pairs


Pour mieux comprendre son importance au niveau de l’équipe, il suffit de demander à ceux qui le côtoient quotidiennement. D’abord, le releveur Dexter Bobo encensait son receveur : «C’est un des joueurs les plus travaillants avec lequel j’ai joué. C’est un leader dans le vestiaire et il dégage que des ondes positives sur les autres joueurs.» Les propos du releveur Guillaume Duguay abondaient dans la même direction : «Son éthique de travail est exemplaire et il faut faire preuve d’une excellente forme physique pour jouer 70 rencontres à la position la plus difficile. [] Il fait partie du cœur de notre équipe.» Un autre lanceur, Jean-François Ricard, soulevait un autre aspect important : «Il me donne confiance en moi au monticule et il parvient à le faire avec tous nos lanceurs. Ça change la mentalité des lanceurs.»


Présence québécoise


Au Québec, les amateurs de sports sont très exigeants auprès des organisations sportives lorsqu’il s’agit d’embaucher des joueurs québécois. Les Capitales comptent sur plusieurs produits locaux. Patrick n’avait que d’éloges à faire auprès de l’organisation, tout en y contribuant : «J’essaye de recommander chaque joueur avec lequel j’ai joué. Je trouve l’initiative très importante et on doit continuer de faire place aux Québécois parce qu’ils sont fiers de porter l’uniforme des Capitales. Moi, je veux demeurer ici jusqu’à ce que je sois trop vieux ou que je ne performe plus. Je jouerais ici toute ma vie»

vendredi 11 novembre 2011

La Traverse : Un franc succès!

La pièce de théâtre La Traverse fera salle comble pendant sept représentations consécutives cette semaine. Présentée par la troupe Les Treize au Théâtre de poche du pavillon Maurice-Pollack de l’Université Laval, la distribution se veut un mélange de jeunes étudiants et de vétérans comédiens.


La Traverse raconte l’histoire de Léo, Nicolas, Isabeau et Marion qui se rencontrent lors d’un voyage vers Baie-Comeau. À bord du traversier, quatre fantômes les suivent pas à pas. Puis chacun des passagers se livrera aux autres, dans le but de se libérer de lourds secrets. C’est durant cette traversée que se jouera le destin de ceux qui, incapables de faire leur deuil, maintiennent leur fantôme prisonnier du fleuve. La mise en scène et la création de la pièce sont l’œuvre de Corinne Sévigny-Lévesque, qui fut inspirée d’histoires d’enfance : «C’est une partie de mon histoire familiale. Quand j’étais plus jeune, j’aimais écouter les «accroires» de mon père ou bien les exploits de mon grand-père et de ses frères. Incapable de démêler le vrai de la légende, j’aimais imaginer le meilleur du pire. J’écris donc à partir de ces histoires»


Troupe talentueuse


Les huit comédiens forment un amalgame parfait de jeunesse et d’expérience. Madame Sévigny-Lévesque n’avait que de bons mots pour eux : «Ils sont incroyables, charmants et énergiques. Ils étaient parfois indisciplinés, mais la plupart sont jeunes et ils sont tous bourrés de talent. J’adore leur spontanéité sur scène, notamment dans leur réaction.» On y retrouve Marie Catherine Béland (Louise), Dayne Simard (Marc), Hugo Dulac Lemelin (Nicolas), Maude Bégin-Robitaille (Évelyne) et Delphine Quenneville (Isabeau) en tant qu’étudiants. René Cossette (Léo), Mia Bernand Landry (Marion) et Maxim Paré Fortin (Elliot) ne sont pas étudiants à l’Université Laval. Vous allez adorer le jeu de ces comédiens lorsqu'ils deviennent eux-mêmes accéssoires .


Comédien de 42 ans


René Cossette se veut le vétéran de la troupe à 42 ans. La différence d’âge ne le dérange pas du tout, bien au contraire : «La magie du théâtre, c’est qu’il n’y a pas de conflit de générations. Que tu joues avec quelconque groupe, l’important, c’est l’ambiance et la chimie qui s’en dégage. Et ce, surtout s’il n’y a pas de gros égo et que les gens sont simples. Les jeunes me nourrissent par leur énergie et par leur créativité. Nous, les plus vieux on réfléchit, parfois même trop, tandis qu’eux n’ont jamais peur de foncer. » Il faut souligner que le vétéran comédien vient de fêter son 25 e anniversaire dans le monde de la scène.


Répartition des rôles


La troupe Les Treize présente plusieurs pièces de théâtre par session. Le nombre varie indépendamment des projets acceptés. Cependant, l’exclusivité demeure aux étudiants, comme nous l’expliquait Delphine Quenneville, Présidente de la troupe de théâtre : «Les rôles doivent être distribués à des étudiants, et ce, à 50 % minimum. De plus, les rôles en ordre d’importance leur sont réservés. Cette année, Les Treize présentent quatre pièces à la session d’automne comparativement à six cet hiver. Un comédien peut jouer dans une seule pièce par session.»


Étudiant-Comédien


Ce n’est pas de tout repos de devoir jouer sept représentations en six jours, en plus des deux pratiques de mise au point plus communément appelées « la générale ». Concilier études, travail et rôle de comédien est donc assez éprouvant, comme nous l’explique Dayne Simard, comédien et étudiant en relation industriel : «Cette semaine, j’ai délaissé un peu les cours pour me consacrer à mes deux examens de demain (vendredi). Moi, je performe lorsque je suis débordé. Lorsqu’on travaille fort et que l’on réussit, c’est encore plus motivant.» La Traverse sera présentée à nouveau vendredi soir, samedi soir ainsi que dimanche en après-midi (supplémentaire) et dimanche soir.



mercredi 9 novembre 2011

J’ai vu la mort de près

C’est atroce à imaginer! Chaque fois que je pense au fait qu’un jour, nous ne serons plus là, j’hyper ventile. Je suis persuadé que si j’y pensais pendant 15 minutes, je me retrouverais en baisse de pression. C’est inconcevable! Et puis cette semaine, il y a eu ce rêve dans lequel j’étais mort. Je pouvais me déplacer à ma guise sans nécessairement marcher. Comme par magie! Puis je me suis retrouvé chez mes parents. Invisible, sans âme et mon respire, inexistant. J’étais heureux de les voir sourire à nouveau. Mais du coup, j’étais malheureux. Malheureux ne pas avoir eu la chance de leur dire une dernière fois « Je vous aime ». Malheureux de ne pas avoir pu les remercier, une dernière fois. Ma voix se perdait dans le néant, ce dernier me séparant de la réalité. Leur dire « Merci » pour tout ce que vous m’avez inculqué, « Merci » des valeurs que vous m’avez transmises, « Merci » de l’aide et du support que vous n’avez cessé de m’apporter. Puis du haut de mon ancienne fenêtre de chambre, j’ai me suis revu prendre l’autobus au coin de la rue. J’ai revu mon père qui revenait de travailler à 16 h 7 avec son vélo noir. J’ai revu ma mère qui rentrait à 16 h 30 et qui nous préparait le souper. Je nous ai revus écouter le hockey ensemble et fêter Noël en famille. Tous ces souvenirs, anodins, sont gravés à jamais dans ma mémoire. Par contre, ça fait mal à l’intérieur lorsqu’on s’y arrête et qu’on se dit qu’on ne retournera jamais à cette époque, non pas si lointaine, mais déjà outrepassée.

Puis je me suis retrouvé chez ma belle-mère, avec ma conjointe. Leurs larmes étaient réelles. Encore là, aucun contact n’était possible. J’aurais voulu rires à nouveau avec elles. J’aurais voulu savourer un dernier repas de belle-maman et surtout, un dernier dessert. Mais il était trop tard. Je me suis ensuite couché aux côtés de l’amour de ma vie, qui jadis, m’a rendu si heureux. Elle me parlait, sans se douter que j’étais juste là, à ses côtés…
Je lui parlais à mon tour. J’aurais voulu réaliser tes rêves, te marier dans le Sud, avec notre ami Sébastien dans le rôle de prêtre. J’aurais voulu t’amener en Grèce et y passer plusieurs semaines. J’aurais voulu devenir grand-père à tes côtés. J’aurais voulu marcher dans le parc, côte à côte, lentement, en période de sortie permissive de notre quelconque résidence. J’aurais voulu mourir main dans la main, comme dans ce classique « Les pages de notre amour ».

Puis je me suis réveillé, merci mon Dieu! Ce n’était qu’un rêve. Ma copine était là et en lui disant « Je t’aime » entre deux sommeils, elle m’a répondu « Moi aussi Bilou ». J’ai compris que j’étais vivant et que j’avais encore plus peur de la mort qu’auparavant. Profitez de la vie et de chaque petit moment. Le temps passé avec vos proches est probablement le plus rare, à l’âge adulte, mais le plus précieux qui existe.

Parce que même s’il peut être difficile de l’accepter, un jour, nous ne serons plus là…


mercredi 26 octobre 2011

L’homme de l’ascenseur

Deux fois par semaine, je le vois attendre l’ascenseur. Il reflète le courage et la patience. Puis, moi, je cours après le temps et je me plains que tout va trop vite. Lorsqu’on se presse, chaque jour, on vit d’anxiété et de stress. Puis notre cœur bat trop vite, de jour en jour. L’homme de l’ascenseur, lui, attend patiemment que les portes s’ouvrent, pour l’amener à l’étage désiré. À la fin d’un cours, la majorité des étudiants entrent à la maison, rapidement. Le sac bien installé, on entreprend une marche rapide vers ladite demeure ou l’arrêt d’autobus. On ne veut pas perdre de secondes inutilement. L’homme de l’ascenseur, lui, ne se pressera pas. Se rendre chez lui, c’est un travail à planifier, chaque fois. Dès sa sortie de l’ascenseur, il se doit d’être attentif jusqu’à ce qu’il franchisse sa porte d’entrée. Pourquoi se stresser avec le temps? Il ne sait pas quels obstacles l’attendent de toute façon. Il doit conduire son fauteuil roulant avec précision, peu importe s’il doit faire face à un resplendissant soleil, à une pluie torride ou à la froidure de l’hiver, qui répand sa glace partout sur la chaussée. Mais savez-vous quoi? Chaque fois que vous le croiserez, il sourit. Il voudrait probablement marcher, normalement, sur ses deux jambes. Mais derrière ce souhait impossible, il est heureux de savourer chaque seconde et de ne pas vivre sa vie à un train d’enfer. Il voit tous ces gens courir et donc, redoubler d’ardeur et probablement devancer leur heure fatidique, rongée par une vie de stress. J’exagère probablement ou peut-être pas. Lui ne planifie ni d’heures de départ, ni d’heures de retour. Lui doit se battre constamment pour se déplacer et pour faire face à de constants regards extérieurs. Il en croise des yeux habités par la pitié. Mais n’oubliez jamais que les siens, malgré sa situation, auront toujours raisons de briller.

mercredi 19 octobre 2011

Quelle journée

Pas trop chaude, pas trop froide. Le soleil brille à travers cette journée automnale. Chacun de vos respires sent l’hiver. Derrière cet air frisquet se cachent le froid, la neige et les blasphèmes. On ne peut pas y échapper, hélas. Sauf pour les plus riches, qui s’exilent quatre mois dans le Sud. Peut-être qu’un jour ce sera mon tour, qui sait? Mais l’hiver, ça signifie tellement pour un homme de sports qui est adepte du hockey. C’est pourquoi la décision serait difficile à prendre, bien qu’aujourd’hui, on peut fuir sur une plage floridienne et les matchs demeurent accessibles via un ordinateur portable. Célébrer un but des Bruins les pieds dans le sable, vêtu de bermudas : Hummmm!! Si vous êtes en congé aujourd’hui, allez profiter du soleil pour moi!

lundi 17 octobre 2011

Mourir à deux reprises...

J’ai eu l’occasion de visiter un proche dans un foyer pour personnes âgées. Nous sommes arrivés vers l’heure du souper. Ils étaient une dizaine d’ainés à attendre, assis les uns à côté des autres. Deux infirmières étaient présentent pour nourrir ceux qui sont non autonomes. Et moi, d’un œil curieux, je regardais attentivement. Mon attention s’est principalement dirigée vers trois de ces résidants. Puis je me suis mis réfléchir sur la vie, et sur la mienne. Ces trois résidants sont morts. Ils ont été tués par la maladie. Sans aucun doute, le corps continue de répondre. Mais consciemment, ils ne sont plus là. Derrière leurs yeux vitreux, on peut déceler le vide et l’interrogation. Ils semblent chercher à comprendre leur vie et attendre des réponses qui ne viendront jamais. Ils ont le même regard que ces jeunes enfants qui se lancent à  la découverte du monde. La différence majeure, c’est que le leur attend de se fermer à jamais. Puis m’est revenue en tête cette idée de légaliser l’euthanasie. Je me suis dit que j’aimerais mieux choisir une mort subite que d’en arriver là, à survivre en dépendant d’autrui et à recevoir la visite de mes proches qui jadis, m’ont vu explosif, vivant, souriant, voir même hyperactif. Je ne veux pas terminer mes vieux jours avec un regard sans réponse, sans réflexion alors que j’ai passé ma vie entière à tout analyser dans les moindres détails. J'analyse tout ce qui me tombent sous les yeux. Je ne veux pas terminer mon parcours à manger du pudding, inconscient de ce plaisir chocolaté, sans gouter l’excès de sucre alors que durant toute ma vie, mes proches m’ont baptisé la « bibite à sucre ». Ces trois résidants ne sont que trois exemples parmi des milliers. Je crois sincèrement que personne ne veut en arriver là. Est-ce vraiment humain d’étirer une vie qui n’est plus, malheureusement. Une vie réduite à un corps sans esprit, à un regard incompris, à une parole égarée, à une réflexion rendue impossible, à un cerveau réduit à néant. Dans mon cas, j’aimerais mieux laisser aux miens un souvenir du bon vivant que j’étais.

samedi 17 septembre 2011

Jamais deux sans trois



Les Capitales de Québec, de la Ligue de baseball Can-Am, ont remporté hier un troisième championnat consécutif, et ce, dans l’adversité. Les Jackals du New Jersey avaient inscrit trois points à leur tour initial au bâton. Au monticule, c’est l’acquisition de dernière minute, Ryan DiPietro, qui a été solide pendant six manches et deux tiers. Il n’a concédé que 3 points mérités et réussi 9 retraits sur des prises. Les Caps l’ont emporté par la marque de 6 à 4. Plus tôt dans la journée, j’ai eu l’occasion de rencontrer Patrick D’Aoust, le receveur québécois. Ce dernier avouait que l’équipe était reconnue pour sa chimie sans pareil.

De loin l’équipe la plus populaire de la ligue, Québec a encore accueilli plus de 4000 spectateurs hier. Lorsque l’admission est devenue gratuite au troisième tiers du match, des gens se sont rués vers le stade et l’assistance avoisinait les 5000 personnes. Malgré un temps frisquet, les Capitales ont toujours su compter sur de bonnes foules en séries éliminatoires. Pour la beauté du spectacle, TJ Stanton est venu obtenir le sauvetage en mettant fin à la rencontre à l’aide d’un retrait sur trois prises.

vendredi 16 septembre 2011

La proie s'accroche

Au baseball, les Capitales de Québec pourront repartir à neuf demain matin. Il faudra oublier la panne sèche de l’offensive ce soir et espérer une grande performance du nouveau venu, le lanceur Ryan DiPietro. Ils auront donc une deuxième occasion de mettre fin à cette saison de rêve (69 victoires) et du même coup, remporter un troisième championnat consécutif. Ce soir, ils ont fait face à un Jon Kibler en pleine forme (sans point ni coup sûr pendant 6 manches) au monticule du côté des Jackals du New Jersey. Ces derniers ont marqué tous leurs points à l’aide de trois longues balles pour remporter le duel 5 à 1. Le quatrième match de cette série finale 3 de 5 aura lieu demain soir, à Québec. Les Capitales sont toujours dans le siège du conducteur avec l’avance 2 à 1 dans la série.

mercredi 14 septembre 2011

Le calme avant la tempête

Il s’agissait là d’un week-end de fête, nuageux, frais, mais si reposant. Nous sommes sur le boulevard des Récollets. Et puis l’on prend l’autoroute pour retourner dans cette réalité qui nous attend, à quelques centaines de kilomètres et à quelques milliers de secondes, non loin de là. Nostalagie, souvenirs; Trois-Rivières nous reviendrons te rendre visite. Plusieurs d’entre vous ne comprennent pas vraiment ce à quoi je fais allusion. C’est difficile à expliquer par des mots, dans le sens où nous voulions pas vraiment quitter la région. L’émotion de déambuler dans nos anciennes rues avec la voiture, de rendre visite à ceux qui restent. Puis vient l’heure du départ. Il faut rentrer dans notre nouveau chez nous. Automatiquement, les souvenirs reviennent et jouent un rôle bien précis; celui de nous faire décrocher un sourire tout particulier.
Après ce long week-end de trois jours, ce sera le retour sur les bancs d’école et le retour au travail. Bref, je ne saurais prévoir quand adviendra mon prochain congé. Moi et ma copine sommes donc allés nous ressourcer à la campagne, dans le village de St-Justin. Tranquillité, paix, champs à perte de vue; tous synonymes de relaxation et de relâchement mental. Ce fut si plaisant chez tante Josée et oncle Yves. Les deux fils y étaient, que demandez de mieux? Dans le couloir menant au salon, on peut y voir une infime partie de mon passé, pourtant, pas si lointain, mais assez pour te narguer. Des photos souvenirs te sautent aux yeux. Je les ai connus alors qu’ils avaient 7 et 11 ans. Des années de plaisir avec les petits cousins de Kate, ceux que je n’ai jamais eus. Hélas, le temps fait son travail et ils sont rendus grands et hommes, mais ils ont conservé leur cœur d’enfants. Nous avons joué à des jeux de société en famille et rigolé pendant des heures.

Ce matin, nous avons poursuivi la visite chez le beau père où la belle sœur est venir nous rejoindre. L’après-midi s’est terminé dans le jardin. M. Masson en a profité pour nous donner des légumes frais extraits de son grand jardin, question de nous partager le résultat de son labeur. Ensuite, nous avons rendu visite à la mère de ma concubine. Puis même nos amis sont venus nous voir, profitant de toutes les chances, rares soient-elles,  qui s’offrent à nous de se revoir ne serait-ce qu’une toute petite heure. Dans ce temps-là, le temps ne compte plus. Le temps s’arrête pour jouer son rôle. Celui de chasser l’ennui.

Voilà un week-end de relaxation, sans tambour ni trompette. Simplicité, plaisir, sourires; sans téléphone ou ordinateur. Un retour aux sources qui fait chaud au cœur. Maintenant, vous comprenez mieux la nostalgie qui vous prend quand vous requittez les lieux qui ne sont plus vôtres.


lundi 22 août 2011

Journal 0304 : No 3 Lundi 22 aout 2011

 

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lundi 15 août 2011

Journal 0304 : No 2 Lundi 15 aout 2011

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mardi 9 août 2011

Édition No 1. Lundi 8 aout 2011

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samedi 23 juillet 2011

Sommes-nous tous un peu fous?

J’ai récemment fait mes débuts dans un nouvel emploi, et comme c’est souvent le cas pour tous, on ne parle pas beaucoup lorsque nous sommes nouveaux. C’est plutôt étrange dans mon cas. Donc qu’arrive-t-il lorsque nous sommes seuls? Eh bien oui! On se parle à nous-mêmes. Vous l’avez sans doute déjà remarqué? Même en lisant ces lignes, vous avez sans doute pris une pause pour dire à votre « JE » intérieur : « Il est vrai que moi aussi, je me parle souvent tout seul. » Sachez que nous ne sommes pas fous pour autant. C’est une des habitudes de vie innée et avec laquelle il nous faudra toujours composer. Parfois, c’est bon et d’autres fois, c’est mauvais. Il est bien de nous remémorer de bons moments et de bons souvenirs. Dans certaines situations, par exemple, il m’arrive de me rappeler mes anciens collègues et je souris. Et puis d’autres fois, la pensée intérieure tourne en rond et nous remémore tout ce qui est négatif dans notre entourage. C’est là qu’il devient mauvais de jaser avec soi-même. J’ose croire que c’est toujours en lien avec notre humeur présente et non parce que c’est au tour du petit démon de prendre la parole pendant que le petit ange est parti s’abreuver de quelconques cartilages dans le bas de la jambe. Bref, c’est tout de même impressionnant de voir qu’on se parle soi-même durant plus de 50 % de la journée, et ce, sans compter la nuit. On « s’autodialogue » davantage qu’on parle à notre conjoint ou à nos parents. Je vous dirais donc : « Soyez en paix avec vous-mêmes et chassez la plupart de vos mauvaises pensées. » Sinon, le temps vous semblera long... bonne journée!

lundi 27 juin 2011

IGA : Dernier souper d’adieu avec mes boys

Tu arrives au restaurant le deuxième et tu savoures le moment. C’est une dernière réunion avec tous ceux qui t’ont fait plaisir durant les dernières années. Et puis arrivent tous tes collègues et mêmes des anciens camarades de travail. Ils sont venus pour toi sans que tu aies eu le temps de le réaliser. Vous êtes tous réunis une dernière fois sans que jamais dans la soirée tu n'aies le temps d'y penser. Trois heures qui finalement te paraissent trois minutes. Ça passe trop vite! Maintenant, mon plus grand souhait, c’est celui de me retrouver un emploi qui va me faire découvrir autant de bonnes personnes, mais c’est impossible. Même Popa Gagnon, Po-Paul mon deuxième père et Popa de Ste-Méthode y était. Béring qui vient dans sa seule demi-heure libre de la soirée et qui m’offre une bière. Po-Paul qui ne fait qu’une brève apparition au party des 50 ans de sa sœur pour venir à TON party d’adieu. N’oubliez jamais de profiter de chacune des minutes qui passent et de chaque moment qu’on vous accorde et vous en ressortirez ébahit. Et puis dans la soirée, tu les fais rire une dernière fois avec des calls bien placés ici et là. C’est ça ton histoire. C'est ça qui te distingue. Toutes ces années nourries d’énergie, non pas par la drogue ou le Red Bull mais par le rire de tes collègues, par le rire de tes amis. Ça me suffit à moi! Ce soir, j’ai fais mon dernier tour de piste les boys…

Le plus dur, c’est de leur faire une dernière accolade, un à un. Parce que tu le sais très bien que dans ce lot, il y en certains que ne reverra jamais. Eux aussi le savent. C’est pour cette raison qu’ils sont venus te rendre un dernier hommage. Il a certains collègues que tu espères revoir, c’est inévitable. Mais les occasions se feront rares parce que tous avons un destin, un chemin de vie qui se poursuit et qui malheureusement, s’avère différent pour tous et chacun. Merci les gars!

mercredi 1 juin 2011

Feel It Now!

« It’s coming », comme diraient nos voisins du bas. Des bouteilles de bière vides, il y en aura. Des graines de chips dans le divan, il y en aura. Des sueurs froides? Des émotions fortes? Assurément. Des larmes? Probable. Ça fait environ deux mois que l’on vit d’intenses sentiments en séries de fin de saison. Par les années passées, il était plutôt monotone d’écouter la série finale puisque les deux équipes ne m’intéressaient que bien peu. En 2011, c’est différent. C’est MON équipe qui est là. Au fait, la dernière fois que les Bruins de Boston y étaient, c’était en 1990 et je jouais probablement avec mes camions jaunes devant la télévision. Aujourd’hui, ils auront toute mon attention. Veut, veut pas, c’est pour cette raison que nous écoutons le hockey. C’est notre sport national et notre but premier demeure celui d’atteindre cette finale prestigieuse. Des millions de personnes la regarderont. À chaque revers et à chaque déception, il faudra se ressaisir et se dire « nous sommes rendus là où tous sportifs veulent se retrouver » et qu’il y a des choses bien pires dans la vie (juste à regarder la situation en Montérégie).

Maintenant, ne reste plus qu’à souhaiter que Boston gagne trois parties pour me rendre aux abords du TD Banknorth Garden de Boston, au cas où nous aurions de quoi fêter une quatrième victoire durant toute une nuit dans les rues et dans les nombreux bars qui longent la rue Friend street. Même le nom de la rue vous souhaite la bienvenue! Juste le plaisir d’aller écouter les matchs numéro 6 et 7 dans le Greatest Bar, entouré des miens, me ferait le plus grand plaisir du monde. Bonne série, Boston en 6.

lundi 30 mai 2011

Foncez dans la vie



Ça fait déjà quatre mois que j’œuvre dans le domaine dont j’ai souhaité depuis ma tendre enfance. Disons depuis l’âge où l’on doit prendre la décision de se choisir une carrière. Mercredi, je vais me présenter en entrevue avec une toute nouvelle approche. Pourquoi? Parce que n’oubliez jamais ceci : chacune de vos entrevues vous servira tôt ou tard. Maintenant, je sais que cet emploi est celui qui me passionne et que j’entrerai dans le bureau avec une attitude totalement différente. C’est terminé l’époque où l’on use de stratégies défensives. Il faut se vendre, déborder de confiance et surtout, montrer que notre seul but est de dénicher le poste convoité. Je déménage à Québec le mois prochain et je sais que les chances de travailler dans mon domaine seront moins nombreuses que de travailler dans le champ de l’alimentation, par exemple. C’est pourquoi Jonathan Cossette aura une seule idée en tête : démontrer qu’il est maintenant prêt pour le poste, mais aussi prêt à dénicher son emploi de carrière, dans le domaine qu’il a choisi il y a longtemps. Il faut faire en sorte que soient récompensés tous les efforts que vous y avez mis pour y arriver. J’ai travaillé fort ces quatre dernières années et je vais tout faire pour en sortir vainqueur. N’oubliez pas qu’à chacune des occasions d’entrevue qui se présentent à nous, on dresse toujours un bilan de notre performance. On va même pousser l’audace de se conscientiser sur ce que nous aurions dû ajouter ou retrancher de notre entretien. Puis lors du prochain, vous serez toujours plus confiant et surtout, vous ne répéterez pas les mêmes erreurs. En 2004, j’ai énormément appris de mes nombreuses entrevues. L’été dernier, j’étais selon certains trop timide. Retenez toujours ce que l’on vous reproche et travaillez immédiatement sur vos points faibles. Puis avec de l’expérience, vous pourrez bous bâtir une confiance. Celle-ci vous sera inébranlable et vous mènera dans la bonne direction. Bonne fin de soirée.


samedi 21 mai 2011

Vous êtes vivants?

Qui sait?
Nous étions supposés mourir ce soir pour la Xe fois et à 18 h 30, je suis bien vivant. Je ne sais pas pour vous, mais je prétends que oui. Encore des balivernes de je ne sais qui pour faire parler ceux qui n’ont rien à dire et par surcroit, faire virer fou quelques gens. Certains ont même quitté leur emploi dans les jours qui ont suivi l’annonce. Assez perdu de temps et attendons la prochaine annonce, soit celle de 2012. Je me demande si nous vies ne sont pas suffisamment chargées présentement, avec l’évolution rapide et les nouvelles technologies, pour s’arrêter à de telles idioties? Sauvez du temps à ne pas alimenter de telles niaiseries et profitez-en pour aller boire un verre sur une terrasse, appeler un chum ou une « chumesse », manger du blé d'Inde deux couleurs, apprendre à jouer du triangle, apprendre à jouer de la guimbarde, apprendre à joueur du triangle en même temps que de jouer de la guimbarde avec votre langue. Bref, pour ceux qui ont survécu, passez une belle une soirée et aux autres qui ont perdu la vie, vous ne me lirez pas. Cependant, rendu au ciel, vous pourrez dire que vous n’êtes pas décédé par coïncidence ce soir, mais bien parce que la fin du monde avait été annoncée. Ne désespérez pas; on va vous rejoindre tôt ou tard.

mercredi 11 mai 2011

Des confusions

Il y a tellement de verbes que nous les avons attribués partout, parfois là où il ne faut pas. Parfois, il est même drôle de s’en faire l’image. En automobile, par exemple. Faites-vous l’image du gars qui prend l’autoroute et consolez-vous en vous disant qu’il doit compter plusieurs années d’entrainements sous la cravate. De plus, une personne peut roder un spectacle, mais n’a aucunement le droit de rôder dans les fenêtres de sa voisine le soir? Marc tire son épingle du jeu? Peu importe le jeu en question, pour quelles raisons Marc avait déposé une épingle sur la surface de celui-ci? Richard a mangé toute une volée. Ça doit être drôlement éprouvant pour le système digestif. À ceux qui disent qu’en 2011, on coure après le temps; d’après moi, il va être dur à rattraper et je suis persuadé qu’il a un petit peu plus de souffle que vous. Les Bruins de Boston entrent dans la grande danse du printemps. Désolé, mais ce que je constate à la télévision ressemble à tout sauf de la danse. Jean-Guy a soulevé la foule du Centre Panasonic en marquant le but de la victoire. Je présume qu’il a levé ses 19 coéquipiers qui l’ont enterré sur la patinoire avant et ensuite la foule. J’y crois parce que Popeye a déjà réussi pareil exploit. On aurait pu en nommer d’autres : il a fait lever le party, il a senti le danger, il a lancé la serviette, il était dans la lune ou je m’occupe de ta femme.

lundi 2 mai 2011

Est-ce un devoir?

Bon! Nous sommes en jour d’élection. Il faut y aller parce que c’est un devoir. Saviez-vous qu’il existe des pays qui se battent encore pour avoir le droit de voter? Pendant qu’ici, environ un tiers seulement des jeunes 18-24 ans se déplacent pour le faire. De plus, nous passons la majorité de notre temps à crier contre nos hommes politiques, mais qui sommes-nous pour crier? La plupart de ces criards ne se sont pas déplacés pour voter avec la pensée magique que ça ne changerait rien au résultat. Belle façon d’esquiver une petite marche jusqu’au bureau de vote ou une randonnée de vélo. Ne serait-ce que l’effort de se mettre des souliers dans les pieds pour aller remplir notre devoir de citoyen? Moi non plus je ne veux jamais y aller, mais ma femme me fait comprendre que c’est important et en y réfléchissant, c’est une bonne action. Pour plusieurs, la politique ne fait pas partie de leur préoccupation. Mais de temps en temps, faites donc une petite concession… bonne soirée.

vendredi 15 avril 2011

Pourquoi?

C’est incroyable! Je crois sincèrement qu’un des moments les plus plaisants de nos journées soit celui passé sous la douche. On y entre sans jamais vouloir en sortir. D’abord à l’eau tiède, puis on enlève le froid petit à petit pour se retrouver dans une chaleur de « style spa », sous forme de jets. Surtout l’hiver ou par temps frais, on y passerait des heures. Pourtant, remarquez ceci : c’est un moment que l’on adore, mais à chaque fois, nous semblons obligés d’en sortir rapidement. C’est vrai! On prend une douche avant d’aller travailler, avant de partir quelque part, entre deux émissions, avant le souper ou avant de se coucher. On est toujours pressé, donc le moment de réjouissance s’avère trop court. Je viens d’en avoir la preuve vivante. Ma blonde me dit : « Je me dépêche à aller dans la douche avant notre émission. » Parfois, ma vie à des allures du Truman Show. Je suis confronté à trop de coïncidences. Mes proches vous le diraient. Bref, en voilà une autre qui survient pendant que je vous écris ses lignes et par surcroît, qui me donne raison. Et à ceux qui ne se lavent pas souvent ou disons-le, que très rarement, je ne vous comprends pas. Hélas, tenter de me convaincre vous sera impossible. Planifiez-vous une petite soirée en tête à tête avec le jet d’eau; ce n’est pas gênant!

jeudi 14 avril 2011

Ces printemps BOSTON-CANADIENS

Il y a de ces printemps magiques qui nous offrent de beaux moments et de fortes émotions, comme celui de 2011 en promet. 2002, 2004, 2008, 2009 et maintenant 2011. Pour la cinquième fois en neuf ans, le Canadien affrontera les Bruins de Boston. La tristesse dans cette histoire : une des deux équipes sera encore éliminée au premier tour. C’est l’incontournable règle. Voilà que s’amorcera cette guerre ce soir. On peut employer le mot guerre parce que les évènements qui se sont produits lors des trois derniers matchs entre les deux équipes nous y obligent. Les Bruins forment une équipe complète et une équipe qui aspire aux grands honneurs. Le directeur général, Peter Chiarelli, a été catégorique : il faut atteindre le troisième tour. Du côté de Montréal, on met l’accent sur la vitesse et la détermination, comme lors du dernier printemps. Par contre, M. Miracle, Jaroslav Halak est assis chez lui et le CH a été exclu des trois dernières séries éliminatoires en affrontant des équipes robustes : 2008 – Flyers, 2009 – Boston et 2010 – Flyers. Il nous reste plus qu’à attendre la tombée de rondelle et profiter de ces moments d’intensité que nous offre la vie du sportif de salon. Ces moments magiques qui n’ont rien à voir avec une série Boston-Buffalo ou une série Canadiens-Atlanta. De l’action, il y en aura et avis à ceux qui croient que cette série ne pourrait durer que 5 matchs : ça pourrait être long. Long comme le dit la chanson des Cowboys fringants : « Elle sera longue, l’expédition, et même si on en revient jamais vivant, il faut marcher, droit devant… »

lundi 4 avril 2011

Les pourquoi de la vie? * Humour*

Pourquoi mangeons-nous des Pop-Tarts si le gel nous brûle la lèvre dès la première bouchée ou si ce dernier nous reste collé après les doigts? Pourquoi plus tu travailles, moins tu es payé cher et moins tu en fais (manuellement), plus tu es payé cher? Une personne sur l’assurance chômage ou sur le bien-être social (B.S.) ne peut pas quitter le pays. Est-ce que ça veut dire qu’elle ne peut pas aller en Ontario ou au Manitoba? Si la cigarette est si dommageable pour la santé, les autres, l’odeur, les vêtements, la peinture des murs et qu’on vous force à fumer dehors malgré les intempéries, pourquoi continuez-vous de fumer? Des habitudes de vie, ça se change. La preuve, j’ai arrêté de sucer mon pouce il y a longtemps. Si la saucisse possède la réputation d’être fabriquée de façon louche, disons-le ainsi, pourquoi en mangeons-nous? Puis-je utiliser l’expression « Je te réserve un chien de ma chienne » si je n’ai pas de chien? Parce que dans mon cas, il faudrait dire « Je te réserve un lapin de ma lapine » et ma femme m’en voudrait probablement? Une personne qui n’a pas de cellulaire, ni d’Internet est-elle considérée comme un dinosaure? Dur d’y répondre quand on considère qu’ils ont disparu il y a des millions d’années?

jeudi 31 mars 2011

Des grosses toasts

Il y a tu de quoi de mieux que des grosses toasts? Celles dont on appelle le pain ménage. Ça me rappelle ma jeunesse où lors de grosse grippe (le vaccin n’existait pas et nous étions fragiles), j’avais souvent de la difficulté avec mon asthme et j’allais faire de l’inhalothérapie. Et puis après, ma mère arrêtait au Tim Horton en bas et on mangeait des grosses toasts. C’était du pain ménage avec un petit café (pour elle) et un petit chocolat chaud pour le kid. Aujourd’hui, je me fais souvent ça pour déjeuner dans le four. Il y avait ça ou mon père avec qui nous allions fermer l’aréna de Grand-Mère à minuit. On le suivait dans les couloirs. Je suis certain que vous avez tous des petits souvenirs plaisants de quelques moments du genre à l’intérieur de vous. Des moments simples, mais marquants. Des gestes qui vous récompensaient de l’effort donné et vous faisaient plaisir. Plaisir au point de s’en souvenir 18-20 ans plus tard. Les parents, c’est comme ça. C’est magique et ça trouve tous les petits moyens de donner et de vous faire plaisir encore et encore. Il faut prendre plus de temps pour s’arrêter et leur dire comment on les aime et comment ils sont importants, encore aujourd’hui. Parce qu’ils le sont! Bonne journée

mardi 29 mars 2011

Encore lui

Tim Thomas a été solide ce soir et surtout en deuxième et troisième période, et le voilà avec 33 victoires (le meneur en a 35), une moyenne sous les 2.00 et un pourcentage d’arrêts au-dessus de .940. Il signait un neuvième jeu blanc, 2 derrière Henrik Lundqvist (NYR). Thomas serait le premier gardien à terminer au-dessus de .940 dans l’histoire de la LNH. Le vieux routier a gagné 4 matchs de suite, 2 par jeu blancs et 2 en accordant qu’un seul but. Le repos du milieu de saison a été profitable pour lui à l’aube de la danse du printemps. Boston a tous les éléments pour aller loin et ils auront besoin d’un Thomas aussi efficace qu’en saison régulière. Le trophée Vézina devrait lui revenir pour une deuxième saison en 3 ans, lui qui a de meilleurs chiffres qu’en 2008-09, soit lors de sa saison Vézina. Quelle saison de rêve!

Elle cogne à la porte

Qui cogne à la porte? Certainement pas les séries éliminatoires ou votre belle-mère alors que vous êtes en pyjama à moitié dénudé. Non! L’été cogne à vos portes. La neige fond rapidement bien que ralentie la nuit par des températures de -5 ou -10. Vous pouvez faire comme moi et sortir votre vélo. D’abord, il faut y gonfler les pneus après un long et rigoureux hiver. Et puis aller parcourir les rues qui le permettent puisque nos pistes cyclables on encore des allures de grands froids canadiens. Bientôt, ce sera les bâtons de golf. Ce qui est bien de l’été, c’est que lorsque tu as terriblement chaud, tu n’as pas le mal du corps ou le mal à l’âme que tu éprouves lorsque tu as froid. Être gelé, c’est sentir son corps qui se resserrer sur lui-même, qui tremble parfois accompagné de ce petit pincement au cœur. Avoir chaud, c’est tout simplement être « tout trempe ». Alors lâchez tout immédiatement et aller vous promenez à l’air frais. Respirez les bons moments qui s’en viennent.

jeudi 24 mars 2011

6e de 6 : Bruins Canadiens

C’est ce soir qu’a lieu le dernier match d’une longue série de 6 entre le Canadien et les Bruins de Boston et il aura lieu à Boston, là où le CH pourrait même débuter les séries en avril prochain. Les Bruins vont surement, entrainer par la foule hostile, jouer un jeu très robuste et terminer plusieurs mises en échec. Plekanec devrait peut-être attendre avant d’effectuer son retour au jeu, si on se souvient des derniers matchs. Il ne faudrait pas qu’il devienne une proie pour L’OURS en manque de sang. Après sa performance contre les Devils, c’est probablement Tim – carrière difficile contre Montréal – Thomas qui devrait être devant la cage des jaunes. Nous pourrions espérer un autre match de 8 à 6, mais ce serait très étonnant. Nous pouvons s’attendre à ce que Montréal plie bagage avec un revers de 4 ou 5 à 2. Y-aura-t’il du tumulte? Il est trop tôt pour le dire mais les Bruins se sont encore fait aller la – trappe – devant le micro, redoutant même la gravité de la blessure de Pacioretty. Ça prend du culot!

vendredi 18 mars 2011

Attache ta tuque avec de la broche

La vie sur la terre se resserre, dégradation, avec l’effet de serre. Je rêve que ma mère me serre, à nouveau j’habite au berceau. Je recule pour mieux avancer, mais à quoi bon reculer si je ne peux qu’avancer; je vais gagner du terrain beaucoup plus vite que si je fais deux pas derrière? Lorsque je suis heureux, personne ne peut me blesser. De mon nuage, je suis perché, trop haut pour y tomber. J’aime pour aimer, mais j’ai du monde en criss à aimer et si je ne m’aimais pas moi, comme les autres pourraient m’aimer. Je gagne des sous sans être saoul, je m’entoure de joyeux troubadours et je me lève enfin épanoui après avoir passé des années indécis. Depuis deux mois, je rêve que je coure dans un champ, sans élans, patient, riant, bien intérieurement. Et si ce n’était pas un rêve? Je cherche à aider mon prochain, mais qui est-il? A-t-il au moins une petite idée de ce qu’est le Nil? Sur les billets de loterie, NIL SI DÉCOUVERT, je cherche à tout découvrir, hélas, j’ai ça dans le sang. Mes parents ont créé un garçon prêt à découvrir ce qui faut s’il le faut, mais laisse tomber tout ce qui faux. Je ne recherche que la vérité, nul autre que la vérité, je le jure. Le faux me fait douter, et le doute me fait distancer… distancer de ce qui nuirait au vrai. Faut croire en ses moyens, parce que de loin je reviens, et le plus beau à venir, c’est demain.

dimanche 13 mars 2011

Kate perd son enfant...


J’ai un chum qui ne va pas bien. On va se dire les vraies affaires : ça me décolice! Depuis quelques mois, je grandis. Le petit enfant en moi vieillit. C’est peut-être parce que je deviens une meilleure personne que je m’implique autant. Où bien parce que j’ai fini l’école en décembre et que je me cherchais un dernier projet de session à réaliser. Bref, mon chum, nous avons souvent parlé de la guerre et du Vietnam ensemble. Aujourd’hui le training camp est fini. Il est venu le temps qu’on parte pour la guerre. Les guerriers ne veulent pas partir. Ils ont peur. Ils sont braves, mais ils ont peur en criss. Mais tu es rendu là et nous partons à la guerre. Je dis « ON » et « NOUS » parce que dans une équipe, il n’y a pas de « JE » ou de « TU ». Nous allons combattre les démons. Tu ne me verras pas, mais je serai là à tes côtés dans la cache. En fait, je n’ai pas d’armes non plus, mais je te couvre. Ma seule arme, c’est des stratégies. Celles qu’on va utiliser pour gagner la bataille. Parce que mon but, c’est qu’on revienne de c’te maudite guerre là. Je veux te voir sourire à nouveau en écoutant South Park ou en regardant une pub de Pillsbury. Je veux te voir sourire en regardant le soleil se lever le matin sur ton balcon. Je veux te voir te nourrir à nouveau. Je veux te voir apprécier chaque petits criss de moments anodins. Surtout, je veux débarquer chez vous dans 7 ans et boire une bonne bouteille d’eau minérale avec toi. Ouais! Il s’en fait de la maudite bonne. Et je veux voir le sourire de ta femme et de tes enfants qui sont contents de voir tonton Cossette arriver. Et puis je veux voir le bonheur dans vos yeux, comme dans celui des kids. Et puis là, on va leur raconter l’histoire. On va leur raconter comme tu as gagné TA guerre. Parce que rendu là, tu pourras être fier d’utiliser le TU et le JE. Parce que ce sera TA victoire.

vendredi 11 mars 2011

L’orgasme du « puncher »

Ceux qui me connaissent savent que je suis plutôt du type « puncher ». Je glisse des punchs cocasses ici et là en essayant de bien placer le tout. Eh bien ce matin c’était magique ! Le monsieur qui pose toujours les mêmes questions (pour rester poli, quand même) est venu me voir pour me demander où se trouvaient les cannes de thon. Je l’ai escorté jusqu’à la section des poissons et je lui ai remis son désir. En m’éloignant de lui, il y avait cette jeune dame qui ricanait d’un large sourire qui voulait dire : « Quelle patience du jeune homme et quel drôle de vieux monsieur. » Dès que j’ai levé les yeux vers elle (toujours en m’éloignant de lui), j’ai lancé à la dame : « Je vais me coucher moins niaiseux ce soir », en pointant un doigt et les yeux vers le plafond (avec ce type de regard qui appréhende ce qui s’en vient). Et mon bon vieux monsieur a dit : « Merci jeune homme, je vais me coucher moins niaiseux ce soir. » La dame a apprécié ma démonstration de voyant et j’ai eu l’orgasme du « puncher ». Elle ne doit pas savoir que j’ai triché, étant donné que mon vieux client vient cinq jours par semaine et qu’il a trois phrases fétiches. Par contre, il utilise plus souvent celle-là pour conclure alors j’avais environ 50 à 60 % de chances de réussite. Bref, je suis bien content que mon monsieur m’ait raconté qu’il avait recommencé à s’entrainer, chose que j’ignorais totalement. Il me le répète pourtant trois fois par semaine. Il faut croire que je vais me coucher moins niaiseux ce soir.

mercredi 9 mars 2011

Un autre guerrier tombe au combat (Éric Champagne)

C’est sûr que le titre vous a fait croire que j’allais parler de l’incident d’hier entre Zdeno Chara et Max Pacioretty. Eh bien non! J’ai perdu mon troisième mousquetaire. Éric Champagne a quitté le IGA après un long total de 10 ans de service, un peu moins. Bientôt, le 26 juin 2011, ce sera moi. Il faut que vous sachiez l’histoire. Olivier Belzile, Éric Champagne et moi-même, Joe Cossette, sommes là depuis mes débuts et nous avions trouvé le trio parfait. Jason Spezza, Daniel Alfredsson et Dany Heatley, autrefois avec les Sénateurs d’Ottawa. Heatley (Olivier Belzile) a choisi de partir, comme Dany a demandé aux Senateurs de l’échanger. Moi je suis Jason Spezza : il joue quand il le veut et il est passablement bon. Et Alfredsson (Éric) vient de nous quitter. Il était Alfredsson, non seulement parce que les deux hommes n’ont pas beaucoup de cheveux, mais aussi parce qu’ils ont presque le même âge. Et parce qu’Éric était le capitaine. Ce n’est pas toujours évident de se serrer la main une toute dernière fois, du moins dans l’allée centrale. Tu réfléchis aux bons moments passés ensemble et tu t’arrêtes en te disant que celui qui te faisait toujours sursauter en cachette n’est plus. J’avais développé un sixième sens : le radar Champagne s’en vient en douce me faire faire le saut. Et puis notre amitié s’est construite de belle façon, avec beaucoup d’efforts et de temps. À mes débuts, je tapais sur les nerfs d’Éric. Au fil des ans, il a su m’apprécier et ne doit surement pas regretter d’avoir donné sa chance au coureur. Éric est un travailleur minutieux, drôle, festif et sans problème. Je ne l’ai jamais vu faire de mauvais coups ou déranger qui que ce soit. Je ne crois pas qu’il a été bien traité à la toute fin de sa carrière IGA-TESTQUE, surtout pour un homme qui a donné tout près de 10 ans. Mais dans l’adversité, il a continué de sourire, il est resté humble et surtout, il est resté lui-même, sans faire de plat. C’est un collègue qui va me manquer, mais c’est la vie qui suit son chemin. Maintenant, je me sens comme le père qui a vu ses fils quitter le nid. Ils sont entre bonnes mains. Conscience tranquille, je peux maintenant préparer MON départ en toute quiétude. Peace Éric, tu es un maudit bon gars.

mardi 8 mars 2011

Une journée parfaite pour vous mesdames

Le 8 mars devrait être la journée de la femme dans tous les sens du terme. Que ce soit votre mère, votre sœur ou votre conjointe, vous devriez chérir cette charmante dame, qui est si importante à vos yeux. Cet article s’adressera donc aux hommes. D’abord, cette journée devrait s’avérer être un congé férié, du même type que les grandes fêtes nationales, pour que tout membre de sexe masculin soit confiné à la maison. La journée pourrait débuter avec un petit déjeuner au lit, qu’il aura gentiment préparé avec amour. Aucune excuse ne sera permise puisqu’il existe plusieurs livres de recettes culinaires ou plusieurs sites Internet pour y puiser des idées. La seule excuse convenable ou bon compromis serait d’inviter la dame au restaurant. Au cours de la journée, vous lui demanderez de choisir les activités. Que ce soit le cinéma, une sortie plein air, un après-midi de magasinage ou une demande de vous improviser en massothérapeute, vous devez acquiescer. Ne mérite-t-elle pas une longue séance de massage, mielleux et relaxant? Ce moment de détente pour elle est pleinement mérité, étant toujours là à s’occuper de nous, les hommes, durant les quelques autres 364 jours. Pour ce qui est du souper, vous aurez encore deux possibilités. Soit vous l’invitez dans son restaurant fétiche, soit vous vous transformez en galant cuisinier. Le repas devra comporter une entrée, le repas principal et un dessert. Un grand repas digne de ce qualificatif que vous aurez vous-mêmes concocté. Le tout peut s’accompagner d’une bonne bouteille de vin. Madame se sentira au paradis et ce sera l’occasion pour l’homme de vivre, ne serait-ce qu’une toute petite journée, le mode de vie d’une grande majorité de femmes. À travers ce dévouement, l’homme pourra donc réaliser combien les femmes sont importantes et combien il serait difficile de s’en passer, puisqu’elles en font beaucoup pour nous. Malheureusement, on ne s’en rend pas toujours compte. Les plans de la soirée lui appartiennent aussi. Si elle veut louer un film, sortir s’amuser ou même vous faire danser, n’oubliez pas que vous devez obéir. Après tout, c’est la journée de la femme, et ce, même si elle choisit de visionner un film à l’eau de rose. Alors, chères demoiselles, découpez cet article, courez vers la photocopieuse et empressez-vous de le faire lire aux hommes qui vous entourent.

samedi 26 février 2011

Chassez vos femmes

Ce soir, hommes sportifs dans l’âme, chassez la femme de la maison. Payez-lui le cinéma ou conseillez-lui de rendre visite à sa meilleure amie. Vous habitez chez vos parents? Envoyez maman jouer au bingo et s’amuser à courir après le boulier, parce que le bingo en 2011 va très très très vite. D’ailleurs, la clientèle doit s’être rajeunie depuis dix ans à cause de la technologie et de la vitesse amplifiée du système. Bref, vous aurez droit à tout un programme double ce soir. D’abord, le Canadien reçoit la visite des Hurricanes de la Caroline, contre qui il est difficile de jouer depuis 2002. Les Canes vont offrir tout un spectacle puisqu’ils pourraient se rapprocher à deux points de Montréal avec une victoire au Centre Bell. Avantage Montréal : les Canes ont voyagé tard cette nuit. Seule ombre au tableau : Eric Staal a été blessé hier et pourrait ne pas jouer, tout comme Carey Price, malade à la maison ce matin. À 22 h, sur les ondes de CBC, les Canucks de Vancouver vont recevoir les Bruins de Boston, que le Canadien a peine à pourchasser. Cette situation ressemble beaucoup à celle du Coyote qui pourchasse le  RoadRunner, mais en vain. Les Bruins pourraient trébucher, ayant bien débuté leur voyage de six parties sur la route avec deux victoires. Ils seront à Edmonton demain. Quatre points séparent le Canadien des Bruins, et peut-être huit si Boston remportait ses deux matchs en main. Bref, il faudra prévoir 6 h de hockey intense et de la bonne bière (bières?).

vendredi 25 février 2011

Vos prédictions bidon

C’est bien beau entendre ici et là, à l’emploi ou sur mes forums, que les Bruins de Boston n’auront aucune chance parce que c’est les Flyers : Point ! N’importe quoi de foutaise de baliverne. Laissez dont le hockey se jouer sur la glace tant qu’à déblatérer n’importe quoi. Personne ne peut prédire l’issue de cette future finale de l’Est, si elle à lieu, bien sûr? On se souviendra que Boston menait la série 3 à 0 contre les Flyers le printemps dernier, sans les Nathan Horton, David Krejci, Dennis Seidenberg et Tomas Kaberle. Alors, laissons l’avenir en décider du résultat et la différence entre les grands parleurs et moi, c’est que je tiens compte de ces détails, étant aussi conscient que Philadelphie a aussi ajouté deux gros éléments, soit Andrej Meszaros et Kris Versteeg. C’est sur la glace que ça va se décider.
Lundi sera une grande journée dans la Ligue nationale de hockey, et gens de sports en congé seront rivés devant la télévision. Je suis chanceux parce que je ne travaille pas cette année. Est-ce Pierre Gauthier se louera un ailier capable de marquer des buts? Milan Hejduk à Montréal? Sera-t-il capable d’échanger Andrei K. ou Scott Gomez? Est-ce que Boston et Philadelphie ont terminé leur magasinage? Lundi sera toute une journée!

jeudi 24 février 2011

Vite, toujours trop vite

La vie file à toute allure. Nous courrons après le temps et nous devons planifier nos journées. Parce que le temps file. Nous sommes débordés. Parfois, je me dis que j’aurais peut-être aimé ça être né avant les années 80. On se lève à 7 h du matin et on déjeune. On va travailler sur notre ferme et on s’occupe de notre terrain toute la journée et puis on rentre au bercail. C’était la majorité de leurs préoccupations et il y avait moins de technologie et moins d’activité. Ils étaient heureux avec trois postes de télévision. Aujourd’hui, tout va trop vite. Si tu es vite à ton emploi, ils vont t’en demander plus. Si tu es polyvalent, ce sera pire. Il y a ceux qui sont bons à un seul endroit dans le magasin et ils y restent pendant 40 h. Ils sont limités et pas nécessairement très vite, mais ils sont assignés là et ils ne bougeront pas. Et ceux qui sont vîtes et polyvalents seront utilisés à profusion, mais la paie sera la même que notre ami unidimensionnel. Dans la Ligue nationale de hockey (LNH), cette situation existe, mais il y a un écart de salaire énorme entre les deux clients. Dans la vraie vie, ce n’est pas toujours le cas. Ce n’est donc pas nécessairement positif pour vous d’être vite et bon. Sur les routes, c’est pareil ; les gens roulent plus vite. Dans les magasins, les gens courent. Il faut se faire à l’idée : la vitesse tue et nous allons mourir vite, probablement sans avoir vu le temps passer.

vendredi 18 février 2011

Le retour d’un guerrier

De quel retour s’agit-il? Il y le retour du voleur d’ailes de poulet au magasin, qui cette fois-ci, pour hausser le défi, y est allé de deux boites! Incroyable, avouons-le, comment cet homme mange santé. Je dis ''cet homme'' parce que je ne crois pas qu’une femme soit capable de descendre si bas. Que dire du retour de Paul Mara dans la brigade défensive de Montréal. Le même Mara qui ne peut même pas soutirer un ballon de plage à l’adversaire et qui frôle les -15 à chaque saison, que ce soit à Boston ou à Montréal. Cependant, je ne passerai pas sous le silence le retour d’un duo solide dans la défensive de Boston. La dernière fois que nous avons eu un tel tandem, c’est lorsque Boston avait mis la main sur Sergei Gonchar à la date limite des transactions, pour le jumeler à Raymond Bourque. L’ajout de Tomas Kaberle aujourd’hui signifie que Peter Chiarelli, le directeur général des Bruins de Boston, veut gagner la coupe Stanley. Cela signifie aussi un peu moins de temps de glace pour le défenseur Zdeno Chara, que l’on surtaxait à Boston. Il pourra diminuer son temps d'utilisation et livrer plus de qualité de jeu via la quantité. En tant que partisan de Boston, je me couche très heureux de cette journée avec les ajouts de Kaberle et de Rich Peverley. Ce dernier est un joueur de centre complet, qui peut marquer des buts (22 l'an dernier) et fabriquer des jeux. Il peut être utilisé en désavantage numérique et amener une bonne contribution offensive, en remplacement de Marc Savard. Lorsque je regarde l’heure, par contre, je me dis que demain matin, c’est le retour du cadran à 6h et que je dois aller dormir. Bonne fin de soirée à tous...

lundi 14 février 2011

À vos pelles de neige et de terre

À vos marques, prêts et pelletez! Ceux qui étaient contents du dernier hiver, plutôt relaxant sur le plan averse de neige, le sont probablement moins en 2010-2011. Les tempêtes se succèdent à un rythme d’enfer et causant plusieurs dommages sur les routes. Les amateurs de ski, de raquette ou de glisse sont choyés. D’après moi, ils vont pouvoir continuer à chérir leur sport jusqu’au début juin, si la tendance se maintient.
Parlant de pelle et de construction, le maire de Québec, Régis Labeaume, continue d’impressionner. Avec l’annonce officialisée d’un nouveau Colisée, il a atteint la moitié de son but. De plus, il s’est réassuré d’un autre mandat aux prochaines élections. Il a maintenant la confiance d’un peuple entier, c’est-à-dire de sa ville et de plusieurs autres régions du Québec. C’est plutôt rare qu’un homme de politique soit si chéri. D’ici cinq ans, il est permis d’espérer que la série Montréal-Québec soit maintenant réelle, dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Une longue guerre de six affrontements inter-division.

vendredi 11 février 2011

Cet homme dans les pommes

Hier, au supermarché, un homme a perdu connaissance et sa femme m’a interpellé pour que je l’attrape. Je l’ai déposé au sol et nous avons appelé l’ambulance. Or, d’où vient l’expression « tomber dans les pommes »? Mis à part le fait que les pommes tombent au bout d’un certain temps, je ne suis moi-même jamais allé plonger dans un tas de pomme. Un tas de feuilles mortes; oh que oui! Mais quel plaisir de réunir une belle montagne qui allait être suffisante pour accueillir mon petit corps de jeune homme! Cinq minutes pour réunir les feuilles et 2,2 secondes pour y sauter, éparpillant les feuilles un peu partout. Et puis on recommence! Après six ou sept moments de grande joie, nous courrions dans les feuilles, ne serait-ce que pour entendre les « SHICK-SHICK-SHICK » que faisaient celles-ci en se débattant. Que de plaisir avec rien, à une époque non pas si lointaine, mais qui nous semble à des centaines d’années derrière. Malheureusement, aujourd’hui, c’est la technologie qui emprisonne nos jeunes à la maison. Mais je pourrais débattre là-dessus pendant longtemps. J’y reviendrai parce que je suis rendu vieux, donc je dois aller travailler.