Je suis certain que vous allez savoir ce que je veux dire. Il y a de ces journées qui sont planifiées depuis longtemps et qui vous permettent de mettre la « Switch à off ». Elles vous permettent de faire le vide pendant 24 h et de tout oublier. Sauf une chose bien sûr : vous amuser. Même le cadran à 7 h ne vous dérange pas. Parce que cette journée vous appartient pour faire le vide. Aujourd’hui en était une! Nous sommes allés chercher « mononcle » à Repentigny et nous nous sommes rendus au Stade olympique pour y voir la finale de l’Est du football canadien. Les Alouettes recevaient les Argonauts de Toronto. Bien installés sur notre siège une heure avant la partie, nous faisons le tour de la place du regard. Nous relaxons avant de vivre de grosses émotions. Une bière et un « roteux » en main. À notre gauche et à trois bancs de nous viennent s’installer deux jolies dames. Puis le temps passe et arrivent deux hommes louches. Pas trop de classe, les dents pourries ou manquantes et les odeurs nauséabondes. Le bonheur est assombri, mais l’important, c’est que ces deux hommes soient heureux d’être là. Et vient l’entrée des joueurs sur le terrain. 58 021 spectateurs debout et les frissons vous parcourent tout le corps, de la tête aux pieds. C’est inévitable. Le premier quart ainsi que tout le match fut l’histoire des Alouettes. Nous avons eu de tout : un touché par la bombe, un touché par interception et un touché sur un retour de dégagement. Il y avait de tout : des femmes, de la bière et de la joie. Il ne manquait qu’un petit plateau d’ailes de poulet. C’était un match diversifié à tout point de vue et un match à sens unique pour nos oiseaux. Résultat : ils tenteront de remporter une deuxième Coupe Grey la semaine prochaine à Edmonton.
Ces journées de plaisirs purs ne sont pas si fréquentes dans un mode de vie accéléré, entremêlé d’études et de travail. Il faut donc en profiter. Et j’étais heureux de passer une journée sportive avec mon père, tout sourire. Je riais en regardant « mononcle » qui scrutait les meneuses de claques avec ses longues-vues. Et le quatuor était complété d’un de mes meilleurs amis proches et lui aussi semblait fier de vivre ces moments-là. Le bonheur peut parfois être simple et à portée de main. Il suffit de profiter de chaque petit moment qui vous appartient. Voici une petite chanson à écouter. Du moins, n’écoutez que les deux premiers couplets :
http://www.youtube.com/watch?v=XvyMG0z0FZY
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http://www.youtube.com/watch?v=XvyMG0z0FZY
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