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jeudi 31 mars 2011

Des grosses toasts

Il y a tu de quoi de mieux que des grosses toasts? Celles dont on appelle le pain ménage. Ça me rappelle ma jeunesse où lors de grosse grippe (le vaccin n’existait pas et nous étions fragiles), j’avais souvent de la difficulté avec mon asthme et j’allais faire de l’inhalothérapie. Et puis après, ma mère arrêtait au Tim Horton en bas et on mangeait des grosses toasts. C’était du pain ménage avec un petit café (pour elle) et un petit chocolat chaud pour le kid. Aujourd’hui, je me fais souvent ça pour déjeuner dans le four. Il y avait ça ou mon père avec qui nous allions fermer l’aréna de Grand-Mère à minuit. On le suivait dans les couloirs. Je suis certain que vous avez tous des petits souvenirs plaisants de quelques moments du genre à l’intérieur de vous. Des moments simples, mais marquants. Des gestes qui vous récompensaient de l’effort donné et vous faisaient plaisir. Plaisir au point de s’en souvenir 18-20 ans plus tard. Les parents, c’est comme ça. C’est magique et ça trouve tous les petits moyens de donner et de vous faire plaisir encore et encore. Il faut prendre plus de temps pour s’arrêter et leur dire comment on les aime et comment ils sont importants, encore aujourd’hui. Parce qu’ils le sont! Bonne journée

mardi 29 mars 2011

Encore lui

Tim Thomas a été solide ce soir et surtout en deuxième et troisième période, et le voilà avec 33 victoires (le meneur en a 35), une moyenne sous les 2.00 et un pourcentage d’arrêts au-dessus de .940. Il signait un neuvième jeu blanc, 2 derrière Henrik Lundqvist (NYR). Thomas serait le premier gardien à terminer au-dessus de .940 dans l’histoire de la LNH. Le vieux routier a gagné 4 matchs de suite, 2 par jeu blancs et 2 en accordant qu’un seul but. Le repos du milieu de saison a été profitable pour lui à l’aube de la danse du printemps. Boston a tous les éléments pour aller loin et ils auront besoin d’un Thomas aussi efficace qu’en saison régulière. Le trophée Vézina devrait lui revenir pour une deuxième saison en 3 ans, lui qui a de meilleurs chiffres qu’en 2008-09, soit lors de sa saison Vézina. Quelle saison de rêve!

Elle cogne à la porte

Qui cogne à la porte? Certainement pas les séries éliminatoires ou votre belle-mère alors que vous êtes en pyjama à moitié dénudé. Non! L’été cogne à vos portes. La neige fond rapidement bien que ralentie la nuit par des températures de -5 ou -10. Vous pouvez faire comme moi et sortir votre vélo. D’abord, il faut y gonfler les pneus après un long et rigoureux hiver. Et puis aller parcourir les rues qui le permettent puisque nos pistes cyclables on encore des allures de grands froids canadiens. Bientôt, ce sera les bâtons de golf. Ce qui est bien de l’été, c’est que lorsque tu as terriblement chaud, tu n’as pas le mal du corps ou le mal à l’âme que tu éprouves lorsque tu as froid. Être gelé, c’est sentir son corps qui se resserrer sur lui-même, qui tremble parfois accompagné de ce petit pincement au cœur. Avoir chaud, c’est tout simplement être « tout trempe ». Alors lâchez tout immédiatement et aller vous promenez à l’air frais. Respirez les bons moments qui s’en viennent.

jeudi 24 mars 2011

6e de 6 : Bruins Canadiens

C’est ce soir qu’a lieu le dernier match d’une longue série de 6 entre le Canadien et les Bruins de Boston et il aura lieu à Boston, là où le CH pourrait même débuter les séries en avril prochain. Les Bruins vont surement, entrainer par la foule hostile, jouer un jeu très robuste et terminer plusieurs mises en échec. Plekanec devrait peut-être attendre avant d’effectuer son retour au jeu, si on se souvient des derniers matchs. Il ne faudrait pas qu’il devienne une proie pour L’OURS en manque de sang. Après sa performance contre les Devils, c’est probablement Tim – carrière difficile contre Montréal – Thomas qui devrait être devant la cage des jaunes. Nous pourrions espérer un autre match de 8 à 6, mais ce serait très étonnant. Nous pouvons s’attendre à ce que Montréal plie bagage avec un revers de 4 ou 5 à 2. Y-aura-t’il du tumulte? Il est trop tôt pour le dire mais les Bruins se sont encore fait aller la – trappe – devant le micro, redoutant même la gravité de la blessure de Pacioretty. Ça prend du culot!

vendredi 18 mars 2011

Attache ta tuque avec de la broche

La vie sur la terre se resserre, dégradation, avec l’effet de serre. Je rêve que ma mère me serre, à nouveau j’habite au berceau. Je recule pour mieux avancer, mais à quoi bon reculer si je ne peux qu’avancer; je vais gagner du terrain beaucoup plus vite que si je fais deux pas derrière? Lorsque je suis heureux, personne ne peut me blesser. De mon nuage, je suis perché, trop haut pour y tomber. J’aime pour aimer, mais j’ai du monde en criss à aimer et si je ne m’aimais pas moi, comme les autres pourraient m’aimer. Je gagne des sous sans être saoul, je m’entoure de joyeux troubadours et je me lève enfin épanoui après avoir passé des années indécis. Depuis deux mois, je rêve que je coure dans un champ, sans élans, patient, riant, bien intérieurement. Et si ce n’était pas un rêve? Je cherche à aider mon prochain, mais qui est-il? A-t-il au moins une petite idée de ce qu’est le Nil? Sur les billets de loterie, NIL SI DÉCOUVERT, je cherche à tout découvrir, hélas, j’ai ça dans le sang. Mes parents ont créé un garçon prêt à découvrir ce qui faut s’il le faut, mais laisse tomber tout ce qui faux. Je ne recherche que la vérité, nul autre que la vérité, je le jure. Le faux me fait douter, et le doute me fait distancer… distancer de ce qui nuirait au vrai. Faut croire en ses moyens, parce que de loin je reviens, et le plus beau à venir, c’est demain.

dimanche 13 mars 2011

Kate perd son enfant...


J’ai un chum qui ne va pas bien. On va se dire les vraies affaires : ça me décolice! Depuis quelques mois, je grandis. Le petit enfant en moi vieillit. C’est peut-être parce que je deviens une meilleure personne que je m’implique autant. Où bien parce que j’ai fini l’école en décembre et que je me cherchais un dernier projet de session à réaliser. Bref, mon chum, nous avons souvent parlé de la guerre et du Vietnam ensemble. Aujourd’hui le training camp est fini. Il est venu le temps qu’on parte pour la guerre. Les guerriers ne veulent pas partir. Ils ont peur. Ils sont braves, mais ils ont peur en criss. Mais tu es rendu là et nous partons à la guerre. Je dis « ON » et « NOUS » parce que dans une équipe, il n’y a pas de « JE » ou de « TU ». Nous allons combattre les démons. Tu ne me verras pas, mais je serai là à tes côtés dans la cache. En fait, je n’ai pas d’armes non plus, mais je te couvre. Ma seule arme, c’est des stratégies. Celles qu’on va utiliser pour gagner la bataille. Parce que mon but, c’est qu’on revienne de c’te maudite guerre là. Je veux te voir sourire à nouveau en écoutant South Park ou en regardant une pub de Pillsbury. Je veux te voir sourire en regardant le soleil se lever le matin sur ton balcon. Je veux te voir te nourrir à nouveau. Je veux te voir apprécier chaque petits criss de moments anodins. Surtout, je veux débarquer chez vous dans 7 ans et boire une bonne bouteille d’eau minérale avec toi. Ouais! Il s’en fait de la maudite bonne. Et je veux voir le sourire de ta femme et de tes enfants qui sont contents de voir tonton Cossette arriver. Et puis je veux voir le bonheur dans vos yeux, comme dans celui des kids. Et puis là, on va leur raconter l’histoire. On va leur raconter comme tu as gagné TA guerre. Parce que rendu là, tu pourras être fier d’utiliser le TU et le JE. Parce que ce sera TA victoire.

vendredi 11 mars 2011

L’orgasme du « puncher »

Ceux qui me connaissent savent que je suis plutôt du type « puncher ». Je glisse des punchs cocasses ici et là en essayant de bien placer le tout. Eh bien ce matin c’était magique ! Le monsieur qui pose toujours les mêmes questions (pour rester poli, quand même) est venu me voir pour me demander où se trouvaient les cannes de thon. Je l’ai escorté jusqu’à la section des poissons et je lui ai remis son désir. En m’éloignant de lui, il y avait cette jeune dame qui ricanait d’un large sourire qui voulait dire : « Quelle patience du jeune homme et quel drôle de vieux monsieur. » Dès que j’ai levé les yeux vers elle (toujours en m’éloignant de lui), j’ai lancé à la dame : « Je vais me coucher moins niaiseux ce soir », en pointant un doigt et les yeux vers le plafond (avec ce type de regard qui appréhende ce qui s’en vient). Et mon bon vieux monsieur a dit : « Merci jeune homme, je vais me coucher moins niaiseux ce soir. » La dame a apprécié ma démonstration de voyant et j’ai eu l’orgasme du « puncher ». Elle ne doit pas savoir que j’ai triché, étant donné que mon vieux client vient cinq jours par semaine et qu’il a trois phrases fétiches. Par contre, il utilise plus souvent celle-là pour conclure alors j’avais environ 50 à 60 % de chances de réussite. Bref, je suis bien content que mon monsieur m’ait raconté qu’il avait recommencé à s’entrainer, chose que j’ignorais totalement. Il me le répète pourtant trois fois par semaine. Il faut croire que je vais me coucher moins niaiseux ce soir.

mercredi 9 mars 2011

Un autre guerrier tombe au combat (Éric Champagne)

C’est sûr que le titre vous a fait croire que j’allais parler de l’incident d’hier entre Zdeno Chara et Max Pacioretty. Eh bien non! J’ai perdu mon troisième mousquetaire. Éric Champagne a quitté le IGA après un long total de 10 ans de service, un peu moins. Bientôt, le 26 juin 2011, ce sera moi. Il faut que vous sachiez l’histoire. Olivier Belzile, Éric Champagne et moi-même, Joe Cossette, sommes là depuis mes débuts et nous avions trouvé le trio parfait. Jason Spezza, Daniel Alfredsson et Dany Heatley, autrefois avec les Sénateurs d’Ottawa. Heatley (Olivier Belzile) a choisi de partir, comme Dany a demandé aux Senateurs de l’échanger. Moi je suis Jason Spezza : il joue quand il le veut et il est passablement bon. Et Alfredsson (Éric) vient de nous quitter. Il était Alfredsson, non seulement parce que les deux hommes n’ont pas beaucoup de cheveux, mais aussi parce qu’ils ont presque le même âge. Et parce qu’Éric était le capitaine. Ce n’est pas toujours évident de se serrer la main une toute dernière fois, du moins dans l’allée centrale. Tu réfléchis aux bons moments passés ensemble et tu t’arrêtes en te disant que celui qui te faisait toujours sursauter en cachette n’est plus. J’avais développé un sixième sens : le radar Champagne s’en vient en douce me faire faire le saut. Et puis notre amitié s’est construite de belle façon, avec beaucoup d’efforts et de temps. À mes débuts, je tapais sur les nerfs d’Éric. Au fil des ans, il a su m’apprécier et ne doit surement pas regretter d’avoir donné sa chance au coureur. Éric est un travailleur minutieux, drôle, festif et sans problème. Je ne l’ai jamais vu faire de mauvais coups ou déranger qui que ce soit. Je ne crois pas qu’il a été bien traité à la toute fin de sa carrière IGA-TESTQUE, surtout pour un homme qui a donné tout près de 10 ans. Mais dans l’adversité, il a continué de sourire, il est resté humble et surtout, il est resté lui-même, sans faire de plat. C’est un collègue qui va me manquer, mais c’est la vie qui suit son chemin. Maintenant, je me sens comme le père qui a vu ses fils quitter le nid. Ils sont entre bonnes mains. Conscience tranquille, je peux maintenant préparer MON départ en toute quiétude. Peace Éric, tu es un maudit bon gars.

mardi 8 mars 2011

Une journée parfaite pour vous mesdames

Le 8 mars devrait être la journée de la femme dans tous les sens du terme. Que ce soit votre mère, votre sœur ou votre conjointe, vous devriez chérir cette charmante dame, qui est si importante à vos yeux. Cet article s’adressera donc aux hommes. D’abord, cette journée devrait s’avérer être un congé férié, du même type que les grandes fêtes nationales, pour que tout membre de sexe masculin soit confiné à la maison. La journée pourrait débuter avec un petit déjeuner au lit, qu’il aura gentiment préparé avec amour. Aucune excuse ne sera permise puisqu’il existe plusieurs livres de recettes culinaires ou plusieurs sites Internet pour y puiser des idées. La seule excuse convenable ou bon compromis serait d’inviter la dame au restaurant. Au cours de la journée, vous lui demanderez de choisir les activités. Que ce soit le cinéma, une sortie plein air, un après-midi de magasinage ou une demande de vous improviser en massothérapeute, vous devez acquiescer. Ne mérite-t-elle pas une longue séance de massage, mielleux et relaxant? Ce moment de détente pour elle est pleinement mérité, étant toujours là à s’occuper de nous, les hommes, durant les quelques autres 364 jours. Pour ce qui est du souper, vous aurez encore deux possibilités. Soit vous l’invitez dans son restaurant fétiche, soit vous vous transformez en galant cuisinier. Le repas devra comporter une entrée, le repas principal et un dessert. Un grand repas digne de ce qualificatif que vous aurez vous-mêmes concocté. Le tout peut s’accompagner d’une bonne bouteille de vin. Madame se sentira au paradis et ce sera l’occasion pour l’homme de vivre, ne serait-ce qu’une toute petite journée, le mode de vie d’une grande majorité de femmes. À travers ce dévouement, l’homme pourra donc réaliser combien les femmes sont importantes et combien il serait difficile de s’en passer, puisqu’elles en font beaucoup pour nous. Malheureusement, on ne s’en rend pas toujours compte. Les plans de la soirée lui appartiennent aussi. Si elle veut louer un film, sortir s’amuser ou même vous faire danser, n’oubliez pas que vous devez obéir. Après tout, c’est la journée de la femme, et ce, même si elle choisit de visionner un film à l’eau de rose. Alors, chères demoiselles, découpez cet article, courez vers la photocopieuse et empressez-vous de le faire lire aux hommes qui vous entourent.