Nombre total de pages vues

vendredi 18 mars 2011

Attache ta tuque avec de la broche

La vie sur la terre se resserre, dégradation, avec l’effet de serre. Je rêve que ma mère me serre, à nouveau j’habite au berceau. Je recule pour mieux avancer, mais à quoi bon reculer si je ne peux qu’avancer; je vais gagner du terrain beaucoup plus vite que si je fais deux pas derrière? Lorsque je suis heureux, personne ne peut me blesser. De mon nuage, je suis perché, trop haut pour y tomber. J’aime pour aimer, mais j’ai du monde en criss à aimer et si je ne m’aimais pas moi, comme les autres pourraient m’aimer. Je gagne des sous sans être saoul, je m’entoure de joyeux troubadours et je me lève enfin épanoui après avoir passé des années indécis. Depuis deux mois, je rêve que je coure dans un champ, sans élans, patient, riant, bien intérieurement. Et si ce n’était pas un rêve? Je cherche à aider mon prochain, mais qui est-il? A-t-il au moins une petite idée de ce qu’est le Nil? Sur les billets de loterie, NIL SI DÉCOUVERT, je cherche à tout découvrir, hélas, j’ai ça dans le sang. Mes parents ont créé un garçon prêt à découvrir ce qui faut s’il le faut, mais laisse tomber tout ce qui faux. Je ne recherche que la vérité, nul autre que la vérité, je le jure. Le faux me fait douter, et le doute me fait distancer… distancer de ce qui nuirait au vrai. Faut croire en ses moyens, parce que de loin je reviens, et le plus beau à venir, c’est demain.