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mercredi 26 août 2015

Hommage à mes garçons d’honneur

Deux cérémonies, deux mariages. Un dans le Sud, l’autre au Québec.

Ce fut un été 2015 rempli d’action, de plaisir, d’organisation... et de boissons!

Mes garçons d’honneur étaient là, à chaque fois, derrière moi. Ils sont venus m’épauler à deux reprises, se tenant droit comme des chênes, des chênes forts, pour me soutenir et me souligner comment je suis important pour eux! Et pour ensuite se rendre compte comment ils sont importants pour moi...

Ils étaient là, tout sourire.

Ils ont joué un rôle qui leur va à merveille, un rôle qui leur revient pleinement.

René Cossette est mon seul frère. Il a animé le premier mariage et il nous a officiellement mariés le week-end dernier. Quel honneur familial il a honoré! Et il a joué son rôle avec précision et avec classe. Mon frère, ça va toujours rester mon frère! Un jour, le cours de la vie fera en sorte que nous ne serons que deux. Mais nous ne formerons qu’un, je l’espère! Je t’aime mon frère...!

Sébastien Ayotte a animé le mariage au Québec. Depuis sept ou huit ans que nous avions prévu le coup, tantôt à la blague, tantôt aux éclats de rire. Et bien nous lui avons demandé officiellement et il a accepté. Il a réussi avec brio, comme tout ce qu’il entreprend. Sébastien Ayotte est un ami cher, un confident important et un conseiller. Depuis longtemps, il est un deuxième père, comme on aime le surnommer dans la «clic». Jamais, au grand jamais, je ne laisserai notre amitié s’estomper. Tu le sais et je sais comment j’ai besoin de toi. Merci Sébas !

Simon Durand est entré dans ma vie dans une boulangerie. Nous étions collègues. Aujourd’hui, c’est le deuxième frère que je n’ai jamais eu. Cette amitié dure depuis plus de dix ans. Chaque fois que j’ai besoin de lui, il est là. Même dans mes moments les plus difficiles, il demeure à mes côtés à essayer de me raisonner. Un service à lui demander? Il accourt! Reste tout près mon chum, j’aurai toujours besoin de toi...

Luc Champagne m’a aidé à devenir adulte il y a jadis 18 ans. J’allais passer des semaines à Montréal ou à Longueuil. Luc m’a aidé à cheminer et à me conduire vers la vie adulte. Luc a toujours été là lorsque besoin se fait sentir. De te choisir comme garçon d’honneur n’était pas qu’un choix logique, mais aussi un choix irrévocable. Continue d’être important, car nous, on a besoin de toi dans nos vies!

Dave Masson est entré dans ma vie il y a 12 ans. C’est difficile mettre des mots sur notre relation. Le mot le plus juste serait «complicité». Dave, c’est comme un chum de longue date! Lorsqu’on se voit, on connecte à chaque fois et on est là à divertir les autres autour de la table. Voilà pourquoi est née la phrase «On ne devrait pas les asseoir ensemble». Ne change pas mon Davey boy!

Pierrot Lebrun, le petit cousin. Lui et «Maximé», notre porte-alliances, sont les cousins que je n’ai jamais eus. On s’est connu avec «trop» d’écart d’âge. Vous aviez quoi? 6 et 9 ans? Aujourd’hui, nous sommes tous adultes et nous rattrapons le temps perdu. Vous êtes deux «boys» pour qui la famille passe avant tout. Des exemples à suivre! Mais par-dessus tout, vous êtes deux boys généreux et autour de qui on veut s’accomplir. Deux boys au coeur d’or...!

Mes garçons d’honneur étaient là, à leur place, derrière moi. Parce que c’est derrière qu’on protège et qu'on joue les alliés. Ils ne sont pas juste beaux et souriants dans leur habit, ils ont un coeur gros comme la terre, tous et chacun.

Ils sont spéciaux, voilà pourquoi ils sont mes garçons d’honneur!

Merci les boys...




mercredi 21 août 2013

Trop penser peut vous ronger…


L’humain pense parfois trop. On pense sans cesse à toute heure du jour. On pense sous la douche, au volant de notre voiture, en marchant sur la rue, dans l’autobus, en mangeant ou lorsque nous sommes en attente quelconque. Davantage lorsqu’on se retrouve seul avec soi-même. La réflexion devient notre activité numéro 1.

On planifie tout. On visualise ce que sera notre journée avant même de s’y lancer. Parfois même la veille. Notre habillement ou nos tâches et corvées. On se questionne même sur ce qu’on vient de faire ou sur ce qu’on s’apprête à faire. Tout ça au lieu de vivre l’instant présent…

Trop souvent aussi, on se demande ce que les autres peuvent penser. De nous ou d’eux-mêmes. On visualise encore et dans la plupart des cas, fautivement. Ce que les autres pensent de nous ou de nos gestes devient trop présent dans notre imaginaire. Tant qu’on ne le sait pas vraiment, ça demeure de l’imagination ou de la supposition. On se fait trop souvent de fausses idées et parfois, ça nous empêche de s’accomplir ou de se lancer. Remarquez qu’on se fait plus souvent de fausses idées que de fausses joies. On s’empêche de se faire plaisir ou on se prive de projet parce qu’on réfléchit trop.

Soyez et restez vous-même, le plus sincère qu’il vous est possible de l’être. Vivez, quoi! Le présent est un «sacré» beau moment… Court, mais réaliste…!

mardi 20 novembre 2012

La perte d'un parent...


Je vieillis. Comme tout le monde. Résultat : la mort surviendra de plus en plus souvent, autour de moi. Parfois sans attente. Vers 18 h 05, hier soir, j’ai reçu le pire « texto » de ma vie. Pour les plus vieux, j'ai reçu un message sur texte sur mon « téléphone à poche ». La mère d’une amie est décédée. En mon sens, elle est trop jeune pour perdre sa mère. Puis j’avais les yeux pleins d’eau en la revoyant. Dans mes souvenirs. C’est ce à quoi on s’accroche, nos souvenirs. Puis j’ai pensé à elle et à son père. Le réflexe est évident par la suite. C’est une chaine de réflexion préprogrammée. J’ai imaginé mes parents, renforçant la boule que j’avais dans la gorge. Après mon cours, je roulais en direction de L’Ancienne-Lorette. Puis j’ai vu la lune dans le ciel, en demie. J’ai écrit à mon amie Jonathan RaskFan Ce soir, le ciel est tout à toi, mon amie Laura. Si tu sors dehors, tu verras; une moitié de la lune s'est éteinte... Mais elle brille encore! J’étais atterré et surtout, peiné. Mon amie est toute petite. Un grain de sel sur deux pattes. Mais je la connais bien. Je la sais forte. Et dorénavant, elle deviendra guide. Guide de son père, sur qui elle devra veiller. Et vise versa. En s’unissant, on devient plus fort. Aujourd’hui, elle m’a dit qu’elle avait regardé la lune, puis salué sa mère. Peut-être que ce sera ça, son souvenir. Eh bien Laura, saches que la lune ne cessera jamais de briller. Qu’elle te surveillera toujours, jour et nuit. Puis que si tu l’as regarde en versant quelques larmes, celles-ci sècheront une fois le sol touché puis se rendront jusqu’à elle. Sans le voir, elle te sourira, à nouveau…

Amicalement, Jonathan

lundi 19 novembre 2012

Les signes de la vie.


 

Je suis du genre à croire aux signes de la vie? Vous pas? Il faut les saisir lorsqu’ils surviennent. D’abord, il a y eu celui où Sébastien Patry, ex-gérant du IGA Paquette, a engagé une demoiselle du nom d’Annie Poulin. Elle n’a travaillé qu’une semaine ou deux seulement. Mais ce fut suffisant pour me faire prendre conscience que je pouvais faire un baccalauréat en communication à Trois-Rivières. Chose que j’ai faite! Puis dernièrement, j’ai référé un de mes amis de Trois-Rivières au magasin où je travaille. Ils l’ont engagé, mais il n’a pas beaucoup travaillé. Nous nous sommes croisés cinq fois, tout au plus. Puis il m’a dit quelques phrases clés. Pas moins d’une semaine ou deux plus tard, il a été embauché pour une compagnie pharmaceutique, et moi, l’imitant, au service des caisses populaires. Aurais-je postulé si Evans n’était pas revenu dans le décor, l’histoire de quelques semaines? Probablement pas. Voilà l’occasion de troquer mes pantalons de travailleur et mes souliers à cap d’acier pour l’habillement veston-chemise-cravate. Peut-être qu’un jour, c’est à lui que j’irai dire MERCI devant quelques bières au Gambrinus de Trois-Rivières. Nos chemins se séparent à nouveau, cher ami, mais saches que ce fut apprécié. Puis tu me disais que « tu m’en devais une » parce que je t’avais trouvé un emploi, en besoin de cause, dans la Vieille-Capitale. Aujourd’hui, tu peux te féliciter : mission accomplie.

samedi 3 novembre 2012

Devenir une meilleure personne

Je ne sais pas qui fait quoi. Par contre, je sais ce que je voudrais devenir. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes ont autant de haine à l'intérieur. D’où vient cette attitude destructive, de tous propos ou de toutes réputations? J’apprends à devenir une meilleure personne en décelant le bon du mauvais. En décelant qui je dois côtoyer et qui je dois cesser de côtoyer. Puis ne pensez pas que je vais rester là, sans rien faire, sans bouger. Je réfléchis. Je fonce. Je ne recule pas souvent. Je suis comme le vif chat qui attend, patiemment, sans broncher. PUIS BANG! Il saute d’un bond sur la ficelle qui l’agace. Parce que comme lui, bien des choses m’agacent. Mais je dois rester fort. Mes parents ont tenté de m’éduquer dans le positif. Toujours garder une attitude positive. J’essaye, mais ce n’est pas toujours rose. Il n’est pas rose, il est vert. Je mange un suçon d’Halloween. Je ne l’ai pas couru, cette semaine. J’ai pris une année sabbatique. D’ailleurs, ça fait plusieurs années que je ne cours plus Halloween. Puis entre vous et moi, l'expression « courir l'Halloween » me parait bien banale. Les gens marchent dans les rues. Bref, quand on vieillit, on cède notre place aux plus jeunes. Puis nous, on court après le temps. On court aussi après tant de réponses que l’on recherche, à partir de tant de questions que l’on se pose. Lentement, mais surement, je battis des rêves. Pour le moment, il me reste des trucs à comprendre. Et plus tard, j’irai les réaliser. Bientôt, qui sait? Moi, je commence à savoir…

mercredi 31 octobre 2012

À l’an prochain!

Toc Toc Toc : joyeuse Halloween, les enfants! Il est tout près de 23 h. C’est terminé pour Halloween 2012. Dommage, dans plusieurs régions, la pluie est venue nuire au spectacle. Mais quel spectacle? Celui-là où de nombreux petits enfants sont si beaux, avec leur déguisement. Voilà, il est venu le temps d’aller manger vos cueillettes. Pas trop de sucre, tout de même! Puis les majestueuses couleurs noires, blanches et orangées céderont la place au rouge et au vert. Ce sera au tour de Noël de prendre les rênes sur le tapis rouge des festivités annuelles. Ho Ho Ho! Le plus beau moment de l’année s’en vient. Visuellement et acoustiquement. Les chansons de Noël : hourra! Les sapins, les cadeaux et la neige. Les rires et les pleurs aux premières tombées de flocons blancs. Féerie dans les foyers, sur les balcons. Dans nos cœurs. Chère Halloween, à l’an prochain!

dimanche 28 octobre 2012

Québec ou Trois-Rivières?


 

Bonsoir Québec! Je viens de m’asseoir. Grosse journée de travail, encore. Je viens de m’ouvrir une bière. Il y a du football de la NFL à la télévision. Puis je voulais te parler, Québec! Tu dois te douter que notre relation ne roule pas sur l’or. Lorsque je marche sur ton pavé, que je sillonne tes trottoirs cimentés, que ton gazon chatouille ma peau, je ne sens pas cette sensation d’appartenance. Probablement que ma tête est ailleurs. Puis avec l’école et mon travail, des temps libres, je n’en ai pas plus ici qu’à Trois-Rivières. Mon frère pourrait en témoigner. Peut-être que tu ne le sais pas, toi, Vieille-Capitale, mais je suis un amateur de sports. Je suis un mordu de hockey et de baseball, entre autres. Je suis un fanatique! Ceux qui sont extrêmes! Il m’est arrivé de pleurer les échecs de mes équipes, ou encore les moments de joie les plus intenses. Chacun sa passion, me diras-tu? Eh bien sache que même tes équipes de sports ne m’ont pas conquis. Je n’ai ni papillons pour les Remparts, les Capitales ou encore le Rouge et Or. Ce n’est pas peu dire! Ce qui pourrait me faire pleurer aujourd’hui, c’est les kilomètres qui me séparent de mes parents et amis. Eux sont restés derrière, à espérer qu’un jour, nous reviendrons. Puis parfois, j’en viens à réaliser que mes parents vieillissent. Je suis réaliste. Et puis je me dis : « Ce n’est pas vrai qu’ils vont partir et que je vais vivre avec le remord de les avoir vu que trois ou quatre fois dans la dernière années » Je souhaiterais tant que notre relation redevienne physique, et non « téléphonnelle ». La vie est trop courte. En 2012, c’est encore pire! Mon cours se termine en avril. Sur le plan scolaire, j’aurai tout fait ce qui est en mon pouvoir. Deux diplômes collégiaux, un baccalauréat en communication et un certificat en journalisme. Mais Québec, je ne sais pas si je vais te choisir. En fin de compte, je ne sais plus où j’en suis. Québec ou Trois-Rivières? Le temps nous le dira…