Je
suis du genre à croire aux signes de la vie? Vous pas? Il faut les saisir
lorsqu’ils surviennent. D’abord, il a y eu celui où Sébastien Patry, ex-gérant
du IGA Paquette, a engagé une demoiselle du nom d’Annie Poulin. Elle n’a travaillé
qu’une semaine ou deux seulement. Mais ce fut suffisant pour me faire prendre conscience
que je pouvais faire un baccalauréat en communication à Trois-Rivières. Chose
que j’ai faite! Puis dernièrement, j’ai référé un de mes amis de Trois-Rivières
au magasin où je travaille. Ils l’ont engagé, mais il n’a pas beaucoup travaillé.
Nous nous sommes croisés cinq fois, tout au plus. Puis il m’a dit quelques
phrases clés. Pas moins d’une semaine ou deux plus tard, il a été embauché pour
une compagnie pharmaceutique, et moi, l’imitant, au service des caisses
populaires. Aurais-je postulé si Evans n’était pas revenu dans le décor, l’histoire
de quelques semaines? Probablement pas. Voilà l’occasion de troquer mes
pantalons de travailleur et mes souliers à cap d’acier pour l’habillement
veston-chemise-cravate. Peut-être qu’un jour, c’est à lui que j’irai dire MERCI
devant quelques bières au Gambrinus de Trois-Rivières. Nos chemins se séparent
à nouveau, cher ami, mais saches que ce fut apprécié. Puis tu me disais que « tu
m’en devais une » parce que je t’avais trouvé un emploi, en besoin de
cause, dans la Vieille-Capitale. Aujourd’hui, tu peux te féliciter :
mission accomplie.