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samedi 17 septembre 2011

Jamais deux sans trois



Les Capitales de Québec, de la Ligue de baseball Can-Am, ont remporté hier un troisième championnat consécutif, et ce, dans l’adversité. Les Jackals du New Jersey avaient inscrit trois points à leur tour initial au bâton. Au monticule, c’est l’acquisition de dernière minute, Ryan DiPietro, qui a été solide pendant six manches et deux tiers. Il n’a concédé que 3 points mérités et réussi 9 retraits sur des prises. Les Caps l’ont emporté par la marque de 6 à 4. Plus tôt dans la journée, j’ai eu l’occasion de rencontrer Patrick D’Aoust, le receveur québécois. Ce dernier avouait que l’équipe était reconnue pour sa chimie sans pareil.

De loin l’équipe la plus populaire de la ligue, Québec a encore accueilli plus de 4000 spectateurs hier. Lorsque l’admission est devenue gratuite au troisième tiers du match, des gens se sont rués vers le stade et l’assistance avoisinait les 5000 personnes. Malgré un temps frisquet, les Capitales ont toujours su compter sur de bonnes foules en séries éliminatoires. Pour la beauté du spectacle, TJ Stanton est venu obtenir le sauvetage en mettant fin à la rencontre à l’aide d’un retrait sur trois prises.

vendredi 16 septembre 2011

La proie s'accroche

Au baseball, les Capitales de Québec pourront repartir à neuf demain matin. Il faudra oublier la panne sèche de l’offensive ce soir et espérer une grande performance du nouveau venu, le lanceur Ryan DiPietro. Ils auront donc une deuxième occasion de mettre fin à cette saison de rêve (69 victoires) et du même coup, remporter un troisième championnat consécutif. Ce soir, ils ont fait face à un Jon Kibler en pleine forme (sans point ni coup sûr pendant 6 manches) au monticule du côté des Jackals du New Jersey. Ces derniers ont marqué tous leurs points à l’aide de trois longues balles pour remporter le duel 5 à 1. Le quatrième match de cette série finale 3 de 5 aura lieu demain soir, à Québec. Les Capitales sont toujours dans le siège du conducteur avec l’avance 2 à 1 dans la série.

mercredi 14 septembre 2011

Le calme avant la tempête

Il s’agissait là d’un week-end de fête, nuageux, frais, mais si reposant. Nous sommes sur le boulevard des Récollets. Et puis l’on prend l’autoroute pour retourner dans cette réalité qui nous attend, à quelques centaines de kilomètres et à quelques milliers de secondes, non loin de là. Nostalagie, souvenirs; Trois-Rivières nous reviendrons te rendre visite. Plusieurs d’entre vous ne comprennent pas vraiment ce à quoi je fais allusion. C’est difficile à expliquer par des mots, dans le sens où nous voulions pas vraiment quitter la région. L’émotion de déambuler dans nos anciennes rues avec la voiture, de rendre visite à ceux qui restent. Puis vient l’heure du départ. Il faut rentrer dans notre nouveau chez nous. Automatiquement, les souvenirs reviennent et jouent un rôle bien précis; celui de nous faire décrocher un sourire tout particulier.
Après ce long week-end de trois jours, ce sera le retour sur les bancs d’école et le retour au travail. Bref, je ne saurais prévoir quand adviendra mon prochain congé. Moi et ma copine sommes donc allés nous ressourcer à la campagne, dans le village de St-Justin. Tranquillité, paix, champs à perte de vue; tous synonymes de relaxation et de relâchement mental. Ce fut si plaisant chez tante Josée et oncle Yves. Les deux fils y étaient, que demandez de mieux? Dans le couloir menant au salon, on peut y voir une infime partie de mon passé, pourtant, pas si lointain, mais assez pour te narguer. Des photos souvenirs te sautent aux yeux. Je les ai connus alors qu’ils avaient 7 et 11 ans. Des années de plaisir avec les petits cousins de Kate, ceux que je n’ai jamais eus. Hélas, le temps fait son travail et ils sont rendus grands et hommes, mais ils ont conservé leur cœur d’enfants. Nous avons joué à des jeux de société en famille et rigolé pendant des heures.

Ce matin, nous avons poursuivi la visite chez le beau père où la belle sœur est venir nous rejoindre. L’après-midi s’est terminé dans le jardin. M. Masson en a profité pour nous donner des légumes frais extraits de son grand jardin, question de nous partager le résultat de son labeur. Ensuite, nous avons rendu visite à la mère de ma concubine. Puis même nos amis sont venus nous voir, profitant de toutes les chances, rares soient-elles,  qui s’offrent à nous de se revoir ne serait-ce qu’une toute petite heure. Dans ce temps-là, le temps ne compte plus. Le temps s’arrête pour jouer son rôle. Celui de chasser l’ennui.

Voilà un week-end de relaxation, sans tambour ni trompette. Simplicité, plaisir, sourires; sans téléphone ou ordinateur. Un retour aux sources qui fait chaud au cœur. Maintenant, vous comprenez mieux la nostalgie qui vous prend quand vous requittez les lieux qui ne sont plus vôtres.