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lundi 8 novembre 2010

Nous y voilà!

Nous avons reculé l’heure et les matins sont si noirs, si sombres. Et les journées sont si courtes. Dès l’heure de passé à table pour le troisième et dernier repas, la noirceur a repris la place du timide soleil d’automne et celui-ci continue de briller, hélas, ailleurs… Je suis sorti ce matin et nous y sommes : le givre s’est installé dans les vitres et la froidure de novembre s’est installée partout dans l’automobile : sur la portière, sur le volant et sur mes sièges. Il faut s’y faire puisque le tout durera un long cinq mois. Voilà revenu le temps de démarrer la voiture cinq minutes à l’avance, bien que ce ne soit pas recommandé écologiquement. La majorité d’entre nous ne s’y arrête même pas; c’est le confort personnel qui prime sur notre environnement déjà très amoché. Viendra ensuite les mois d’hivers, ceux pour lesquels notre routine matinale doit prévoir un bon dix minutes de jeu, pour « déblayer » la sortie et ensuite son automobile. Les joies de l’hiver font partie de notre coin de pays. Bien que nous maugréons face à cette saison blanche, pour rien au monde nous ne changerions ce mode de vie. Il faut même se compter chanceux d’être canadiens et d’avoir la chance de traverser quatre saisons qui possèdent toutes et chacun leur petit cachet. Sommes-nous encore plus chanceux d’être québécois, certes, mais ceci fait parti d’un autre débat. Mais nous sommes, année après année, préparés à faire face à l’hiver et nous devrions en être fiers. Parce que l’hiver aussi c’est la vie. Les petites joues rouges d’enfants qui jouent dehors pendant tout l’après-midi. La boucane qui émerge des cheminées ou des bouches des patineurs, qui eux, s’accaparent les nombreux lacs et rivières pour aller prendre l’air. Et cet air est pur. Froide, mais pure! Et la beauté de la neige. S’asseoir tout près de la fenêtre avec une bonne couverture chaude et regarder tomber tous ces milliers de flocons là-dehors, qui s’agencent les uns à travers les autres pour nous faire sourire. Ne venez pas me dire que nous ne sommes pas choyés. Il faut savoir profiter du beau de l’hiver et ne jamais oublier la chance que nous avons… Et que le soleil chaud reviendra à son tour… de toute façon!