J’écris à partir de la tragédie qui s’est produite en Chine, il y a quelques jours.
Vous vous levez par un beau matin de novembre, et vous déjeunez, normalement. Un petit bec à votre fille, puis un petit bec à votre garçon. On termine avec un bon baiser à la femme qui vous est chère. Hop! On embarque dans l’auto et on se dirige vers une autre journée de travail. La routine, toujours la routine. Sauf que celle-ci aurait dû être différente. Bien installé à votre bureau, les heures passes. Tranquillement. Puis vient un son, celui auquel on ne s’y attend jamais. Vous vous situez au vingtième ou trentième et quelques étages et le feu s’est déclenché dans l’immeuble. D’abord, il y a un vent de panique et lorsque vous apprenez qu’il est impossible de descendre, c'est l’anéantissement. Vous êtes une centaine à crier. Tout autour, que des visages pétrifiés, apeurés, désespérés. Dehors, ce sont les flammes, et un ciel gris. Les minutes vous paraissent des heures. La boucane est tellement lourde que le beau ciel bleu n'est plus. La noirceur soudaine n'est qu'un simple avertissement. En une dizaine de minutes, vous avez maintenant une réelle vision de l'enfer. Malheureusement. Et les secours ne pourront pas atteindre le toit. Maintenant, vous devez faire abstraction de ceux qui vous entourent et prendre une décision. La pire de votre vie. Le choix de votre mort. Certes, nous voudrions tous choisir notre mort et choisir une mort douce, sans douleur, sans souffrance. Mais aujourd'hui, vous êtes perdu dans le ciel et vous devez choisir une mort atroce. Deux choix s'offrent à vous. Ni un ni l'autre vous fera gagner, hélas. Je choisi la mort subite et je plonge; ou je choisis une mort lente, terrible, brûlé de haut en bas, de l'extrémité de mes pieds jusqu’à mon dernier cheveux. Aucun être humain sur terre n’aurait souhaité ça. Au moins 53 personnes ont perdu la vie. Et des centaines d’autres un être cher.
Vous vous levez par un beau matin de novembre, et vous déjeunez, normalement. Un petit bec à votre fille, puis un petit bec à votre garçon. On termine avec un bon baiser à la femme qui vous est chère. Hop! On embarque dans l’auto et on se dirige vers une autre journée de travail. La routine, toujours la routine. Sauf que celle-ci aurait dû être différente. Bien installé à votre bureau, les heures passes. Tranquillement. Puis vient un son, celui auquel on ne s’y attend jamais. Vous vous situez au vingtième ou trentième et quelques étages et le feu s’est déclenché dans l’immeuble. D’abord, il y a un vent de panique et lorsque vous apprenez qu’il est impossible de descendre, c'est l’anéantissement. Vous êtes une centaine à crier. Tout autour, que des visages pétrifiés, apeurés, désespérés. Dehors, ce sont les flammes, et un ciel gris. Les minutes vous paraissent des heures. La boucane est tellement lourde que le beau ciel bleu n'est plus. La noirceur soudaine n'est qu'un simple avertissement. En une dizaine de minutes, vous avez maintenant une réelle vision de l'enfer. Malheureusement. Et les secours ne pourront pas atteindre le toit. Maintenant, vous devez faire abstraction de ceux qui vous entourent et prendre une décision. La pire de votre vie. Le choix de votre mort. Certes, nous voudrions tous choisir notre mort et choisir une mort douce, sans douleur, sans souffrance. Mais aujourd'hui, vous êtes perdu dans le ciel et vous devez choisir une mort atroce. Deux choix s'offrent à vous. Ni un ni l'autre vous fera gagner, hélas. Je choisi la mort subite et je plonge; ou je choisis une mort lente, terrible, brûlé de haut en bas, de l'extrémité de mes pieds jusqu’à mon dernier cheveux. Aucun être humain sur terre n’aurait souhaité ça. Au moins 53 personnes ont perdu la vie. Et des centaines d’autres un être cher.