Depuis trois jours, il y a un voleur qui vient à l’épicerie. Il réussit son coup à chaque fois. Il vole la même chose : la même boite, qu’il vide et qu’il cache dans une rangée quelconque. Et il range probablement son contenu dans son manteau ou dans un sac à dos. Effectivement, c’est facile de le juger. J’ai tout entendu aujourd’hui comme appellation. Cependant, il y aura toujours des voleurs. Il existe au moins deux types de voleurs. Certains volent pour malfaire. D’autres, malheureusement, le font pour bien faire. Ils le font parce qu’ils ne mangeront pas ou que c’est probablement une des cinq seules fois qu’ils auront l’occasion de la faire dans la semaine. Et parfois, ils vont le faire pour nourrir leur famille et un ou deux enfants. Nous ne pouvons pas avoir pitié d’eux parce que ça demeure du vol. Avoir pitié des voleurs qui volent pour leur survie serait mal vu en 2011. Ce serait comme appuyer le crime. Mais si nous nous placions dans leur situation? Il existe certains individus qui atteignent le fond du baril et qui n’ont plus la conscience de ce qui est bon ou mauvais. Alors s’il faut se nourrir pour survivre, il faudra en trouver le moyen. À vous de juger ces personnes… mais la question demande réflexion.